mercredi 21 mars 2012

Anna Ternheim - Live Paris (22/02/2012)



Anna Ternheim

Quand la Magie prend place…

(par Vlad Tepes)

Lien vers la date du 23 février du live-report




"The Night Visitor" tour
Moment : 22/02/12.
Lieu : Café de la Danse (Paris 11ème).



Anna Ternheim @ Café de la Danse, Paris 22/02/2012



The longer the waiting…

Laissez-moi vous conter deux des plus belles soirées que j’ai pu connaître ces dernières années, deux des concerts les plus magiques qu’il m’ait été donné de vivre. Laissez-moi prendre votre âme par la main, et suivez-moi jusqu’au Café de la Danse…


Anna Ternheim @ Café de la Danse, Paris 22/02/2012


Nous sommes aux alentours des 16h dans cette petite ruelle parisienne, et manifestement nous sommes les seuls et uniques à être présents pour accueillir Anna Ternheim, notre si chère Anna. Pourtant, notre cœur palpite déjà, alors qu’un taxi entre en marche-arrière dans la fameuse ruelle : Anna et Dave Ferguson en sortent devant nos yeux ébahis. Peut-être vous moquerez-vous à la lecture de ces lignes, mais il fut déjà magique de les voir décharger leurs instruments pour ensuite s’engouffrer dans la salle parisienne !

Il ne faudra pas longtemps pour pouvoir entendre les répétitions, réservant quelques surprises ci-et-là. Alors qu’Anna continue de parcourir sa guitare, Dave en profite pour sortir fumer une petite cigarette. Ceci fut l’occasion d’échanger en toute simplicité avec ce grand homme de la musique américaine, alternant entre considérations géographiques et ressentis musicaux. Ce moment fut assez surréaliste, le genre d’instant repassant encore et encore en notre esprit pour provoquer un très large sourire sur notre visage. En effet, il est assez incroyable de se voir et s’entendre échanger presque trivialement avec un homme qui aura travaillé durant trente années avec Johnny Cash. Ce cher Dave finira malgré tout par rejoindre Anna, nous laissant aux quelques heures restant avant le début du concert. L’attente se fait alors de plus en plus interminable mes chers lecteurs…

Les 19h30 viennent assez largement de s’écouler. Il est à présent temps de s’engouffrer dans le Café de la Danse…




… the sweeter the show !

Les premiers entrés dans la salle, c’est bel et bien au premier rang de la fosse que nous nous installons, face au micro allant être investi par notre chère Anna dans de trop longues minutes. Nous en profitons donc pour observer le décorum de la scène, axé sur l’intimisme le plus absolu. En effet, nous y retrouvons plusieurs confortables fauteuils, des tapis parsemant le sol, deux bougeoirs, ainsi qu’un tableau représentant la pochette du dernier album, "The night visitor" (2011, Die Rider Music).


Anna Ternheim @ Café de la Danse, Paris 22/02/2012


Nous y trouverons même un chien empaillé ! Tout cela baigne dans une lumière délibérément minimale, donnant une atmosphère feutrée, nous transmettant le sentiment d’être entrés dans le salon d’hôtes inconnus. Et oui, nous devenons ainsi les visiteurs nocturnes de ce soir…

Mais attendez… la lumière s’éteint… silence…


Anna Ternheim @ Café de la Danse, Paris 22/02/2012


Anna se présente seule sur scène uniquement accompagnée de sa guitare. Elle allume une lampe d’un subtil toucher : Solitary move débute. Bien entendu, il était bien difficile de commencer cette première soirée parisienne par une autre pièce, qui n’est autre que l’introduction en clair/obscur du dernier opus. D’une incroyable justesse, Anna pose sa voix dans une interprétation sensiblement plus lente que la version studio. Nous pourrions presque y percevoir une certaine langueur finement sombre dans cette version oh combien intéressante. Le ton est donné. J’ajoute même que la version donnée lors de la répétition de ce jour avait accentué quelque peu cette dimension en clair/obscur, Anna ralentissant encore bien plus ce Solitary move. Les notes de ce dernier sont des énigmes, lui donnant de si potentiels visages…

A ma grande surprise, Anna choisit de tailler ce début de concert dans le sublime en enchainant comme second morceau avec What remains ?, qui n’est autre qu’un des titres les plus poignants de "The night visitor". Bien entendu, l’émotion est alors à fleur de peau, les notes s’incarnant en caresses de l’âme. Toutefois, j’avoue avoir été quelque peu étonné d’une interprétation identique à la version studio. Avec le recul, je pense au final que mon âme n’était pas encore prête à accueillir l’émotion débordante de ce morceau (ce que nous retracerons ultérieurement dans la seconde soirée…). Car ne vous méprenez pas, l’interprétation fut sublime, mais peut-être en attendais-je trop du fait de placer What remains ? sur un piédestal émotionnel ? J’en reste convaincu aujourd’hui.

Après cette magnifique ouverture sur "The night visitor", Anna choisit de nous faire remonter largement le temps en nous livrant Wedding song, présentée comme une chanson joyeuse (ce qui est somme toute assez rare dans la discographie de la suédoise, avouons-le !). Ce moment avait de quoi rendre nostalgique, nous replongeant dans les prémisses créatrices d’Anna.


Anna Ternheim @ Café de la Danse, Paris 22/02/2012


Un second temps s’ouvre en cette soirée alors qu’Anna s’en va s’installer derrière son piano. Nous restons alors bloqués dans le passé, Shoreline s’offrant à nos ouïes déjà conquises dès les premières notes. Interprétée comme elle l’est depuis toujours, la magie est instantanée. Il s’agit d’ailleurs à ma connaissance d’un des rares morceaux dont la suédoise choisit de ne jamais modifier la forme, comme si Shoreline se devait de rester immaculé. Et je dois bien avouer qu’il s’agit toujours d’un grand moment d’émotion.

Avançant quelque peu dans le temps, Anna nous offre en sublime présent You mean nothing to me anymore, extrait des sublimes "Naked Versions II" (2006, Stockholm Records). Ce que l’artiste présente comme étant une « happy sad song » m’aura percuté en plein cœur. En effet, l’interprétation s’est avérée impeccable, à la subtilité dont seule Anna détient le secret, comme vous pouvez le constater sur cette première vidéo :




Durant le morceau, Dave investira la scène, se dirigeant vers le fauteuil situé tout au fond, allumant sa cigarette et se servant au passage un petit verre de vin (ainsi qu’un second que sa partenaire boira un peu plus tard…). Son attitude désinvolte nous fera d’ailleurs sourire. Tranquillement installé dans le fauteuil, il semble se laisser bercer par l’émotion complexe d’Anna, manifestement conquis tout autant que nous.


A l’issu de ce chapitre haut en intimisme, Anna et Dave engagent la conversation, nous faisant presque oublier notre présence. En effet, nous sentons allègrement qu’ils sont devenus amis à l’issu de cet enregistrement, prenant un plaisir non dissimulé à jouer verbalement ensemble. Après quelques francs éclats de rire, Anna arrive enfin à convaincre Dave de quitter son très confortable fauteuil (sans oublier le précieux verre de vin !) pour rejoindre sa contrebasse. Il est donc temps de revenir vers "The night visitor", au travers de son morceau le plus folk : Lorelie-Marie. Pour être tout à fait honnête, il s’agit du seul morceau du dernier album qu’il m’arrive de sauter volontairement. Loin de là l’idée qu’il soit mauvais, mais je le trouve bien trop typé, trop ancré dans cette culture folk/country qui a pourtant nourrit le dernier opus d’Anna. Mais le seul reproche que je puisse lui faire est justement de ne pas être assez marqué du sceau de notre suédoise préférée. Mais revenons-en à l’interprétation live de ce 22 février : elle fut très fidèle à la version studio (ce que laissait déjà présager les répétitions), et j’avoue avoir eu bien plus de plaisir à entendre Lorelie-Marie en live que sur album. En effet, le duo Anna/Dave fonctionne à ravir, cela est évident.


Anna Ternheim @ Café de la Danse, Paris 22/02/2012


L’évidence se poursuivra bien plus intensément avec un nouvel extrait de "The night visitor", étant par ailleurs une cover de Josh Turner : The longer the waiting (The sweeter the kiss). Il ne me fallut que quelques secondes pour être totalement subjugué par l’union vocale de Dave et Anna (très finement soutenue par la guitare de cette dernière…), tellement la douceur distillée fut intense et sincère. Magnifique de bout en bout, cette si douce vague vous emporte vers de lointains paysages, vous berçant encore et toujours. Difficile d’en dire plus tellement ce morceau arrive à dégager un sentiment de pureté en live. Superbe.


Dans la continuité du climat de ce soir, Anna et Dave s’en vont alors rejoindre deux confortables sièges vers le fond gauche de la scène, pour allier leurs voix ainsi que leurs guitares. Débute alors une série de deux pièces issues de "The night visitor" : All shadows introduisit ce court chapitre. Titre intéressant en studio sans toutefois transcender l’auditeur (contrairement à d’autres morceaux de ce dernier opus), il prit en live une toute nouvelle ampleur. Son intimisme a ici été décuplé, notamment par le biais des chœurs de Dave. Ces derniers ne se sont pas contentés de soutenir l’interprétation, mais y ont apporté une touche inédite. De son côté, Anna su donner le ton juste à cette composition, permettant à All shadows de constituer un des grands moments de ce premier concert parisien.


Anna Ternheim @ Café de la Danse, Paris 22/02/2012


Plus fidèle à la version originale, Anna et Dave nous délivre ensuite Ghost of a man. Présenté comme une dédicace à Dave, le morceau n’apporta pas beaucoup de surprises. Par contraste avec All shadows, les chœurs de Dave sont ici apparus bien plus fondus dans le morceau, plus conventionnels oserais-je dire. Mais ne vous méprenez pas, ce fut un réel plaisir que de se laisser porter par cette douce vague, cette sobre envolée, comme vous pouvez le constater sur cette seconde vidéo :




Il est temps à présent pour nos deux hôtes de revenir face à l’audience ! Anna conserve sa précieuse guitare, alors que Dave expérimente la mandoline pour nous servir God don’t know. Présentée par Anna comme une chanson dédiée aux personnes aimant souffrir en amour, un bon fou-rire nous sera délivré à travers une réplique culte de Dave : « I like that ! ». Cette introduction faite, nous retrouvons ce soir-là toute la légèreté de la version studio. Très proche de cette dernière, God don’t know en live est apparu comme une sorte de bouffée d’air frais et il n’aurait pas convenu d’y changer quoi que ce soit !

Voguant sur la légèreté la plus absolue, Anna et Dave nous offre alors une ballade désinvolte en leur compagnie : Walking aimlessly… Présentée comme un éloge du relâchement de pensée, ce fut avec un plaisir infini que nous nous sommes délectés de cette douce lumière mise en notes, comme votre ouïe peut le constater sur cette troisième vidéo mienne :




Superbement interprétée, cette ballade a bercé nos âmes lors de quelques minutes bien trop courtes. Le jeu de guitare d’Anna m’a impressionné par sa fluidité alors que Dave a su faire briller ses chœurs une fois de plus. Malgré une interprétation relativement différente de celle en studio, l’atmosphère incroyablement apaisante est restée intacte, d’une justesse me laissant bouche-bée.


Anna Ternheim @ Café de la Danse, Paris 22/02/2012


Absolument irrésistible tout simplement…





A ce stade de la soirée, l’atmosphère était à la détente la plus aboutie de l’âme. Mais nous étions loin de nous douter que nous abordions là un chapitre assez surprenant de ce concert. En effet, se préparait une série de 5 morceaux aux allures de montagnes russes…


Anna Ternheim @ Café de la Danse, Paris 22/02/2012


Notre très chère Anna s’en alla rejoindre le fauteuil du fond de scène, pour ainsi allumer quelques bougies. Elle s’y installa confortablement, alors que Dave prit seul le micro pour interpréter Baby is gone, issu de son dernier opus. Ecrit par Jack Clement (surnommé « the cowboy » par l’ami Dave !), cette ballade nous fît voyager dans l’Amérique traditionnelle : d’une certaine manière, Baby is gone poursuivait la digression introduite par Lorelie-Marie. Les rôles s’inversèrent alors, Anna se laissant bercer par la voix de Dave (comme ce dernier fut transporté plus tôt dans la soirée par la fragilité d’Anna sur You mean nothing to me anymore). Complicité et complémentarité…

Comme nous le mentionnions plus haut, l’atmosphère changea radicalement en quelques secondes, alors qu’Anna s’installa à nouveau derrière son piano. Dans une intimiste obscurité, elle nous fît remonter le temps jusqu’au second opus au travers d’une interprétation à la fois touchante et inédite de Girl laying down. Anna nous offrit ce titre pourtant si bien connu dans une version épurée, totalement réinterprété. En effet, notre fée suédoise y injecta une très fine dose de noirceur (comme ce que nous pouvions entendre lors des répétitions). A ce titre, le final fut des plus remarquables, donnant une couleur jusqu’alors inconnue à ce Girl laying down qu’Anna se plait à nous faire redécouvrir. Une fois de plus, elle confirme ses talents en matière d’inventivité sans borne, recréant ses propres compositions selon l’humeur du moment, la tonalité de l’instant. Impressionnant !


Anna Ternheim @ Café de la Danse, Paris 22/02/2012


Mais notre couple du soir décide alors de nous faire revenir dans la lumière de Nashville, avec un tout nouveau morceau issu du EP "Anna & Ferg" (2012, Cool58) : The great divide (nommé Beyond the great divide sur la set-list… ce qui doit être une erreur je suppose). Dave s’affiche alors en tête de scène avec sa guitare, accompagné d’Anna au piano. The great divide est un morceau composé par le mythique Johnny Cash et un de ses fils, mais n’aura néanmoins jamais été utilisé par le mythe de Nashville.

Assez surprenant, The great divide impose un rythme plus élevé que le restant du show, ainsi qu’une lumière toute particulière. En effet, se dégage ici un optimisme plutôt rare chez notre très chère Anna. Ce fut un réel plaisir que de se laisser emporter dans la danse, avec une fois de plus un duo vocal à la complémentarité délicieusement évidente, comme vous pouvez le constater ici :




Une fois de plus, Anna se plait à retourner dans une obscurité quasi-totale, Dave s’en retournant à son fauteuil. Un son de métronome se fait entendre dans le Café de la Danse, seul. Anna s’installe alors au micro pour interpréter à cappella Let it rain (rejointe plus tard dans le morceau par Dave à la contrebasse). Je resta totalement bluffé par un morceau totalement réinterprété, me prenant totalement au dépourvu. A ce stade du show, Anna laissa littéralement exploser sa créativité, s’explorant elle-même avec un brio époustouflant. Ce qui fut un des plus grands moments de ce 22 février me marqua au fer rouge, me laissant sans mot. Une gigantesque… que dis-je… une gargantuesque surprise !

Ce fut totalement sonné et les yeux écarquillés qu’Anna et Dave s’en allèrent célébrer un Bow your head magique. Après sa courte et mystérieuse introduction, nos hôtes arrivèrent à transcender une des plus belles pièces de "The night visitor" (tout comme ce fut le cas plus tôt pour All shadows). La beauté qui se dégagea de Bow your head fut évidente et automatique, nous transportant en seulement quelques secondes. Toutefois, le seul petit défaut demeura une contrebasse trop en retrait, ce qui manqua notamment lors de la reprise du dernier chapitre du morceau. Toutefois, il s’agit d’un simple détail, incapable de gâcher le plaisir pris à être captivé.


Anna Ternheim @ Café de la Danse, Paris 22/02/2012


Après ces montagnes russes à l’intensité grandissante, notre beau duo s’en alla sous de massifs applaudissements. Mais la tristesse ne pouvait nous envahir, car un rappel semblait indispensable. De plus, il aurait été cruel de nous priver de cela !

De très larges sourires inscrits sur nos visages, voilà qu’une Anna hautement reconnaissante nous revient !! Résonne alors le toujours poignant Halfway to fivepoints. A notre grande surprise, Anna recommencera le morceau une seconde fois, n’étant pas pleinement satisfaite de la sonorité de sa guitare. Et oui, et si nous doutions encore, elle demeure une artiste perfectionniste, exigeant la plus grande finesse et la plus délectable des précisions. Ce Halfway to fivepoints fut superbement classique, n’ayant nul besoin d’être agrémenté, comme à chaque fois ai-je envie de dire. En cela, il demeure proche d’un Shoreline.


Anna Ternheim @ Café de la Danse, Paris 22/02/2012


Pour notre plus grand plaisir, Dave vint rejoindre notre belle suédoise avec sa contrebasse, et le couple s’installa vers le fond de la scène, loin de tout micro. A ce moment précis, j’ai en tête ce qui constitue le plus beau morceau de "The night visitor", espérant de toutes mes forces qu’il émerge à cet instant de la soirée. Mes intimes prières auront été exaucées : Black light shines nait. A cappella, Anna et Dave vont interpréter de la plus belle des manières ce morceau d’anthologie, établissant un équilibre parfait entre extrême sensibilité et intensité vocale (car il en faut de la voix pour faire émerger du fond de la scène d’aussi subtiles voix !). Superbe à pleurer, ce Black light shines s’est inscrit en véritable apothéose de cette si sublime soirée, me laissant complètement sidéré, terrassé par l’émotion. Car comment peut-on élever aussi haut une âme humaine avec si peu de notes ? Comment peut-on faire naitre de ses doigts autant de magie ? C’est invraisemblable ce qui se produisit, et Anna m’a une fois de plus prouvé ses talents de fée…


Anna Ternheim @ Café de la Danse, Paris 22/02/2012


Sous des applaudissements encore plus déployés, Anna et Dave s’en allèrent définitivement, laissant une salle vide mais des cœurs emplis…


Anna Ternheim @ Café de la Danse, Paris 22/02/2012


Nous restâmes longtemps dans le Café de la Danse, comme paralysés de douceur. En effet, le final de ce magnifique concert (et plus exactement les quatre derniers morceaux) ont impressionné nos âmes de par cette montée vers les cieux émotionnels. Qu’il fut difficile de revenir sur cette terre et de reposer les pieds sur un sol si froid, surtout après un Black light shines aussi émouvant, transcendant, indescriptible…

Toutefois, aucune tristesse ne s’installait en nos âmes, car nous savions que demain serait à nouveau une autre magnifique nuit en compagnie de notre si belle Anna ainsi que l’ami Dave. Après une durée indéfinie, nous regagnâmes la sortie croisant ce dernier au passage, nous offrant des mots plein de complicité. Quel grand homme ce cher Dave ! Toutefois, nous ne cachions pas une sensible déception de ne pas voir apparaître notre fée suédoise…




Il faisait froid au dehors ce soir-là, car les notes d’Anna n’étaient plus là pour nous emplir. Qui plus est, la vulgarité urbaine nous est apparue brutale après tant de douceur déployée en nos âmes et en nos cœurs. Mais pensons à demain… oui pensons très fort à demain… Serez-vous présents chers lecteurs ? Bien sûr que oui, chers mélomanes…



Anna Ternheim : set-list @ Café de la Danse, Paris 22/02/2012
Set-list Anna Ternheim :

1) Solitary move
2) What remains ?
3) Wedding song
4) Shoreline
5) You mean nothing to me anymore
6) Lorelie-Marie
7) The longer the waiting (The sweeter the kiss)
8) All shadows
9) Ghost of a man
10) God don’t know
11) Walking aimlessly
12) Baby is gone
13) Girl laying down
14) The great divide
15) Let it rain
16) Bow your head


Encore :

17) Halfway to fivepoints
18) Black light shines



Mars 2012,
Rédigé par Vlad Tepes.



Lien vers la date du 23 février du live-report



Anna Ternheim @ Café de la Danse, Paris 22/02/2012



2 commentaires:

  1. Sublime, juste sublime !
    Tu as réussi à me faire revivre ce concert magique et inoubliable.
    Comment ne puis-je pas être d'accord avec toi sur la fin de ton article... ce retour à la vie urbaine si brutal après ces instants de douceur...

    Tu l'as judicieusement souligné, nous avons tous regretté l'absence d'Anna après le concert.

    Quant au contenu à proprement parlé, tu as tout dit et parfaitement retranscris la magie qui flottait dans l'atmosphère.
    Du très bon travail Vlad. Merci !

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    Réponses
    1. Merci beaucoup!! Le plus grand compliment est d'avoir réussi à te faire revivre cette superbe soirée, car vraiment ce concert (ainsi que le suivant) restera longtemps dans ma mémoire de mélomane.
      J'espère vivement qu'Anna reviendra nous faire une petite visite cette année...

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