mardi 22 mai 2012

Anna Ternheim - Live Paris (23/02/2012)



Anna Ternheim

A second night in Paris… when magic takes us so far away...

(par Vlad Tepes)

Lien vers la date du 22 février du live-report




"The Night Visitor" tour
Moment : 23/02/12.
Lieu : Café de la Danse (Paris 11ème).



Anna Ternheim @ Café de la Danse, Paris 23/02/2012



Il fut long, très long même, pour nous remettre de ce 22 février où Anna Ternheim et Dave Ferguson nous auront emporté très loin, vers de douces et émotionnelles sphères (comme vous pouvez le lire et le ressentir juste ici : lien 1er LR). Toutefois, il nous fut impossible de nous priver d’un second soir au Café de la Danse…

C’est donc le cœur déjà marqué par un large sourire que nous arrivons aux alentours des 16h, comme s’il s’agissait d’un pèlerinage. Cela provoquera le sourire des passants réguliers de la ruelle, tout comme des personnes qui y travaillent. Nous aurons également été identifiés par les intervenants du Café de la Danse, nous offrant leur petit sourire en coin… mais pas seulement ! Arrivés depuis peu, nous assisterons comme la veille à l’arrivée de Dave et d’Anna, cette dernière nous souriant elle aussi. La dame nous sondera brièvement sur le ressenti porté sur la prestation de la veille : vous vous doutez des éloges qui furent les nôtres, tout comme l’impatience verbalisée (et non dissimulée !) de nous replacer en position de visiteurs nocturnes. Peu de temps après, nous aurons l’exquis privilège de nous faire offrir deux t-shirts de la tournée par l’ami Dave, exprimant par-là sa gratitude ainsi que celle de sa belle partenaire… pour notre plus large sourire !!



Tout comme la veille, l’attente fut longue et même trop longue avant de pénétrer au sein du Café de la Danse, ayant ouvert ses portes peu après 19h. D’ailleurs, il fallut avant cela remettre à leur juste place un couple de journalistes au parisianisme grotesque, souhaitant faire jouer leur passe-droit pour arriver en tête de file d’attente… sans succès auprès du personnel du Café de la Danse en tous les cas.

Nous revoici donc à l’intérieur de la salle, nous installant juste devant le micro de notre si chère Anna, comme si nous nous installions tranquillement dans notre salon. Le décorum intimiste de la veille resta inchangé, et en dépit de cela nos âmes palpitaient comme s’il s’agissait d’une toute nouvelle artiste sur scène. Cela est somme toute assez logique de par le fait qu’Anna est de ces artistes qui créent dans l’instant, se réinventant au gré du ressenti. Pour le dire autrement, elle ne fait jamais deux fois le même concert, ce qu’elle nous prouvera ce soir...


Anna Ternheim @ Café de la Danse, Paris 23/02/2012


Anna nous revient donc enfin, sous des applaudissements passionnés… de notamment deux mélomanes avertis ! Comme la veille, elle nous introduit cette soirée par un délicat toucher sur sa lampe suspendue : Solitary move renait. L’intimisme est de mise au sein d’une interprétation sensiblement plus sombre à la fine lumière distillée sur album, et les notes se déposent en toute légèreté. Cette guitare est une âme nue qui émerge de l’ombre pour tenter de développer sa forme toute personnelle de luminosité. Le clair/obscur se trouve déjà à l’œuvre, entre cette obscurité du décorum et l’apparente innocence de la mélodie. Anna ou l’éloge du contraste…

L’obscurité se réchauffe quelque peu pour y accueillir le sublimissime What remains ?. Les sensibles réserves qui étaient les miennes par rapport à son interprétation de la veille se seront avérées pertinentes : en ce soir du 23 février, je fus enfin prêt à accueillir en mon âme l’émotion envahissante de ce morceau. Et que dire si ce n’est que la chair de poule m’est apparue sur tout le corps, donnant à ma peau sa dimension la plus fragile et la plus vulnérable. Les larmes montèrent bien vite à mes yeux subjugués, contemplant toute la sensibilité d’Anna. Malgré une interprétation similaire à la version studio, elle se distanciera du micro à chaque refrain (ce mot demeurant peu adapté à la structure même de What remains ?) pour permettre à sa voix de déployer, d’étendre ses ailes délicatement retombées sur nos âmes. Magnifique…


Anna Ternheim @ Café de la Danse, Paris 23/02/2012


Après cette introduction haute en émotion, Anna se mit à nous parler longuement, évoquant son ressenti par rapport à l’enregistrement de "The night visitor" (Die Rider Music, 2012). Nous découvrons ainsi que cet opus aura été accouché dans la douleur malgré ses attentes initiales, lui permettant au final d’aboutir à une œuvre épurée comme elle le souhaitait depuis de nombreuses années. Anna nous parle du terreau géographique où "The night visitor" aura pris vie, à Nashville, en compagnie de Dave Ferguson.

Suite à cette narration, Anna nous offre Wedding song, non présenté cette fois-ci. En effet, la veille au Café de la Danse ce même morceau avait été nommé Troubled mind, confusion qu’Anna avait déjà effectuée par le passé (notamment lors d’une prestation en 2008 à Malmö en Suède). Cela doit probablement être dû à un même contexte de création entre les deux morceaux… du moins cela reste mon hypothèse toute personnelle ! Cette « love song » constituera une ballade nostalgique où Anna aura loisir de pousser sa voix, ce qui à mon sens est assez représentatif de ses débuts, avec cette fougue de grande beauté laissée partiellement dans l’ombre.


Anna Ternheim @ Café de la Danse, Paris 23/02/2012


Puis Anna s’en va rejoindre le piano pour nous servir sur un plateau bordé d’or deux pièces de son illustre passé. La première illustration en fut Shoreline, à la beauté profonde et immaculée comme je le soulignais hier. Anna nous gratifiera par ailleurs d’une petite outro à la tonalité plus sombre, ce qu’elle semble apprécier d’exprimer lorsqu’elle se trouve derrière son piano (en écho à l’interprétation de Girl laying down notamment).


Anna Ternheim @ Café de la Danse, Paris 23/02/2012


Toujours nichée derrière son piano et retrouvant sa fameuse guitare, Anna revint sur le concert de la veille, narrant le conflit qui s’y produisit entre les petits irréductibles souhaitant rester debout dans la fosse et quelques personnes aigries et peu adaptées à un concert (je vous renvoie pour cela au live-report d’hier chers lecteurs !). C’est avec beaucoup d’humour que notre suédoise préférée fit un lien avec ses deux prestations au Café de la Danse, sous forme de petit clin d’œil aux irréductibles gaulois…

Anna en vient d’ailleurs à tenter de nous parler quelques mots en français pour évoquer le titre suivant, placé comme hier à ce stade en forme de chanson à la fois triste et joyeuse. Il s’agit donc d’un moment thématique du concert, même si le titre joué change bel et bien. En effet, Anna nous offre ce soir le très beau I’ll follow you tonight, présenté par l’expression suivante : « to pick somenone up… donc… that’s pretty good. But that’s all ! ». Et dans la continuité de Shoreline, I’ll follow you tonight fut interprété sous cette dimension immaculée, d’une exquise pureté. Les notes s’entrelacèrent les unes dans les autres pour s’inscrire en de belles courbes sonores. Cela m’a quelque peu rendu nostalgique, faisant le lien avec le passage au Café de la Danse d’avril 2009, où ce même morceau avait bénéficié de ce sublime déploiement épuré. Et durant ce temps-là, Dave se glissa sur la scène, s’asseyant confortablement, se servant un petit verre de vin… et contemplant de l’ouïe sa compagne du soir…


Anna Ternheim @ Café de la Danse, Paris 23/02/2012


Après un petit dialogue à la complicité délectable, Dave rejoint pour ce second soir la contrebasse pour interpréter Lorelie-Marie, à mon sens toujours aussi plaisant sur scène.

Mais c’est bel et bien The longer the waiting (The sweeter the kiss) qui intronisera à nouveau l’union mélomaniaque d’Anna et de Dave. D’ailleurs, je me propose de faire silence pour vous laisser pleinement soin de vous plonger dans cette douce onde de notes, au travers de ma première vidéo de ce soir :




Ai-je besoin de plus d’"arguments" pour vous convaincre qu’entendre de telles mélodies deux soirs de suite ne génère jamais (oh combien jamais !) la moindre lassitude ?


Il est à présent temps pour nos hôtes de s’installer confortablement dans leurs fauteuils et nous emporter à nouveau avec un All shadows définitivement rehaussé par l’épreuve du live, comme vous pouvez le voir et l’entendre sur cette seconde vidéo mienne :




Les chœurs de Dave m’avaient tellement transporté la veille que j’en avais interprété une dose excessive d’inédit. En effet, en réécoutant la version studio, je me suis rendu compte que Dave fut très fidèle à celle-ci (les chœurs "studio" étant relativement en second plan). Et c’est avec pertinence qu’ils investissent sur scène le tout premier plan, s’alliant à merveille avec l’interprétation vocale et guitaristique de notre chère Anna. Exquis ! (et ce malgré la petite erreur vocale de Dave, que l’on perçoit assez bien sur la vidéo d’ailleurs !)


Anna Ternheim @ Café de la Danse, Paris 23/02/2012


Dans la continuité vint se greffer Ghost of a man puis God don’t know, la première étant ce soir-là dédiée par Anna aux vieux hommes et aux vieilles guitares. Au feeling relativement similaire à la prestation de la veille, je vous renvoie donc chers lecteurs au live-report en question. De son côté, God don’t know s’est présenté comme la veille en légère tendresse auditive, faisant preuve de malice et de désinvolture.

C’est dans cette continuité que s’est inscrit Walking aimlessly. En guise d’introduction, Anna nous évoquera avoir joué ce titre cette après-midi pour la télévision française (NLDR : Il me semble qu’il s’agisse de l’émission diffusée sur France 24 si mes souvenirs sont exacts). Pardonnez-moi de radoter, mais Walking aimlessly est véritablement superbe en live, animé par un duo exquis de bout en bout, entre la plus haute délicatesse d’Anna et les chœurs typés de Dave. Qu’il est impossible de se lasser d’une telle ballade chers mélomanes !


Anna Ternheim @ Café de la Danse, Paris 23/02/2012


Comme la veille, ce fut au tour de Dave d’investir seul la scène avec le désormais classique Baby is gone emprunté à Jack Clement, Anna restant attentive et confortablement assise dans son fauteuil. Posant sa voix dans un registre à la fois puissant et doux, Dave a brillé par sa simplicité, la guitare servant ses cordes vocales (cela ne vous rappelle-t-il personne ?...). Malgré un style plutôt éloigné de celui traditionnellement développé par Anna, c’est bien en se plongeant dans les paroles que la connexion devient évidente : « Who wants to sing when his baby is gone ? ».


Anna Ternheim @ Café de la Danse, Paris 23/02/2012


Après ce chapitre de lumière, c’est bel et bien à l’obscurité de reprendre ses droits au sein du Café de la Danse. Toutes lampes en sommeil, nous sentions que quelque chose va se passer alors qu’Anna se présentait derrière son piano. Quelque chose de fort… La veille s’était ouvert à nous Girl laying down sous une version étonnante, et ce soir nous sommes passés encore un large cran au-dessus : Terrified nous emporta.




Moi qui suit un adorateur inconditionnel de "Leaving on a mayday" (2008, Universal Music), je fus submergé dès les premières notes. A la douceur de celles-ci vint se poser une voix entière et bouleversante. Et ce n’est pas la légère faute technique d’Anna au piano qui fut capable de rompre une magie si intense (cette erreur semblant même avoir introduit le chapitre suivant du morceau, encore plus profond et émouvant que le précédent…). Et tout comme Girl laying down la veille, Terrified se termina par quelques notes très sombres, comme si l’obscurité se devait de toujours reprendre droit en ces moments d’intense beauté. Voilà une énigme que seule Anna pourrait nous aider à décrypter…


Anna Ternheim @ Café de la Danse, Paris 23/02/2012


Le climat obscur se brisa pour retourner quelques brèves minutes dans la lumière avec The great divide, hommage au regretté Johnny Cash. Le duo formé par Anna et Dave se fit remarquer une nouvelle fois pour une mélodie emplie de style !




L’obscurité avide prit soin de revenir au plus vite, dès les sourds retentissements du métronome : Let it rain surgissait à nouveau.




Malgré l’absence de surprise (en effet, le morceau se trouve identiquement placé dans la set-list), je fus transporté tout comme la veille, voir même plus. En effet, une interprétation aussi déconcertante, aussi audacieuse, n’appelle qu’à en redemander encore et encore. Car comment se lasser de cette voix nue qui émerge du néant tel un voile de fumée ? Comment ne pas demeurer hypnotiser par l’alliance parfaite entre noirceur et lumière ? Quel dosage magnifique et atypique… La contrebasse décharnée de Dave servira parfaitement cette interprétation qui restera dans les annales. Mon seul regret est que Let it rain n’ait pas directement été enchainé à Terrified, ce qui aurait permis un glissement des plus ascendants. Oh exigence quand tu me tiens !...


A ce stade de la soirée, nous ne pouvons pas dire que cette chère Anna nous aura laissé lacunaire d’émotions. En effet, la dame en débordant par tous les pores, elle nous offrit encore un magnifique moment avec le désormais culte Bow your head :




Présenté comme étant le tout dernier morceau de cette nuit, je m’en suis délecté comme il se doit, en renouvelant à Anna mon désir qu’elle revienne en terres parisiennes le plus rapidement possible. Bow your head a jonglé ce soir-là en plein contraste, entre obscurité et lumière, entre puissance vocale et douceur. Ce morceau fait définitivement partie de ceux où l’alliance entre Anna et Dave trouve un équilibre quasi parfait. Le seul petit défaut fut celui de la veille, à savoir une contrebasse qui aurait méritée d’être plus mise en relief. Mais je continue de pinailler car le plaisir est resté intact !


Et voici nos hôtes s’en allant… pour n’en revenir que plus vite ! En effet, Anna réapparait rapidement derrière son piano pour placer le fantomatique Girl laying down :




Je ne m’en lasse pas, car cette interprétation assombrie transcende littéralement la version studio, lui faisant gagner en profondeur.


Anna Ternheim @ Café de la Danse, Paris 23/02/2012


Anna et Dave s’installe alors en fond de scène, le Mr pointant en air interrogatif nos appareils photo. Anna lui rétorquera que nous filmons du fait qu’il possède une très belle chemise, ce qui évidemment le rendra hilare… et nous aussi ! Mais mon cœur palpite et se décompose au sein de cette attente. Car je sais pertinemment quelle superbe entité va suivre, celle qui m’aura bouleversé et remué au plus profond de moi-même la veille. Suis-je contraint de vous nommer Black light shines ?




Ce final à cappella renouvelle la tradition amorcée lors la dernière tournée de 2009 avec Summer rain, interprétée des seules voix. Véritable tour de force émotionnel et appuyé par une lumière crépusculaire, la Beauté mise en note se déroula, subjuguant nos âmes comme si nous venions de découvrir Black light shines pour la toute première fois. L’émotion reste chaque fois intacte, générée par deux musiciens d’exception, dans une dévotion totale à leur Art. Je ne peux rien dire de plus, si ce n’est le désir mien de me laisser bercer par cette mélodie jusqu’à mes vieux jours, tellement il demeure impossible de s’en lasser ou même de s’y habituer…

Anna et Dave s’en vont, nous laissant dans une infinie tristesse. Mais notre fée suédoise semble avoir entendu et ressenti notre émotion, revenant une ultime fois sur scène, uniquement accompagnée par sa guitare. Le suspense reste entier, jusqu’à ce que nous découvrions les premières notes de My secret :




Baignée dans l’électricité plus que palpable de l’audience, Anna va nous interpréter cette vieille pièce comme il se doit, de manière épurée et sobre. Très fidèle à la version d’origine, ce fut un réel plaisir que de se laisser bercer de nostalgie, présageant d’une difficile séparation à venir...

Car voilà, les dernières notes de My secret se meurent déjà, et notre si belle Anna nous laisse sous les ovations d’un public conquis. Nos âmes à genoux devant la dame, elle ne nous reviendra plus ce soir…


Anna Ternheim @ Café de la Danse, Paris 23/02/2012


Ce second soir en compagnie d’Anna et de Dave fut une fois de plus riche en émotions. Rationnellement, nous pourrions penser que d’entendre deux soirs de suite une set-list dans sa grande majorité identique aurait été un problème, ce qui ne fut nullement le cas ! En effet, il y a d’une part assez de surprises de taille pour que le mélomane n’ait point le sentiment d’assister à la même prestation. D’autre part, l’interprétation possède nombre conséquent de subtilités, bien assez pour qu’elles se répartissent allègrement sur deux soirées. En effet, certaines notes prennent plus de relief à un moment donné, captés par la magie de l’instant. Car il s’agit bien là d’instant, à savoir que le concert ne s’anticipe pas (et je parle bien là dans la démarche d’Anna et de Dave) mais se vit bel et bien au moment où les notes sont prêtes à exister au dehors. Malgré une mise en scène rodée (mais jamais routinière), Anna et Dave ont su conserver une spontanéité évidente, que ce soit dans l’interprétation des morceaux ou dans leurs échanges.

Cette configuration demeure assez atypique par rapport à la tournée précédente (alors avec un line-up assez élargi), mais elle n’en demeure pas moins délicieuse. Elle rend parfaitement hommage à ce qui constitue la nature même de "The night visitor", à savoir un disque épuré et volontairement simple. De plus, précisons qu’avoir Dave Ferguson sur toute une tournée en dehors des Etats-Unis relève quasiment de l’exploit, risquant de ne plus jamais se reproduire. Il fallait donc bien au minimum deux soirées pour cela !

Et que dire d’Anna qui demeure toujours extrêmement touchante dans son approche de la musique, entière et dévouée. C’est bien pour cela qu’un certain nombre de ses amateurs possède cette même démarche (suivez mon regard…). Et même lorsqu’elle commet une petite erreur technique ci ou là, rien ne rejaillit sur la qualité intrinsèque de son Art, comme préservé de tout ce qui l’entoure. Superbe fut une fois de plus sa prestation, ou devrais-je dire ses prestations. Ce qui est également magnifique à observer, c’est qu’elle sait s’exprimer aussi bien en groupe constitué (comme en 2009 par exemple) ou bien en configuration intimiste comme en ce février 2012.


Anna Ternheim @ Café de la Danse, Paris 23/02/2012


Ces deux soirées resteront à jamais gravées en mon esprit, m’ayant transporté au-delà de tout ce à quoi je pouvais m’attendre.





… ou quand une fée suédoise insuffle sa magie au travers d’étoiles de notes et de mots…



Anna Ternheim @ Café de la Danse, Paris 23/02/2012


Cette set-list (servant de support aux deux soirs au Café de la Danse) fut signée par Dave et Anna. Les annotations sont celles de cette dernière, mentionnant la set-list exacte du second soir. Précisons à ce titre que la dame a effectué une petite omission en ne barrant pas Today is a good day qui ne fut joué aucun des deux soirs !


Set-list Anna Ternheim :

1) Solitary move
2) What remains ?
3) Wedding song
4) Shoreline
5) I’ll follow you tonight
6) Lorelie-Marie
7) The longer the waiting (The sweeter the kiss)
8) All shadows
9) Ghost of a man
10) God don’t know
11) Walking aimlessly
12) Baby is gone
13) Terrified
14) The great divide
15) Let it rain
16) Bow your head


Encore(1) :

17) Girl laying down
18) Black light shines


Encore(2) :

19) My secret



Mars/Avril/Mai 2012,
Rédigé par Vlad Tepes.



Lien vers la date du 22 février du live-report



Anna Ternheim @ Café de la Danse, Paris 23/02/2012



2 commentaires:

  1. Aaaaah, les moments privilégiés que tu passes avec Anna me rendront toujours aussi jaloux ! :)

    Que dire, hormis que j'ai encore frissonné à te lire ! Chaque mot est choisi avec une telle justesse, c'est déconcertant !

    J'ai vraiment raté quelque chose. Rien que pour "I'll follow you", que j'adore...
    Tu sais, quand on est fan, assister deux fois à un concert avec une set-list pratiquement identique n'est pas un problème.
    Surtout qu'Anna n'est pas très connue chez nous, les concerts sont donc particulièrement intimistes, ainsi nous ne sommes jamais lassés de la voir.

    Pouvoir profiter de son art tout en étant à 1,50m d'elle, c'est un véritable plaisir.

    Vraiment, j'ai hâte de la revoir !
    Un grand merci pour ton excellent travail, on sent que ta ferveur est réelle et sincère, et ça fait plaisir !

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    Réponses
    1. Ce n'est pas le but bien entendu, mais je te comprends! La set-list a pu faire un petit tour backstage grâce à un des gars de la salle qui nous a offert ce cadeau, voyant que nous avions fait le pied de grue les deux jours en arrivant de très nombreuses heures avant tout le monde. Et quand il est revenu avec ce magnifique cadeau, je n'y croyais pas... surtout qu'il y a dessus un petit clin d'oeil par rapport à un mot glissé ce soir-là durant le show.

      Chaque mot doit être soupesé, même si cela demande du coup bien plus de temps pour la réalisation. Et c'est peut-être pour ça que tu as frissonné (quel sacré compliment au passage!).

      Anna en concert c'est magnifique eu pur de bout en bout... on en redemande!!!

      Je t'en prie car c'est un plaisir que cela te touche mec!

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