lundi 29 août 2011

Anathema / Anneke Van Giersbergen / Petter Carlsen - Live Paris (10/10/2010)



Anathema / Anneke Van Giersbergen / Petter Carlsen

Lightening...

(par Metallic)




Moment : 10/10/10.
Lieu : Elysée Montmartre (Paris 18ème).



Il est toujours fort agréable de finir un week-end ainsi, avec un concert plein de promesses dans la capitale.

Et quel concert ! Le grand retour d’Anathema est annoncé, sept ans après leur dernier album A Natural Disaster. Autant vous dire l’ampleur de l’évènement de voir un tel groupe enfin en tête d’affiche méritée.

Dire que j’ai hésité à venir à ce concert alors que j’adore Anathema et Anneke, l’ex-chanteuse de The Gathering. Le problème unique résidait dans le prix du billet, 34,90 euros ! Et oui vous ne rêvez pas, c’est cher pour un concert de ce type à l’Elysée Montmartre. C'est pourquoi j’ai attendu l’avant dernière semaine pour me décider à acheter ma place. Et j’ai bien fait car c’était le concert à ne pas rater cette année 2010 vu la quantité et la qualité proposées lors de cette soirée.

Ce qui est utile de faire avant une grande tournée d’un groupe important, c’est d’aller voir les set-lists sur ce site web par exemple Setlist.fm, des concerts précédents donnés dans d’autres villes et sur cette même tournée. Et là que fût ma surprise, Anathema jouait pas loin de trente titres à chaque fois. Donc un show unique qui justifie bien le prix élevé de la place. En tous les cas, l’excitation était à son comble.

Revenons alors à ce fameux dimanche soir, le 10 octobre 2010, le 10/10/10 si vous préférez. N’est-ce pas un signe d’ailleurs pour ce qui va suivre ? Vous allez vite comprendre.


L’ouverture des portes se faisant à 17h30, ce qui est tôt car même en arrivant en retard, la file d’attente s’étalait sur des dizaines de mètres et remontant vers le Sacré Cœur. J’avais peur de louper la première partie mais non, j’ai pu rentrer tranquillement sous les dernières chaleurs estivales et passer aux vestiaires. Mais pourquoi faire me direz-vous ? Enfin, il ne fait jamais chaud à l’Elysée Montmartre et ce soir vous ne risquez pas de pogoter vu les groupes qui vont jouer. Erreur fatale, même en tee-shirt ou en chemisette noire, la chaleur était plutôt assez insupportable voir suffocante.

Bref, la salle s’est vite remplie et ce soir le public est nombreux. Ça fait plaisir puis il y avait suffisamment d’espaces pour se faufiler devant sans se marcher dessus. Je suis bien placé, la soirée va enfin commencer.

mercredi 10 août 2011

Tactile Gemma - "Tactile Gemma" (2001)


(Par Gabriel Leroy)


Parution : Format : Label : Univers : Pays :
2001 LP Season of Mist Heavenly voice/Avant-garde Norvège


Tactile Gemma - Tactile Gemma (2001)
Track-list :



Line-up :

Rune Sorgard : Programmation, Guitares, Basse, Synthétiseurs.
Monika Edvardsen : Chant.
Ann-Mari Edvardsen : Chant.
Membres additionnels :

Aucun.




Imaginez que vous flânez dans une rue familière. Soudain vous vous arrêtez. Sur le sol, un objet insolite retient votre attention. Vous l’observez. Il vous captive mais vous laisse dans l’incompréhension et vous continuez votre chemin. Le soir venu, vous êtes avec des amis et il vous vient l’envie de leur parler de votre découverte. Problème! La chose ne ressemble à aucune autre, sa couleur est indéfinissable, sa forme et sa texture trop complexes pour être décrites. Imaginez-vous cela et vous saurez dans quel embarras je me trouve pour chroniquer cet album.

Comment dire? Tactile Gemma, unique album du groupe du même nom, est difficilement classable… nous dirons peut-être metal progressif ou avant-garde atmosphérique ou pop indus ethnique bizarre ou plus probablement heavenly voice expérimentale. En l’écoutant certains aspects feront penser à Björk, à Portishead… j’évoquerais aussi His Name Is Alive.

Sont gravées sur ce disque des notes certes, des sons, mais aussi de la folie, du jeu d’interprétation, de l’hallucination, en somme un véritable théâtre sonore qui à le don de vous dérouter et de vous emmener ailleurs pour peu que vous supportiez ses facéties.

lundi 8 août 2011

Cocteau Twins

Cocteau Twins_logo

(Par Gabriel Leroy)


Objet Chantant Non Identifié

Hors du temps, hors du monde, comme un regard innocemment posé dans le vague, c’est là que les situeront leurs fans. Cocteau Twins, cet insolite trio Ecossais apparu au début des années 80 compte encore aujourd’hui de nombreux admirateurs. Et s’il s’est dissout en 1998 il n’a pu disparaitre de l’affectif de ceux qui l’ont adulé à l’époque. Car celui qui s’est laissé effleurer par les vocalises sublimes et mystérieuses d’Elisabeth Fraser, qui s’est laissé prendre dans la transe des boucles lancinantes de Robin Guthrie ne peut qu’avoir été touché de grâce et avoir gardé en lui une intime et durable fascination pour cette attachante entité.

Formé de ce couple et augmenté de Simon Raymonde (qui en 1984 remplaça le bassiste originel Will Heggie), le groupe aura une importance considérable aux côtés de Dead Can Dance à l’époque ou fleurissait la musique indie du Label anglais 4AD.

samedi 6 août 2011

Lifelover - "Sjukdom" (2011)


(Par Vlad Tepes)


Parution : Format : Label : Univers : Pays :
Février 2011 LP Prophecy Productions Pathologie sonore ? Suède


Lifelover - Sjukdom (2011)
Track-list :

1) Svart galla
2) Led by misfortune
3) Expandera
4) Homicidal tendencies
5) Resignation
6) Doften av tomhet
7) Totus anctus
8) Horans hora
9) Bitterljuv kakofoni
10) Becksvart frustration
11) Nedvaknande
12) Instrumental asylum
13) Utdrag
14) Karma


Line-up :

( ) (aka Kim Carlsson) : Vocaux principaux / Paroles.
B (aka Nattdal) : Vocaux / Guitares / Basse / Piano / Paroles.
LR : Vocaux additionnels / Paroles.
1853 : Paroles.
Membres additionnels :

Aucun.





1. Pour introduire : What a wonderful world…

Lifelover ? Voilà un nom de groupe humant l’ironie à plein nez, nous indiquant très clairement la joviale pochette de leur dernier opus en date, Sjukdom. En effet, l’artwork baigne dans du sang séché, délicatement enrobé de fils barbelés. Les suédois semblent ainsi nous inviter à une fête des plus mal accueillantes, mais non moins intrigantes.

J’écris cette chronique en la qualité de profane absolu du groupe, n’ayant fait jusqu’à présent que glaner ci-et-là quelques morceaux épars. Mais la réputation de Lifelover m’ayant tant mis en appétit, je me suis plongé dans ce Sjukdom comme la misère sur le pauvre monde. J’avais donc certaines attentes, voir même peut-être trop…


Sjukdom signifie sobrement "maladie", ce qui ne révolutionnera pas le concept du métal dépressif. Mais peut-être était-ce la volonté du groupe après tout : être direct et aller droit à l’essentiel ?

En tous les cas, les premières écoutes de ce Sjukdom furent pour moi des plus surprenantes, voir même foncièrement décevantes. En effet, moi qui m’attendais à un joyau de musique maladive, je me trouvais face à un album de métal/rock dépressif décousu. D’un manque évident de structure, je peinais à trouver un fil rouge dans cet amas de fragments.

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