(Par Gabriel Leroy)
Parution : | Format : | Label : | Univers : | Pays : |
27 avril 2012 | LP | Napalm Records | Heavy | Royaume-Uni |
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Line-up :
Jill Janus : Chant. Ian Alden : Guitare. Blake Meahl : Guitare. Eric Harris : Basse. Carl Wierzbicky : Batterie. |
Membres additionnels :
Aucun. |
« La musique est une illusion qui rachète toutes les autres » disent certains.
Je soupçonnais le premier single Height of Swords et son ébouriffante surenchère vocale d’être un bien beau coup de bluff. Et ce n’est donc pas sans une certaine méfiance que j’ai attendu du groupe Huntress qu’il révèle ses autres cartes.
Ce clan américain, nouvellement arrivé sous l’aile de Napalm Records, ne fait pas dans la finesse de l’art. Si la promo du groupe, bourrée de clichés, frise le ridicule, qu’en est-il de leur musique ? Disons-le d’emblée elle est surtout totalement convenue. On la classera dans le rayon « heavy » avec une petite étiquette « un brin thrash » sur la tranche.
Au-delà de sa forme sans surprise, elle laisse l’impression d’être servie « crue » , comment dire, d’avoir ce côté ingrat des musiques qu’il faut entendre de nombreuses fois avant d’être vraiment apprivoisé. Pourtant non, même après plusieurs écoutes, la recette ne s’avère pas vraiment révélatrice, en tout cas musicalement parlant. Elle n’est cependant pas écœurante non plus. Et si les partitions sont plutôt faciles et manquent de recherche mélodique, le tout est cohérent et efficace, étrangement on digère plutôt bien cette aridité tant l’investissement vocal et l’énergie du groupe sont bons. Dans ce paysage artistique plutôt désertique, le manque d’originalité et de profondeur est compensé par l’engagement du groupe. Ils y croient à fond, les bougres, et cela leur donne selon moi une sorte de légitimité. Ils se font plaisir et c’est assez communicatif.
Je soupçonnais le premier single Height of Swords et son ébouriffante surenchère vocale d’être un bien beau coup de bluff. Et ce n’est donc pas sans une certaine méfiance que j’ai attendu du groupe Huntress qu’il révèle ses autres cartes.
Ce clan américain, nouvellement arrivé sous l’aile de Napalm Records, ne fait pas dans la finesse de l’art. Si la promo du groupe, bourrée de clichés, frise le ridicule, qu’en est-il de leur musique ? Disons-le d’emblée elle est surtout totalement convenue. On la classera dans le rayon « heavy » avec une petite étiquette « un brin thrash » sur la tranche.
Au-delà de sa forme sans surprise, elle laisse l’impression d’être servie « crue » , comment dire, d’avoir ce côté ingrat des musiques qu’il faut entendre de nombreuses fois avant d’être vraiment apprivoisé. Pourtant non, même après plusieurs écoutes, la recette ne s’avère pas vraiment révélatrice, en tout cas musicalement parlant. Elle n’est cependant pas écœurante non plus. Et si les partitions sont plutôt faciles et manquent de recherche mélodique, le tout est cohérent et efficace, étrangement on digère plutôt bien cette aridité tant l’investissement vocal et l’énergie du groupe sont bons. Dans ce paysage artistique plutôt désertique, le manque d’originalité et de profondeur est compensé par l’engagement du groupe. Ils y croient à fond, les bougres, et cela leur donne selon moi une sorte de légitimité. Ils se font plaisir et c’est assez communicatif.