Mistur / Carach Angren / Vreid
Emotions fortes...
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"Fire Walk With Me" European Tour Vol.1
Moment : 22/09/12.
Lieu : Glaz'Art (Paris 19ème).
Moment : 22/09/12.
Lieu : Glaz'Art (Paris 19ème).
Texte : Lucy Dayrone.
Photos et vidéos : Metallic. Traduction : Clara Westenra. |
J’ai longtemps attendu ce concert, étant une invétérée fan de Carach Angren, mais également pour découvrir Mistur, que je ne connaissais pas encore… Vreid sera le grand absent de mon impatience car mon agenda ne me permettait pas de rester jusqu’à ce troisième groupe, hélas.
Réaction inattendue.
Placée sur le devant gauche de la scène, les premières notes que Mistur a envoyé au public dans un souffle de son m’ont percuté l’âme. Cela peut sembler trop profond, voir exagéré, mais je le dis sans honte : j’ai versé une larme dés le premier titre, le cœur débordant de ravissement.
Je n’avais écouté de Mistur qu’une chanson sur YouTube, de leur album à venir, intitulée The Sight, mais pas plus, pour me faire une idée directement sur scène. Quelle ne fut donc pas ma surprise de me prendre dans les oreilles un des meilleurs sons qu’il m’ait été donné d’entendre !
Les six membres du groupe jouaient avec tant de passion, interprétant des musiques si fortes que l’émotion était forcément communicative. D’ailleurs à la seconde guitare, Strom, de Vreid et à la basse, Ole Hartvigsen, de Kampfar. Pour la petite info utile, Espen, aux claviers de Mistur est le frère de Strom : la ressemblance est présente dans les traits mais aussi dans la façon de jouer…
Alors que l’intro du premier titre touchait à sa fin, Oliver, le nouveau chanteur du groupe depuis 2011, est arrivé sur scène comme un visiteur, bière en main, puis attrapant le micro a poussé un cri guttural déroutant. Comme je ne connaissais rien du groupe alors, j’ai d’abord cru à un fan, avant de comprendre que j’allais en prendre pour mon ticket ! Car en effet, Oliver a une voix somme toute commune au black metal mais ses variations ont quelque chose de fantastique.
Plus encore fantastique, ce rythme imperméable à l’ennui, qui bouscule et invite au headbang sans plus se soucier de ses cervicales. A mon plus grand bonheur, Mistur a joué la toute nouvelle chanson The Sight, que j’ai reconnue sans le moindre mal, car s’il est une chose merveilleuse dans leur musique, c’est de reconnaître parmi des milliards de mélodies, celle qui leur appartient. Ils ont leur personnalité, leur force de caractère qu’ils versent dans le groupe, créant ainsi une superbe entité musicale…
Dieu que ce fut fort et bon !
Rois de la hantise, poètes du macabre, Carach Angren jouera ce soir là divers titres de leurs divers albums qui, chacun portant un concept différent, donnera une set-list un peu bancale. Ainsi nous aurons pu retrouver de nombreux titres du dernier album "Where The Corpses Sink Forever", quelques titres de "Lammendam" ou encore "Death Came Through A Fantom Ship" et seulement un titre de "Ethereal Veiled Existence", à savoir le très célèbre The Ghost Of Raynham Hall qui clôturera la set-list.
Les membres ont placés leurs instruments en prenant le temps de faire quelques réglages de dernière minute, mais pas suffisamment car Seregor, le chanteur, demandera après le second titre (hors intro) une petite modification. En effet, pour le très excellent Lingering In An Himprint Haunting, je n’ai entendu de la guitare que du bruit, absolument rien des claviers à mon grand damne mais alors la batterie, on entendait qu’elle ! Namtar a un vrai don pour ce qui est de frapper ses caisses mais là, c’était vraiment assourdissant. Heureusement après ce réglage, tout est rentré dans l’ordre, sauf pour les claviers d’Ardek : impossible d’en capter leur si belle substance.
Les titres ont défilés comme un train, trop vite, beaucoup trop vite… La prestation a été belle, sur une si petite scène, et les membres une fois le visage peint n’ont plus rien d’humains. Ils deviennent représentants des poltergeists, contant le surnaturel avec un art parfait. Seregor joue son rôle sans la moindre faille, passionné, habité par les mots, articulant aussi bien qu’en studio pour transmettre ses histoires à des fans conquis. Car il y avait là votre dévouée, mais aussi des membres de la fan page France Facebook de Carach Angren, et d’autres plus discrets, tout aussi conquis. Hélas, j’ai pu lire sur d’autres reports de concert que le spectacle fut froid ou encore que Seregor tournait sous coke. Mon dieu, que ne faut-il pas lire de la part de spectateurs qui parlent sans rien connaître du groupe, de leur concept, et donc sans avoir compris ce que le chanteur désirait transmettre par ses mouvements saccadés, ses grands yeux fixes… J’utiliserai donc cet espace pour transmettre à ces piètres rapporteurs ma plus profonde indignation.
Concernant la set-list, j’ai trouvé dommage qu’il n’y ait pas eu le très bon titre The Funerary Dirge of a Violinist, qui aurait pu aisément remplacer General Nightmare. En effet, je pense que cette chanson, bercée d’instruments à cordes orchestrés par le très talentueux Ardek, aurait été d’une cruelle douceur en plein milieu du set, et nous aurions pu nous régaler de la voix clair de Seregor, un petit instant… Mais peut-être que ce titre est trop profond pour plaire aux masses, du moins c’est ce que j’ai pu comprendre en lisant quelques chroniques de l’album. Pour moi c’est un drame musical parfait mais j’y reviendrai, dans ma prochaine chronique de ce tout dernier album.
J’ai vibré autant que possible, tentant de capturer en moi tous ces sons live, troquant contre l’émoi un peu de mon âme pour ces faiseurs de mots et de mort…
Ce concert fut l’un des meilleurs auquel j’ai pu assister jusque là, mais j’étais navrée de voir que la salle était très clairsemée pour un samedi soir, avec très peu de public. Toutefois, il fut de qualité car Mistur a reçu un très bel accueil et Carach Angren a pu offrir à de véritables fans une présence mémorable.
Réaction inattendue.
Placée sur le devant gauche de la scène, les premières notes que Mistur a envoyé au public dans un souffle de son m’ont percuté l’âme. Cela peut sembler trop profond, voir exagéré, mais je le dis sans honte : j’ai versé une larme dés le premier titre, le cœur débordant de ravissement.
Je n’avais écouté de Mistur qu’une chanson sur YouTube, de leur album à venir, intitulée The Sight, mais pas plus, pour me faire une idée directement sur scène. Quelle ne fut donc pas ma surprise de me prendre dans les oreilles un des meilleurs sons qu’il m’ait été donné d’entendre !
Les six membres du groupe jouaient avec tant de passion, interprétant des musiques si fortes que l’émotion était forcément communicative. D’ailleurs à la seconde guitare, Strom, de Vreid et à la basse, Ole Hartvigsen, de Kampfar. Pour la petite info utile, Espen, aux claviers de Mistur est le frère de Strom : la ressemblance est présente dans les traits mais aussi dans la façon de jouer…
Alors que l’intro du premier titre touchait à sa fin, Oliver, le nouveau chanteur du groupe depuis 2011, est arrivé sur scène comme un visiteur, bière en main, puis attrapant le micro a poussé un cri guttural déroutant. Comme je ne connaissais rien du groupe alors, j’ai d’abord cru à un fan, avant de comprendre que j’allais en prendre pour mon ticket ! Car en effet, Oliver a une voix somme toute commune au black metal mais ses variations ont quelque chose de fantastique.
Plus encore fantastique, ce rythme imperméable à l’ennui, qui bouscule et invite au headbang sans plus se soucier de ses cervicales. A mon plus grand bonheur, Mistur a joué la toute nouvelle chanson The Sight, que j’ai reconnue sans le moindre mal, car s’il est une chose merveilleuse dans leur musique, c’est de reconnaître parmi des milliards de mélodies, celle qui leur appartient. Ils ont leur personnalité, leur force de caractère qu’ils versent dans le groupe, créant ainsi une superbe entité musicale…
Dieu que ce fut fort et bon !
Set-list Mistur :
1) Mistur
2) Armod
3) Skuld
4) Slaget
5) The Sight
1) Mistur
2) Armod
3) Skuld
4) Slaget
5) The Sight
Rois de la hantise, poètes du macabre, Carach Angren jouera ce soir là divers titres de leurs divers albums qui, chacun portant un concept différent, donnera une set-list un peu bancale. Ainsi nous aurons pu retrouver de nombreux titres du dernier album "Where The Corpses Sink Forever", quelques titres de "Lammendam" ou encore "Death Came Through A Fantom Ship" et seulement un titre de "Ethereal Veiled Existence", à savoir le très célèbre The Ghost Of Raynham Hall qui clôturera la set-list.
Les membres ont placés leurs instruments en prenant le temps de faire quelques réglages de dernière minute, mais pas suffisamment car Seregor, le chanteur, demandera après le second titre (hors intro) une petite modification. En effet, pour le très excellent Lingering In An Himprint Haunting, je n’ai entendu de la guitare que du bruit, absolument rien des claviers à mon grand damne mais alors la batterie, on entendait qu’elle ! Namtar a un vrai don pour ce qui est de frapper ses caisses mais là, c’était vraiment assourdissant. Heureusement après ce réglage, tout est rentré dans l’ordre, sauf pour les claviers d’Ardek : impossible d’en capter leur si belle substance.
Les titres ont défilés comme un train, trop vite, beaucoup trop vite… La prestation a été belle, sur une si petite scène, et les membres une fois le visage peint n’ont plus rien d’humains. Ils deviennent représentants des poltergeists, contant le surnaturel avec un art parfait. Seregor joue son rôle sans la moindre faille, passionné, habité par les mots, articulant aussi bien qu’en studio pour transmettre ses histoires à des fans conquis. Car il y avait là votre dévouée, mais aussi des membres de la fan page France Facebook de Carach Angren, et d’autres plus discrets, tout aussi conquis. Hélas, j’ai pu lire sur d’autres reports de concert que le spectacle fut froid ou encore que Seregor tournait sous coke. Mon dieu, que ne faut-il pas lire de la part de spectateurs qui parlent sans rien connaître du groupe, de leur concept, et donc sans avoir compris ce que le chanteur désirait transmettre par ses mouvements saccadés, ses grands yeux fixes… J’utiliserai donc cet espace pour transmettre à ces piètres rapporteurs ma plus profonde indignation.
Concernant la set-list, j’ai trouvé dommage qu’il n’y ait pas eu le très bon titre The Funerary Dirge of a Violinist, qui aurait pu aisément remplacer General Nightmare. En effet, je pense que cette chanson, bercée d’instruments à cordes orchestrés par le très talentueux Ardek, aurait été d’une cruelle douceur en plein milieu du set, et nous aurions pu nous régaler de la voix clair de Seregor, un petit instant… Mais peut-être que ce titre est trop profond pour plaire aux masses, du moins c’est ce que j’ai pu comprendre en lisant quelques chroniques de l’album. Pour moi c’est un drame musical parfait mais j’y reviendrai, dans ma prochaine chronique de ce tout dernier album.
J’ai vibré autant que possible, tentant de capturer en moi tous ces sons live, troquant contre l’émoi un peu de mon âme pour ces faiseurs de mots et de mort…
Set-list Carach Angren :
1) An Ominous Recording
2) Lingering in an Imprint Haunting
3) The Sighting is a Portent of Doom
4) Haunting Echoes From the Seventeenth Century
5) Bitte Tötet Mich
6) Bloodstains on the Captain's Log
7) The Carriage Wheel Murder
8) Spectral Infantry Battalions
9) General Nightmare
10) The Ghost of Raynham Hall
1) An Ominous Recording
2) Lingering in an Imprint Haunting
3) The Sighting is a Portent of Doom
4) Haunting Echoes From the Seventeenth Century
5) Bitte Tötet Mich
6) Bloodstains on the Captain's Log
7) The Carriage Wheel Murder
8) Spectral Infantry Battalions
9) General Nightmare
10) The Ghost of Raynham Hall
Ce concert fut l’un des meilleurs auquel j’ai pu assister jusque là, mais j’étais navrée de voir que la salle était très clairsemée pour un samedi soir, avec très peu de public. Toutefois, il fut de qualité car Mistur a reçu un très bel accueil et Carach Angren a pu offrir à de véritables fans une présence mémorable.
Septembre 2012,
Rédigé par Lucy Dayrone.
Rédigé par Lucy Dayrone.
Mistur / Carach Angren / Vreid
Powerful emotions...
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Text : Lucy Dayrone.
Photos and videos : Metallic.
Photos and videos : Metallic.
"Fire Walk With Me" European Tour Vol.1
Date : 22/09/12.
Place : Glaz'Art (Paris 19ème).
Date : 22/09/12.
Place : Glaz'Art (Paris 19ème).
I had been looking forward to this concert for a long time, since I’m a die-hard fan of Carach Angren, but also because I would discover Mistur, whom I was not yet familiar with at the time… Unfortunately, I was unable to see Vreid because my schedule did not allow me to stay until the third group’s performance.
Unexpected reaction.
Coming from the left part of the stage, the first notes which Mistur sent out to the audience immediately collided against my soul. Now this might seem too exaggerated, but I’ll say it without being ashamed: I actually shed a tear when the first track started, my heart overflowing with delight.
I hadn’t listened to Mistur except for one song on YouTube, from their upcoming album, entitled The Sight, but no more to give me an idea of how they would sound live. How surprised I was that my ears were given some of the best tunes to take in!
The six band members played with so much passion, interpreting the music with so much power, that the emotion was inevitably contagious. Moreover, at the second guitar was Strom, from Vreid, and at the bass, Ole Hartvigsen from Kampfar. A bit of useful information: Espen, who plays keyboards in Mistur, is the brother of Strom: the resemblance is evident not only in the physical features but also in the manner of playing…
As the intro of the first track came to an end, Oliver, the new singer of the band since 2011, arrived onstage as a visitor, beer in hand, then grabbing the microphone and uttering a disturbing guttural scream. Since I knew nothing of the group at the time, I thought at first that he was a fan, before realizing that I was going to get to hear it for my ticket! Because indeed, Oliver has a common black metal voice, but the vocal variations he makes are fantastic..
Even more fantastic was this rhythm, which is never boring but shakes you up and tempts you to bang your head so hard that you stop caring about your cervical vertebrae. To my great pleasure, Mistur played their brand-new song The Sight, which I immediately recognized; because if there is one wonderful thing about their music, it is that you can recognize among billions of melodies one that belongs to them. They have their unique personality, their strength of character which they pour into the group, thus creating a magnificent musical entity…
God, it was powerful and good !
Kings of dread and poets of the macabre, Carach Angren, played that evening several titles from several of their albums, which, each having a different concept, made for quite an unstable set-list. So we were able to find numerous tracks from their latest album "Where The Corpses Sink Forever", some titles of "Lammendam" or even "Death Came Through A Phantom Ship" and only one track from "Ethereal Veiled Existence”, namely the very famous The Ghost Of Raynham Hall which concluded the set-list.
The members first placed their instruments aside and took the time to make some last-minute regulations, but apparently not enough, because Seregor, the singer, asked for a minor modification after the second song (following the intro). Indeed, much to my annoyance, throughout the very excellent Lingering In An Imprint Haunting, I could hardly hear the guitar except for some noise, and absolutely nothing of the keyboards; but instead we heard only the drums! Namtar has a real gift for hitting his drums but in this case it was really deafening. Fortunately, after this regulation, everything was back to normal, except for Ardek’s keys: it continued to remain impossible to hear their so beautiful substance.
The tracks passed, like a train: too fast, far too fast… The performance was beautiful, despite the very small stage, and the members’ painted faces seemed to have nothing human about them. They became representatives of poltergeists, telling tales of the supernatural with artistic perfection. Seregor plays his role without the slightest fault, enthusiastically, inhabited by the lyrics, articulating just as well as in the studio, in order to convey his stories to conquered fans. Because not only was yours truly present, but also members of the Carach Angren Facebook fan page France, and more inconspicuous others, also sold. Regrettably, I was able to read in some other people’s live reports that the show was cold or even that Seregor must have been doing coke. My god, what stuff have I read by reviewers who speak without knowing anything about the band, its concept, and without having understood what the singer intended to convey with his jerky movements and staring wide eyes… I shall thus make use of this space to express my most profound indignation towards these pitiful and deplorable reviewers.
Regarding the set list, I found it a pity that the band didn’t play the very good song The Funerary Dirge of a Violinist, which could have easily replaced General Nightmare. Indeed, I think that this song, filled with stringed instruments orchestrated by the very talented Ardek, could have functioned as a cruel sweetness in the middle of the set, and we would have been able to relish Seregor’s clean vocals for a very brief moment… But maybe this track is too profound to be able to please the masses, at least this is the impression I got from reading some reviews of their latest album. For me, it is like a perfect piece of musical theatre, but I shall return to that in my next review of the entire album.
I was captivated to the greatest degree, trying to capture in me all these sounds, trading a part of my soul for the emotion, for these creators of words and of death…
This concert was one of the best I was able to attend until now, but I was saddened to see that the audience was very sparse for a Saturday evening. Nevertheless, it was a concert of quality because Mistur received a very warm welcome and Carach Angren was able to offer to their fans a memorable presence.
Unexpected reaction.
Coming from the left part of the stage, the first notes which Mistur sent out to the audience immediately collided against my soul. Now this might seem too exaggerated, but I’ll say it without being ashamed: I actually shed a tear when the first track started, my heart overflowing with delight.
I hadn’t listened to Mistur except for one song on YouTube, from their upcoming album, entitled The Sight, but no more to give me an idea of how they would sound live. How surprised I was that my ears were given some of the best tunes to take in!
The six band members played with so much passion, interpreting the music with so much power, that the emotion was inevitably contagious. Moreover, at the second guitar was Strom, from Vreid, and at the bass, Ole Hartvigsen from Kampfar. A bit of useful information: Espen, who plays keyboards in Mistur, is the brother of Strom: the resemblance is evident not only in the physical features but also in the manner of playing…
As the intro of the first track came to an end, Oliver, the new singer of the band since 2011, arrived onstage as a visitor, beer in hand, then grabbing the microphone and uttering a disturbing guttural scream. Since I knew nothing of the group at the time, I thought at first that he was a fan, before realizing that I was going to get to hear it for my ticket! Because indeed, Oliver has a common black metal voice, but the vocal variations he makes are fantastic..
Even more fantastic was this rhythm, which is never boring but shakes you up and tempts you to bang your head so hard that you stop caring about your cervical vertebrae. To my great pleasure, Mistur played their brand-new song The Sight, which I immediately recognized; because if there is one wonderful thing about their music, it is that you can recognize among billions of melodies one that belongs to them. They have their unique personality, their strength of character which they pour into the group, thus creating a magnificent musical entity…
God, it was powerful and good !
Set-list Mistur :
1) Mistur
2) Armod
3) Skuld
4) Slaget
5) The Sight
1) Mistur
2) Armod
3) Skuld
4) Slaget
5) The Sight
Kings of dread and poets of the macabre, Carach Angren, played that evening several titles from several of their albums, which, each having a different concept, made for quite an unstable set-list. So we were able to find numerous tracks from their latest album "Where The Corpses Sink Forever", some titles of "Lammendam" or even "Death Came Through A Phantom Ship" and only one track from "Ethereal Veiled Existence”, namely the very famous The Ghost Of Raynham Hall which concluded the set-list.
The members first placed their instruments aside and took the time to make some last-minute regulations, but apparently not enough, because Seregor, the singer, asked for a minor modification after the second song (following the intro). Indeed, much to my annoyance, throughout the very excellent Lingering In An Imprint Haunting, I could hardly hear the guitar except for some noise, and absolutely nothing of the keyboards; but instead we heard only the drums! Namtar has a real gift for hitting his drums but in this case it was really deafening. Fortunately, after this regulation, everything was back to normal, except for Ardek’s keys: it continued to remain impossible to hear their so beautiful substance.
The tracks passed, like a train: too fast, far too fast… The performance was beautiful, despite the very small stage, and the members’ painted faces seemed to have nothing human about them. They became representatives of poltergeists, telling tales of the supernatural with artistic perfection. Seregor plays his role without the slightest fault, enthusiastically, inhabited by the lyrics, articulating just as well as in the studio, in order to convey his stories to conquered fans. Because not only was yours truly present, but also members of the Carach Angren Facebook fan page France, and more inconspicuous others, also sold. Regrettably, I was able to read in some other people’s live reports that the show was cold or even that Seregor must have been doing coke. My god, what stuff have I read by reviewers who speak without knowing anything about the band, its concept, and without having understood what the singer intended to convey with his jerky movements and staring wide eyes… I shall thus make use of this space to express my most profound indignation towards these pitiful and deplorable reviewers.
Regarding the set list, I found it a pity that the band didn’t play the very good song The Funerary Dirge of a Violinist, which could have easily replaced General Nightmare. Indeed, I think that this song, filled with stringed instruments orchestrated by the very talented Ardek, could have functioned as a cruel sweetness in the middle of the set, and we would have been able to relish Seregor’s clean vocals for a very brief moment… But maybe this track is too profound to be able to please the masses, at least this is the impression I got from reading some reviews of their latest album. For me, it is like a perfect piece of musical theatre, but I shall return to that in my next review of the entire album.
I was captivated to the greatest degree, trying to capture in me all these sounds, trading a part of my soul for the emotion, for these creators of words and of death…
Set-list Carach Angren :
1) An Ominous Recording
2) Lingering in an Imprint Haunting
3) The Sighting is a Portent of Doom
4) Haunting Echoes From the Seventeenth Century
5) Bitte Tötet Mich
6) Bloodstains on the Captain's Log
7) The Carriage Wheel Murder
8) Spectral Infantry Battalions
9) General Nightmare
10) The Ghost of Raynham Hall
1) An Ominous Recording
2) Lingering in an Imprint Haunting
3) The Sighting is a Portent of Doom
4) Haunting Echoes From the Seventeenth Century
5) Bitte Tötet Mich
6) Bloodstains on the Captain's Log
7) The Carriage Wheel Murder
8) Spectral Infantry Battalions
9) General Nightmare
10) The Ghost of Raynham Hall
This concert was one of the best I was able to attend until now, but I was saddened to see that the audience was very sparse for a Saturday evening. Nevertheless, it was a concert of quality because Mistur received a very warm welcome and Carach Angren was able to offer to their fans a memorable presence.
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