samedi 27 novembre 2010

Carach Angren


Carach Angren_logo



(Par Lucy Dayrone)


Parfait trio

Parfois, il suffit d'une belle alliance pour que naisse quelque chose dont la beauté nous échappe, nous laisse pantois et grisé d'émotion.
C'est ce qui s'est passé pour Carach Angren, groupe Hollandais, une alliance de talents et une passion commune.
Il y eut Dennis, au chant du groupe Acrenia, plus tard connu sous le nom de Inger Indolia, qui intégra ensuite Vaultage. Deux autres membres intégreront ce groupe : Ivo à la batterie et Clemens aux synthétiseurs.
En 2003, Vaultage disparaît au profit de Carach Angren, qui signifie "mâchoires de fer" en Sindarin, langage elfique inventé par le très célèbre J.R.R. Tolkien.
Trois membres constituent ce groupe : Dennis, désormais connu sous le nom de Seregor, Clemens devient Ardek et Ivo choisi Namtar.
L'alliance est créée, les bases sont sûres, le groupe peut débuter son ascension dans le monde du metal.

lundi 22 novembre 2010

Paradise Lost / Samael / Adagio - Live Paris (19/12/2009)



Paradise Lost / Samael / Adagio

Death unites us...




Texte, photos et vidéos : Vlad Tepes.
Photos : Metallic.



"Faith Divides Us - Death Unites Us Tour 2009"
Moment : 19/12/09.
Lieu : Elysée Montmartre (Paris 18ème).


Paradise Lost + Samael + Adagio @ Elysée Montmartre, Paris 19/12/2009


C’est par une journée glaciale que je décide d’investir la capitale française pour revoir Paradise Lost, groupe légendaire qui donna naissance à ce que l’on nomme aujourd’hui "métal gothique". Le concert qui se prépare est un peu un anniversaire pour moi car j’avais découvert scéniquement le groupe il y a maintenant dix ans, en octobre 1999 dans ce même Elysée Montmartre. Autant dire que je trépigne d’impatience…

Enfin j’arrive devant ce lieu mythique qu’est l’Elysée Montmartre, où je rejoins la maigre poignée de fans déjà présents. Et c’est parti pour deux longues heures d’attente dans le froid et la glace…


18h enfin et j’entre dans le lieu, direction le premier rang gauche (que je ne réussirais à atteindre qu’à partir du second groupe). Première prestation de la soirée avec les français d’Adagio, pratiquant un heavy métal néo-classique des plus ennuyeux. Très bien exécutée, leur musique ne me fera rien ressentir, car bien trop similaire à tant d’autres formations du même genre. Le groupe tente de tirer son épingle du jeu en incluant des passages "dark" avec un peu de chant black (qui n’est nullement maîtrisé) et un passage en blast-beat (franchement ridicule, et digne de n’importe quel groupe de métal extrême qui n’a jamais dépassé le stade de la démo…). Pour résumer là-dessus, Adagio devrait se contenter de faire ce qu’il sait faire, à savoir du heavy métal pur-jus. Mais surtout, qu’ils nous épargnent leurs passages soi-disant sombres…


L’ambiance monte d’un cran avec les suisses cultes de Samael, vraiment motivés à en découdre ce soir !

dimanche 21 novembre 2010

Inner Shrine


Inner Shrine_logo



(Par Lucy Dayrone)


Un peu d'histoire...

Inner Shrine se compose de deux membres officiels : Luca Liotti et Leonardo Moretti, qui ont créé le groupe en 1995.
Tout deux sont au chant mais le premier est à la guitare et;le second à la basse. Deux musiciens de talent gérant de concert la programmation et composition des musiques, toutefois c'est Leonardo Moretti qui écrit l'intégralité des paroles et Luca Liotti qui compose la musique.
En 1996, la démo simplement nommée Promo 1996 est réalisée avec l'aide de cinq autres musiciens : Claudio Tovagli à la batterie, Pierfrancesco Cigliana au clavier, Claudio Canneti à la guitare rythmique et pour l'artwork, ainsi que Cecilia Boninsegni, soprano et Sara Galleni pour la voix féminine.
A l'époque, l'union du doom, death, black metal et rock progressif avec une voix soprano était tout à fait innovant.

C'est ainsi qu'en 1997, toujours avec le même line-up, ils signent alors l'année suivante chez DragonHeart Records, un label italien, et sortent leur tout premier album Nocturnal Rhymes Entangled In Silence, qui contient trois chansons de la Promo 1996.

Ancienne partisane : Lucy



Lucy Dayrone
~ Icefull ~

Lucy Dayrone



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mercredi 10 novembre 2010

Devil’s Bride / Children of Doom / Voodoo Planet - Live Rouen (12/12/2009)



Devil’s Bride / Children of Doom / Voodoo Planet

Masks of doom...

(par Vlad Tepes)




E-day - 1112
Moment : 12/12/09.
Lieu : Emporium Galorium (Rouen, 76).



En cette froide nuit de décembre, c’est vers un autre repaire de passionnés de doom que je me dirige, à savoir Rouen ! Car la ville commence à compter beaucoup de groupes dans ce genre musical : Ataraxie, Funeralium, Fatum Elisum, Devil’s Bride

Volontairement, je vais évoquer ici les groupes dans l’ordre inverse de leur apparition scénique. La soirée s’était donc achevée par Devil’s Bride, vu précédemment au Rotomagus Doomicus Metallicus, festival rouennais de doom. Ils pratiquent un heavy doom des plus intéressants, même si très clairement ancré dans la tradition d’un Black Sabbath, tout comme d’un Cathedral. Du coup, la nomination de "doom traditionnel" leur va à ravir. Mention spéciale au vocaliste qui maitrise très bien son art, même s’il manque encore quelque peu de présence scénique (détail qui sera facilement corrigé par la suite). Sans m’avoir transcendé, leur musique fait quand même très plaisir à entendre, et il apparait évident que leur avenir musical sera intéressant.

samedi 6 novembre 2010

Knut / Shining / Crankset / Comity - Live Paris (25/10/2010)



Knut / Shining / Crankset / Comity

Blackjazz for the mass...

(par Vlad Tepes)




Moment : 25/10/10.
Lieu : La Maroquinerie (Paris 20ème).



Ah quel bonheur que les bouchons parisiens, permettant d’arriver toujours à l’heure… L’ironie première passée, me voici arrivé à la Maroquinerie à la fin du set de Comity, sorte de post-hardcore à la croisée du doom et d’un groupe comme Neurosis. Je n’aurais eu que trop peu de temps pour rentrer dans la prestation, mais certaines notes se sont avérées d’une grande justesse, malgré une voix qui m’a semblé décalée : trop brute, et manquant de finesse par rapport à l’instrumentation. Un groupe à voir en live malgré tout.

Puis c’est au tour des clermontois de Crankset d’investir la scène, non sans provoquer chez moi des réticences premières. Mais l’appréhension d’un set trop hardcore (au sens classique du terme) se sera vite envolée. Car Crankset propose une musique hybride et assez difficile à cataloguer. Une fois de plus, c’est l’instrumentation qui aura retenue mon attention, au détriment d’une voix qui m’aura peu touché. Malgré quelques imperfections, on sent un véritable désir de recherche, pour proposer une musique non linéaire. Ainsi, les compositions se trouvent marquées d’un certain nombre de ruptures, et le jeu de batterie est celui qui aura pris le plus de relief, avec certaines parties d’une grande énergie.

Fatum Elisum / Eibon / Ode to Decay - Live Rouen (28/05/2010)



Fatum Elisum / Eibon / Ode to Decay

Deep deep down...

(par Vlad Tepes)




A Cosmic and Aesthetic Death Night
Moment : 28/05/10.
Lieu : Emporium Galorium (Rouen).



Nous sommes le vendredi 28 mai et je m’apprête une fois de plus à rejoindre la doomesque citée rouennaise pour assister à ma seconde prestation de Fatum Elisum. Ces derniers avaient clôturés le Rotomagus Doomicus Metallicus en avril 2009 (dans des conditions quelque peu difficiles), et j’étais resté sur ma faim. En effet, leur musique avait été loin de m’avoir laissé dans l’indifférence…

Me voici donc arrivé à l’Emporium Galorium que je finis par bien connaître maintenant ! Les death métalleux de Fractal Gates sont remplacés ce soir au pied levé par Ode to Decay, formation black métallique havraise comprenant en ses rangs le vocaliste de Devil’s Bride. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le rythme s’avère soutenu ! Malheureusement, un son quelque peu brouillon ne me permettra pas de rentrer plus en avant dans leur univers. Pourtant, les compositions sont travaillées et le rendu technique relativement carré. A revoir dans de plus propices conditions…

Eibon, le second groupe de la soirée, viendra nous asséner les tympans avec leur sludge. Des narrations d’empoisonnement de chatons (hé hé) m’auront fait manquer la plus large partie du set. Et je n’aurais donc eu que très peu de temps pour m’approprier la musique du groupe, présentant selon moi un manque de relief. Malgré tout, quelques passages rythmiques feront mouche, mais l’enthousiasme sera vite retombé de mon côté.

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