Tyrant Fest – Jour 2
(Regarde Les Hommes Tomber / Moonreich / Yrzen)
Wrath of the Tyrant
(par Bloodhound et Vlad Tepes)
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Moment : 23/04/16.
Lieu : La Lune des Pirates (Amiens, 80).
Live-report :
Jour 1 (première journée).
Texte/photos : Bloodhound.
Vidéos :
Vlad Tepes.
Second et dernier soir de ce mini-fest aussi
sombre que rare dans nos contrées. Effet samedi soir oblige, le public se masse
plus rapidement que la veille, ou peut-être est-ce dû à une autre raison… Nous
ne tarderons pas à l’apprendre à nos frais : ce soir c’est également ½
tarif pour les casse-couilles !!! Et, nombreux ou non, ceux-ci vont vite
manifester leur présence… Car si le casse-couilles est par nature extraverti,
il est également doué d’une connerie sans limites et très enclin à étaler cette
dernière à l’infini. Observons par exemple ce couple, blindés l’un et l’autre
comme un régiment de Panzers, tentant d’établir leur nid près de l’endroit où
nous étions postés… Le mâle tout d’abord : très imbu de lui-même, celui-ci
se veut (ou plutôt se croit) de nature sociable et pédagogue. Grand adepte de
la masturbation (intellectuelle hein ? sinon comment ils feraient pour se
reproduire aussi vite ?), il a une opinion très arrêtée sur tout et rien à
la fois et, comme tous ceux qui ne savent rien, il se délecte à faire partager
à qui veut l’entendre (enfin je me comprends) son ignorance abyssale… C’est
donc contraints et forcés que nous apprendrons que les malheureux groupes
présents ce soir manquaient de « texture »
(en Français dans le texte), et que non, décidément, rien ne valait l’Electro-Punk !
La femelle, quant à elle, cause moins (étonnant pour une femme,
non ?) mais agit plus : de nature perverse, elle met à profit son
état d’ébriété avancé pour s’éclater (ça personne ne va le lui reprocher) mais
ce au détriment des autres, et là ça craint carrément… Adepte d’un pogo
décomplexé, cette sadique ajoute à un défoulement légitime le plaisir
aristocratique d’emmerder ceux qui essaient de bosser, comprenez les
photographes : dès qu’elle en repérait un concentré, tentant désespérément
de réussir un beau cliché malgré ces lights insupportables, elle prenait alors
tout son élan pour lui rentrer dedans, le tout avec un sourire à s’en décoller
les oreilles ! Car pour couronner le tout, cette xxxxx (annotez ici le nom
d’oiseau de votre choix, envoyez-le à Psychopathia Melomania, Poste restante,
France et le gagnant emportera une soirée dans le restaurant de son choix [à
ses frais] avec la Lady…) semblait
persuadée que tout le monde (sa victime y compris) allait rire de sa
bonne blague ! La bonne blague en effet… Mais cessons là d’évoquer ces
parasites qui ne méritent d’ailleurs pas l’importance que je viens de leur
accorder…