Rock Knights Festival 2012
La guitare et le glaive...
(Par Stephane Rip)
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Moment : 24 et 25/08/12.
Lieu : Domaine de Gaillac, plateau du Larzac (Sauclières, France).
Lieu : Domaine de Gaillac, plateau du Larzac (Sauclières, France).
Groupes :
| Pat Mc Manus | Saga | The Jim Jones Revue |
| Kilmara | Paul Di’Anno | Blaze Bayley |
| Uli Jon Roth |
Lorsqu'un fan d’Iron Maiden comme moi apprend que sur la même scène et le même jour, Paul Di’Anno et Blaze Bayley vont se produire, il va s'en dire que c'est presque une obligation pour moi d'y être.
Me voilà donc en route en direction du plateau du Larzac pour le Rock Knights 2012. Comme l'indique le nom du festival, les chevaliers et autres templiers sont aussi de la partie, car il faut savoir que bien avant que le Larzac ne soit symbole des luttes populaires, du XIIe au XIVe siècle l'Ordre du Temple puis celui des Hospitaliers ont développé des villages. Aujourd'hui cinq lieux médiévaux témoignent de leur présence, la commune de la Couvertoirade en fait partie et se trouve à seulement 5 kms du festival.
Il faut s'enfoncer d'environ 5 kms sur le plateau pour trouver le Domaine de Gaillac, un centre équestre isolé sur le causse. Ce qui marque en arrivant, c'est le calme et la beauté environnante. Seul le bruit caractéristique d'un moteur de Harley vient parfois troubler le chant des cigales. Il est environ 15 h, et on a beau être sur un plateau, le soleil est bien là et il cogne. Une petite bière bien fraîche va faire le plus grand bien.
Je suis accueilli par Guillaume qui malgré le fait d'être au four et au moulin prend le temps de me présenter les lieux et quelques bénévoles. L'ambiance est familiale, tout le monde ou presque se connaît. L’organisation est bien en place il faut le souligner, la scène est d'une taille bien plus que convenable et la zone publique avec sa largeur est vraiment spacieuse. J'ai un petit peu regretté au moment de monter ma tente de devoir trouver 3/4 mètres carrés sans crotte de chevaux, mais bon dans un domaine équestre de 800 hectares, il fallait s'y attendre... et puis Rock’n’roll ce n'est pas si grave, il n'y pas vraiment d’odeur désagréable et de toute façon, je suis déjà en train de boire une bière avec mes voisins fraîchement arrivés de Toulouse.
Avant de partir en direction des concerts, je fais un dernier check de mon matériel et j'ai la mauvaise surprise de voir que mon deuxième appareil "d'appui" (comme j'aime à l'appeler) ne s'allume plus ; il marchait pourtant très bien avant mon départ.
Bon, pas de panique, il me reste le principal, je vais certes manquer de place sur ce que j'avais prévu initialement mais il faut bien s'adapter, il est bientôt 19h, les concerts vont commencer...
Il s'agit de Pat McManus qui ouvre les festivités, surnommé "The Professor" à l'époque des Mama's Boys. Pat a côtoyé de grands noms lors de tournées mondiales durant les années 80/90 : Thin Lizzy, Deep Purple, Twisted Sister, Sting... (les citer tous ici prendrait vraiment beaucoup de place).
Pat est issu d'une famille irlandaise de 6 enfants et dans la maison la musique a une place très importante. Il ne faut donc pas s'étonner de voir éclore de ce foyer des musiciens très talentueux.
Pat est accompagné de Marty McDermott à la basse et de Paul Faloon à la batterie. Ils balancent un blues/rock teinté par moment de sonorités irlandaises, surtout lorsque Pat prend son violon. Le trio a le feeling avec le public, toujours souriant. Pat nous montre ses talents de guitariste et enchaîne les tappings sans jamais se perdre dans du démonstratif inutile.
Derrière, le bassiste groove et le batteur cogne juste ce qui faut ; y a pas à dire ça transpire les années de scène. Le trio rend hommage à Rory Gallagher et termine par une reprise de Gary Moore, la fameuse Parisienne Walkways.
Je peux dire que pour commencer le week-end, rien de mieux pour me redonner le sourire après l'épisode de l'appareil ; Pat et son groupe nous ont donnés de la bonne humeur pendant une bonne heure et le public a apprécié, moi aussi.
Les canadiens de Saga doivent suivre, j'ai le temps d'aller au bar boire une mousse et je peux alors apprécier les tarifs des boissons et de la restauration très abordables, c'est important de le souligner.
Je ne connais pas bien Saga mais un paquet de monde est venu les voir. J'entends que cela fait au moins une bonne dizaine d'années que le groupe ne s'est pas produit sur le sol français. Il est temps pour Michael Saddler et sa bande de faire leur retour et de présenter leur nouveau batteur Mike Thorn.
Le groupe se veut dans la branche des groupes rock progressif des années 80 (pour être honnête, ce n'est pas trop mon truc, surtout au niveau des claviers et des légères sonorités pop par moment ; mais attention ce n'est pas pour autant que Saga ne fait pas le boulot). Michael Sadler communique avec le public du début à la fin et les frères Crichtons démontrent leurs techniques sur des morceaux à la structure musicale qui me font penser aux premiers albums de Dream Theater.
La nuit est tombée, on peut alors apprécier les très nombreux lights mis sur scène qui accompagnent bien le show de Saga.
La plupart du temps, je me plains du manque de lumière sur les concerts où je dois bosser, mais là pour le coup je ne risque pas d'en manquer... il y en aurait même trop par moment. Je n'ai beau pas forcément apprécier leur musique, je dois admettre que c'est tout de même du bon rock progressif. Jim Gilmour nous gratifie d'un morceau piano/voix à faire pâlir les plus belles ballades de Marillion et les quelques 500 personnes présentes sont conquises durant les deux heures de concert.
Pour dire, même le lendemain j'entendais encore des gens dirent « c'était vraiment bon Saga hier hein ».
C'est au tour de The Jim Jones Revue ensuite. Bon nombre de mes amis m'ont dit « roooh tu vas voir Jim Jones c'est génial, c’est rock’n’roll ». C'est donc avec impatience que j'attends de les voir en découdre avec le public.
Bien, je peux dire que les londoniens m'ont mis une sacrée baffe dans les gencives ; du rock’n’roll à l'état brut effectivement. On hésite entre l'ambiance bal du lycée dans les années 60 et partie de poker dans un saloon de Deadwood. Chuck Berry lui-même lèverait les mains…
Rupert Orton le guitariste, sorti tout droit de la série Happy Days du genre bon pote à Fonzy, martèle le sol de ses santiags et Henri Herbert le pianiste (qui joue du piano debout et ça, ça veut dire beaucoup comme dirait l'autre) se déchaîne littéralement sur des morceaux simples mais rudement efficaces.
Jim Jones avec sa voix puissante renforce le côté garage et brut du groupe pendant que la fosse se met à remuer sur les passages les plus énervés. Pour le coup je regrette de ne pas avoir été les voir à Nîmes quand ils sont passés.
Deux heures de concert énergique avec un gros rappel. Ce vendredi se clôture de la plus belle des façons avec The Jim Jones Revue.
Retour au camping boire une petite bière et discuter avec le voisin des concerts du jour avant d'aller se coucher. Je ne tarde pas, je commence à sentir la fatigue venir après avoir avalé mes lentilles en boîte.
Il est tard dans la nuit, je ne sais pas exactement l'heure qu'il est mais un bruit me réveille ; qu'est-ce donc ? Un sanglier du Larzac venu finir mes lentilles ? Je sors un peu de mes rêves et je me rends compte que non, ce sont les ronflements d'un voisin… J'avais pris des boules Quies au cas où le son serait mal réglé devant la scène (ce qui n'a pas été du tout le cas). Elles m'ont donc servies à passer une douce nuit...
C'est aux alentours de dix heures du matin (grasse matinée effectivement) que je suis tiré de ma tente par des bruits de moteurs inhabituels. En effet, sur le parking une cinquantaine de voitures de collection sont en train d'arriver. L'occasion est trop belle pour la laisser passer ; j'attrape mon café et mon appareil photo pour aller voir ça de plus près.
C'est ainsi que je me retrouve à parler avec une charmante dame qui m'explique qu'il s'agit d'un rassemblement d'amoureux de Mathis, célèbre marque automobile française qui a produit des véhicules de 1905 à 1940... Un régal pour les yeux ; il faut savoir que Mathis fut un partisan des innovations techniques au même titre que Ford en développant par exemple les premiers moteurs entièrement en aluminium et les premières boîtes de vitesse à quatre rapports. Décidément un week-end sous le signe du voyage dans le temps.
Après un petit apéro et un repas "camping gaz", la décision est prise de profiter de l'après-midi pour aller voir le fameux camp de templiers ainsi que retourner sur la Couvertoirade prendre quelques photos supplémentaires, notamment depuis la colline surplombant la cité.
Le domaine de Gaillac est construit en partie de vieilles pierres. Le lieu est donc propice aux échoppes montées autour du camp de la compagnie des blancs manteaux. Je rencontre Robert qui s'attèle à fabriquer une cotte de maille, et prend le temps de nous expliquer la fabrication et l'histoire de ce vêtement de protection ancestrale répandu dans le monde.
Plus loin, c'est Jean-Luc et sa forge médiévale qui attire le coin de mon œil. Cela fait un moment que je cherche à acheter un couteau brut de forge, je suis au bon endroit.
A peine ma lame choisie que j'aperçois justement les templiers croiser le fer dans des démonstrations ; ce sont bien de vraies armes, il n'y pas de doute à avoir... Lorsque j'assiste à une démonstration de tir-à-l'arc avec deux flèches sur une cible à presque cinquante mètres, je me retrouve plongé dans une bande dessinée de Thorgal ; il n’y a pas à dire ces gens-là ne font pas seulement que se déguiser en costume d'époque. Pendant ce temps, d'autres festoient gentiment autour de la grande table en bois dressée sous une tente.
Retour ensuite à la Couvertoirade ; je tenais vraiment à faire des photos sur la colline avec le moulin de Redounel qui n’était, il n y a pas si longtemps, qu’une véritable ruine.
Plus de 1500 heures de travail rien que pour la toiture, la charpente et les ailes. Sur cette colline, une partie du Larzac s'offre à nos yeux. Le temps passe et c'est sans surprise que je retourne sur le site avec du retard.
Lust a déjà commencé… mince. Je décide de manger dans la foulée histoire de prendre des forces pour les 3 groupes à venir : Paul Di’Anno, Blaze Bayley et Uli Jon Roth. Tout en avalant mes raviolis, je peux tout de même entendre le set de Lust composé essentiellement de reprises (AC/DC, Thin Lizzy, Deep Purple); ils font ça bien. J'entends le public du camping reprendre en cœur le refrain de Highway to hell. Il faut dire que beaucoup plus de monde ont fait le déplacement que la veille et le parking est presque rempli de deux fois plus de voitures.
C'est donc le ventre plein que j'assiste à la montée sur scène de Kilmara, des espagnols. Du bon Heavy traditionnel, voilà comment je définirais la musique de Kilmara. On retrouve ici les longues envolées de guitare à la Maiden, des riffs à la Judas Priest et du chant inspiré par Helloween. C'est propre et carré. Kilmara n'en est pas non plus à son coup d’essai (deux albums et trois EP), et le jeu de scène est bien rodé.
Les espagnols auront besoin de trouver un peu plus leur identité musicale mais leurs nombreuses compositions sont la preuve que le groupe suit doucement mais sûrement son chemin.
Le vent s'est levé et la température a chuté, et je profite de la fin du concert de Kilmara pour aller à ma tente chercher de quoi me couvrir un peu. Sur le chemin je fais connaissance de Michael, un allemand qui habite sur Marseille. A peine le temps d'une petite discussion sympathique sur la photographie que j'entends au loin Ides of March, la fameuse introduction intrus de l'album "Killer" d’Iron Maiden : je me précipite alors vers la scène.
C'est teinté à la fois d'euphorie et de crainte que j'attendais ce concert. Il y a encore quelques jours, Paul Di’Anno était hospitalisé pour des problèmes de santé et on entend souvent dire que le bougre est très loin de sa voix d'antan…
Et bien Paul Di’Anno n'est pas le premier chanteur d’Iron Maiden pour rien, et le public attendait des morceaux des deux premiers albums de Maiden ? Il les a pratiquement toutes envoyées, et même si par moment (comme sur Murder in the rue Morgue) Paul a un petit peu plus de mal à suivre, c'est presque un sans-faute pour le front-man. De quoi clouer le bec sans problème à un paquet de personnes.
Les musiciens italiens de Paul assurent autant que lui ; les duos de guitare sont parfaits. Le son est le même qu'avec Maiden à peu de choses près (je pense que les Stratocaster y sont pour beaucoup) et le bassiste sonne presque (excusez du peu) comme Steve Harris.
Heureux d'être là et ça se voit sur son visage, Paul intervient souvent entre les morceaux nous rappelant d'ailleurs qu'il n’y a aucun problème avec le leader de Maiden Steve Harris, pour ceux qui en doutait encore. Le groupe est tranchant, Paul critique aussi au passage la politique syrienne en dédicaçant au régime un sanglant Killers.
Paul donne tout de lui pour assurer au mieux la prestation et le groupe finit par un majestueux Running free. Et comme Paul ne nous avait pas assez prouvé ses racines punk, le groupe revient balancer une reprise des Ramones pour achever un travail bien commencé.
Rassuré et aux anges, voilà mon état d’esprit au bout des deux heures de concert de Paul et son groupe.
Le temps d'une petite bière au bar, j'entends le mec à côté de moi dire à son pote « si Blaze assure autant que Paul, ça devrait le faire... ». Amen.
Spots bleus, ambiance tamisée; Blaze Bayley seul sur scène avec pour seul musicien son guitariste et sa Folk dans les mains. Que se passe-t-il ? C’est Blaze en unplugged en fait ? J'avais bien entendu Blaze chanter Sign of The Cross en acoustique ce matin pendant les balances mais de là à penser à un set entier comme ça...
Pas le temps de se poser vraiment la question au final, car sa voix se prête parfaitement à l'exercice.
Trois/quatre titres plus tard, les trois autres musiciens rejoignent la scène pour électrifier un peu le show. Thomas Zwijsen (le jeune guitariste qui l’a accompagné pendant les titres acoustiques) a une présence sur scène qui me fait penser à un mix de Dave Murray et Adrian Smith… Ca tombe bien puisque les titres de "The X Factor" et "Virtual XI" s’enchaînent. Nous avons même droit à un titre que Blaze n'avait pas chanté depuis Iron Maiden : Lightning Strikes Twice.
Comme pour Paul Di’Anno, Blaze a su s'entourer de musiciens talentueux capables de jouer du Maiden à la perfection tout en ajoutant bien sûr une note personnelle. Le son est parfait, encore une fois. Avant d'entamer le dernier morceau, Blaze invite ses fans à boire une bière et discuter avec lui au bar ; simple et authentique le Blaze, on est loin du star-system.
Cela n'empêche pas la «bande à Blaze» d'assurer un concert de grande qualité. Encore une fois on flirte avec les deux heures de concert où le public fut invité à chanter à de nombreuses reprises.
J'ai vu Maiden l'été dernier à Paris et c'était magique. Et bien Paul Di’Anno et Blaze Bayley au Rock Knights n'ont pas à rougir de la machine qu'est restée Maiden. J'ai pu voir ce samedi au Rock Knights que sans Iron Maiden, les deux anciens chanteurs sont restés des artistes professionnels sans oublier de rester très proches du public.
Il est l'heure pour Uli Jon Roth de clôturer le festival. L'ancien guitariste de Scorpions monte sur scène dans une tenue que n'aurait pas reniée son mentor, Jimi Hendrix. Bandeau dans les cheveux, sky guitar dans les mains (sa signature de sept cordes et 38 frettes) Uli nous rappelle qu'il fait partie, au même titre que Blackmore, Santana et d'autres, des «guitar hero» influents des années 70.
Uli choisi l'efficacité en reprenant un bon nombre de morceaux d'Hendrix. Les musiciens qui l'accompagnent sont au niveau, et il vaut mieux pour pouvoir accompagner le technicien qu'est Uli. J'ai personnellement du mal avec la voix du chanteur, beaucoup trop aiguë et sans vraiment de variations, dommage… Pat Macmanus le rejoint pour un dernier Purple haze histoire d'achever ce festival de la plus belle des façons.
Le vent souffle, il fait frais maintenant, et je me couche sans tarder. Demain matin il faudra prendre la route pour rentrer. J'espère sincèrement qu'il y aura une 3° édition l'an prochain. Très franchement il n’y a pratiquement que des bons points pour ce festival : des tarifs attractifs, un lieu dépaysant, des sanitaires très propres. On pourra seulement regretter que le festival, malgré sa superbe affiche, n'ait pas attiré un peu plus de monde. Il ne tient qu'à vous de faire vivre ce petit festival qui a tout pour devenir grand.
Me voilà donc en route en direction du plateau du Larzac pour le Rock Knights 2012. Comme l'indique le nom du festival, les chevaliers et autres templiers sont aussi de la partie, car il faut savoir que bien avant que le Larzac ne soit symbole des luttes populaires, du XIIe au XIVe siècle l'Ordre du Temple puis celui des Hospitaliers ont développé des villages. Aujourd'hui cinq lieux médiévaux témoignent de leur présence, la commune de la Couvertoirade en fait partie et se trouve à seulement 5 kms du festival.
Il faut s'enfoncer d'environ 5 kms sur le plateau pour trouver le Domaine de Gaillac, un centre équestre isolé sur le causse. Ce qui marque en arrivant, c'est le calme et la beauté environnante. Seul le bruit caractéristique d'un moteur de Harley vient parfois troubler le chant des cigales. Il est environ 15 h, et on a beau être sur un plateau, le soleil est bien là et il cogne. Une petite bière bien fraîche va faire le plus grand bien.
Je suis accueilli par Guillaume qui malgré le fait d'être au four et au moulin prend le temps de me présenter les lieux et quelques bénévoles. L'ambiance est familiale, tout le monde ou presque se connaît. L’organisation est bien en place il faut le souligner, la scène est d'une taille bien plus que convenable et la zone publique avec sa largeur est vraiment spacieuse. J'ai un petit peu regretté au moment de monter ma tente de devoir trouver 3/4 mètres carrés sans crotte de chevaux, mais bon dans un domaine équestre de 800 hectares, il fallait s'y attendre... et puis Rock’n’roll ce n'est pas si grave, il n'y pas vraiment d’odeur désagréable et de toute façon, je suis déjà en train de boire une bière avec mes voisins fraîchement arrivés de Toulouse.
Avant de partir en direction des concerts, je fais un dernier check de mon matériel et j'ai la mauvaise surprise de voir que mon deuxième appareil "d'appui" (comme j'aime à l'appeler) ne s'allume plus ; il marchait pourtant très bien avant mon départ.
Bon, pas de panique, il me reste le principal, je vais certes manquer de place sur ce que j'avais prévu initialement mais il faut bien s'adapter, il est bientôt 19h, les concerts vont commencer...
Jour 1
Il s'agit de Pat McManus qui ouvre les festivités, surnommé "The Professor" à l'époque des Mama's Boys. Pat a côtoyé de grands noms lors de tournées mondiales durant les années 80/90 : Thin Lizzy, Deep Purple, Twisted Sister, Sting... (les citer tous ici prendrait vraiment beaucoup de place).
Pat est issu d'une famille irlandaise de 6 enfants et dans la maison la musique a une place très importante. Il ne faut donc pas s'étonner de voir éclore de ce foyer des musiciens très talentueux.
Pat est accompagné de Marty McDermott à la basse et de Paul Faloon à la batterie. Ils balancent un blues/rock teinté par moment de sonorités irlandaises, surtout lorsque Pat prend son violon. Le trio a le feeling avec le public, toujours souriant. Pat nous montre ses talents de guitariste et enchaîne les tappings sans jamais se perdre dans du démonstratif inutile.
Derrière, le bassiste groove et le batteur cogne juste ce qui faut ; y a pas à dire ça transpire les années de scène. Le trio rend hommage à Rory Gallagher et termine par une reprise de Gary Moore, la fameuse Parisienne Walkways.
Je peux dire que pour commencer le week-end, rien de mieux pour me redonner le sourire après l'épisode de l'appareil ; Pat et son groupe nous ont donnés de la bonne humeur pendant une bonne heure et le public a apprécié, moi aussi.
Set-list Pat Mc Manus :
1) Danger Zone
2) Short Sharp Shock
3) Riddle
4) Got the Right
5) Ready to Rock
6) Juggernaut
7) Runaway Dreams
8) Back in the Saddle
9) Last Thing at Night
10) Return of the G-Man
11) Same Old Story
12) Doggin
13) Belfast Boy
14) Needle
15) Parisienne Walkways (cover Gary Moore)
1) Danger Zone
2) Short Sharp Shock
3) Riddle
4) Got the Right
5) Ready to Rock
6) Juggernaut
7) Runaway Dreams
8) Back in the Saddle
9) Last Thing at Night
10) Return of the G-Man
11) Same Old Story
12) Doggin
13) Belfast Boy
14) Needle
15) Parisienne Walkways (cover Gary Moore)
Les canadiens de Saga doivent suivre, j'ai le temps d'aller au bar boire une mousse et je peux alors apprécier les tarifs des boissons et de la restauration très abordables, c'est important de le souligner.
Je ne connais pas bien Saga mais un paquet de monde est venu les voir. J'entends que cela fait au moins une bonne dizaine d'années que le groupe ne s'est pas produit sur le sol français. Il est temps pour Michael Saddler et sa bande de faire leur retour et de présenter leur nouveau batteur Mike Thorn.
Le groupe se veut dans la branche des groupes rock progressif des années 80 (pour être honnête, ce n'est pas trop mon truc, surtout au niveau des claviers et des légères sonorités pop par moment ; mais attention ce n'est pas pour autant que Saga ne fait pas le boulot). Michael Sadler communique avec le public du début à la fin et les frères Crichtons démontrent leurs techniques sur des morceaux à la structure musicale qui me font penser aux premiers albums de Dream Theater.
La nuit est tombée, on peut alors apprécier les très nombreux lights mis sur scène qui accompagnent bien le show de Saga.
La plupart du temps, je me plains du manque de lumière sur les concerts où je dois bosser, mais là pour le coup je ne risque pas d'en manquer... il y en aurait même trop par moment. Je n'ai beau pas forcément apprécier leur musique, je dois admettre que c'est tout de même du bon rock progressif. Jim Gilmour nous gratifie d'un morceau piano/voix à faire pâlir les plus belles ballades de Marillion et les quelques 500 personnes présentes sont conquises durant les deux heures de concert.
Pour dire, même le lendemain j'entendais encore des gens dirent « c'était vraiment bon Saga hier hein ».
Set-list Saga :
1) Anywhere You Wanna Go
2) (untitled)
3) Mouse in a Maze
4) Book of Lies
5) Careful Where You Step
6) Framed
7) Corkentellis
8) The Perfectionist
9) The Cross
10) Drum Solo
11) The Runaway
12) Tired World (Chapter 6)
13) Scratching the Surface
14) Daryl (version piano)
15) It's Time (Chapter 3)
16) Six Feet Under
17) (untitled)
18) The Pitchman
19) On the Loose
Encore :
20) Don't Be Late (Chapter 2)
1) Anywhere You Wanna Go
2) (untitled)
3) Mouse in a Maze
4) Book of Lies
5) Careful Where You Step
6) Framed
7) Corkentellis
8) The Perfectionist
9) The Cross
10) Drum Solo
11) The Runaway
12) Tired World (Chapter 6)
13) Scratching the Surface
14) Daryl (version piano)
15) It's Time (Chapter 3)
16) Six Feet Under
17) (untitled)
18) The Pitchman
19) On the Loose
Encore :
20) Don't Be Late (Chapter 2)
C'est au tour de The Jim Jones Revue ensuite. Bon nombre de mes amis m'ont dit « roooh tu vas voir Jim Jones c'est génial, c’est rock’n’roll ». C'est donc avec impatience que j'attends de les voir en découdre avec le public.
Bien, je peux dire que les londoniens m'ont mis une sacrée baffe dans les gencives ; du rock’n’roll à l'état brut effectivement. On hésite entre l'ambiance bal du lycée dans les années 60 et partie de poker dans un saloon de Deadwood. Chuck Berry lui-même lèverait les mains…
Rupert Orton le guitariste, sorti tout droit de la série Happy Days du genre bon pote à Fonzy, martèle le sol de ses santiags et Henri Herbert le pianiste (qui joue du piano debout et ça, ça veut dire beaucoup comme dirait l'autre) se déchaîne littéralement sur des morceaux simples mais rudement efficaces.
Jim Jones avec sa voix puissante renforce le côté garage et brut du groupe pendant que la fosse se met à remuer sur les passages les plus énervés. Pour le coup je regrette de ne pas avoir été les voir à Nîmes quand ils sont passés.
Deux heures de concert énergique avec un gros rappel. Ce vendredi se clôture de la plus belle des façons avec The Jim Jones Revue.
Set-list The Jim Jones Revue :
1) 512
2) Where Da Money Go
3) Rock’n'Roll Psychosis
4) It’s Gotta Be About Me
5) Burning Your House Down
6) Shoot First
7) High Horse
8) Cement Mixer
9) Chain Gang
10) Righteous Wrong
11) 7 Times Around The Sun
12) Killing Spree
13) Never Let You Go
14) Who’s Got Mine
15) Hey Hey Hey Hey
16) Dishonest John
17) Elemental
18) Big Hunk O Love
19) Princess and the Frog
1) 512
2) Where Da Money Go
3) Rock’n'Roll Psychosis
4) It’s Gotta Be About Me
5) Burning Your House Down
6) Shoot First
7) High Horse
8) Cement Mixer
9) Chain Gang
10) Righteous Wrong
11) 7 Times Around The Sun
12) Killing Spree
13) Never Let You Go
14) Who’s Got Mine
15) Hey Hey Hey Hey
16) Dishonest John
17) Elemental
18) Big Hunk O Love
19) Princess and the Frog
Retour au camping boire une petite bière et discuter avec le voisin des concerts du jour avant d'aller se coucher. Je ne tarde pas, je commence à sentir la fatigue venir après avoir avalé mes lentilles en boîte.
Il est tard dans la nuit, je ne sais pas exactement l'heure qu'il est mais un bruit me réveille ; qu'est-ce donc ? Un sanglier du Larzac venu finir mes lentilles ? Je sors un peu de mes rêves et je me rends compte que non, ce sont les ronflements d'un voisin… J'avais pris des boules Quies au cas où le son serait mal réglé devant la scène (ce qui n'a pas été du tout le cas). Elles m'ont donc servies à passer une douce nuit...
Jour 2
C'est aux alentours de dix heures du matin (grasse matinée effectivement) que je suis tiré de ma tente par des bruits de moteurs inhabituels. En effet, sur le parking une cinquantaine de voitures de collection sont en train d'arriver. L'occasion est trop belle pour la laisser passer ; j'attrape mon café et mon appareil photo pour aller voir ça de plus près.
C'est ainsi que je me retrouve à parler avec une charmante dame qui m'explique qu'il s'agit d'un rassemblement d'amoureux de Mathis, célèbre marque automobile française qui a produit des véhicules de 1905 à 1940... Un régal pour les yeux ; il faut savoir que Mathis fut un partisan des innovations techniques au même titre que Ford en développant par exemple les premiers moteurs entièrement en aluminium et les premières boîtes de vitesse à quatre rapports. Décidément un week-end sous le signe du voyage dans le temps.
Après un petit apéro et un repas "camping gaz", la décision est prise de profiter de l'après-midi pour aller voir le fameux camp de templiers ainsi que retourner sur la Couvertoirade prendre quelques photos supplémentaires, notamment depuis la colline surplombant la cité.
Le domaine de Gaillac est construit en partie de vieilles pierres. Le lieu est donc propice aux échoppes montées autour du camp de la compagnie des blancs manteaux. Je rencontre Robert qui s'attèle à fabriquer une cotte de maille, et prend le temps de nous expliquer la fabrication et l'histoire de ce vêtement de protection ancestrale répandu dans le monde.
Plus loin, c'est Jean-Luc et sa forge médiévale qui attire le coin de mon œil. Cela fait un moment que je cherche à acheter un couteau brut de forge, je suis au bon endroit.
A peine ma lame choisie que j'aperçois justement les templiers croiser le fer dans des démonstrations ; ce sont bien de vraies armes, il n'y pas de doute à avoir... Lorsque j'assiste à une démonstration de tir-à-l'arc avec deux flèches sur une cible à presque cinquante mètres, je me retrouve plongé dans une bande dessinée de Thorgal ; il n’y a pas à dire ces gens-là ne font pas seulement que se déguiser en costume d'époque. Pendant ce temps, d'autres festoient gentiment autour de la grande table en bois dressée sous une tente.
Retour ensuite à la Couvertoirade ; je tenais vraiment à faire des photos sur la colline avec le moulin de Redounel qui n’était, il n y a pas si longtemps, qu’une véritable ruine.
Plus de 1500 heures de travail rien que pour la toiture, la charpente et les ailes. Sur cette colline, une partie du Larzac s'offre à nos yeux. Le temps passe et c'est sans surprise que je retourne sur le site avec du retard.
Lust a déjà commencé… mince. Je décide de manger dans la foulée histoire de prendre des forces pour les 3 groupes à venir : Paul Di’Anno, Blaze Bayley et Uli Jon Roth. Tout en avalant mes raviolis, je peux tout de même entendre le set de Lust composé essentiellement de reprises (AC/DC, Thin Lizzy, Deep Purple); ils font ça bien. J'entends le public du camping reprendre en cœur le refrain de Highway to hell. Il faut dire que beaucoup plus de monde ont fait le déplacement que la veille et le parking est presque rempli de deux fois plus de voitures.
C'est donc le ventre plein que j'assiste à la montée sur scène de Kilmara, des espagnols. Du bon Heavy traditionnel, voilà comment je définirais la musique de Kilmara. On retrouve ici les longues envolées de guitare à la Maiden, des riffs à la Judas Priest et du chant inspiré par Helloween. C'est propre et carré. Kilmara n'en est pas non plus à son coup d’essai (deux albums et trois EP), et le jeu de scène est bien rodé.
Les espagnols auront besoin de trouver un peu plus leur identité musicale mais leurs nombreuses compositions sont la preuve que le groupe suit doucement mais sûrement son chemin.
Le vent s'est levé et la température a chuté, et je profite de la fin du concert de Kilmara pour aller à ma tente chercher de quoi me couvrir un peu. Sur le chemin je fais connaissance de Michael, un allemand qui habite sur Marseille. A peine le temps d'une petite discussion sympathique sur la photographie que j'entends au loin Ides of March, la fameuse introduction intrus de l'album "Killer" d’Iron Maiden : je me précipite alors vers la scène.
C'est teinté à la fois d'euphorie et de crainte que j'attendais ce concert. Il y a encore quelques jours, Paul Di’Anno était hospitalisé pour des problèmes de santé et on entend souvent dire que le bougre est très loin de sa voix d'antan…
Et bien Paul Di’Anno n'est pas le premier chanteur d’Iron Maiden pour rien, et le public attendait des morceaux des deux premiers albums de Maiden ? Il les a pratiquement toutes envoyées, et même si par moment (comme sur Murder in the rue Morgue) Paul a un petit peu plus de mal à suivre, c'est presque un sans-faute pour le front-man. De quoi clouer le bec sans problème à un paquet de personnes.
Les musiciens italiens de Paul assurent autant que lui ; les duos de guitare sont parfaits. Le son est le même qu'avec Maiden à peu de choses près (je pense que les Stratocaster y sont pour beaucoup) et le bassiste sonne presque (excusez du peu) comme Steve Harris.
Heureux d'être là et ça se voit sur son visage, Paul intervient souvent entre les morceaux nous rappelant d'ailleurs qu'il n’y a aucun problème avec le leader de Maiden Steve Harris, pour ceux qui en doutait encore. Le groupe est tranchant, Paul critique aussi au passage la politique syrienne en dédicaçant au régime un sanglant Killers.
Paul donne tout de lui pour assurer au mieux la prestation et le groupe finit par un majestueux Running free. Et comme Paul ne nous avait pas assez prouvé ses racines punk, le groupe revient balancer une reprise des Ramones pour achever un travail bien commencé.
Rassuré et aux anges, voilà mon état d’esprit au bout des deux heures de concert de Paul et son groupe.
Le temps d'une petite bière au bar, j'entends le mec à côté de moi dire à son pote « si Blaze assure autant que Paul, ça devrait le faire... ». Amen.
Set-list Paul Di Anno :
1) The Ides of March (cover Iron Maiden)
2) Wrathchild (cover Iron Maiden)
3) Prowler (cover Iron Maiden)
4) Marshall Lockjaw (cover Killers)
5) Murders in the Rue Morgue (cover Iron Maiden)
6) Strange World (cover Iron Maiden)
7) The Beast Arises (cover Killers)
8) Children of Madness
9) Genghis Khan (cover Iron Maiden)
10) Remember Tomorrow (cover Iron Maiden/Killers)
11) Faith Healer (cover The Sensational Alex Harvey Band)
12) A Song for You (cover Killers)
13) Charlotte the Harlot (cover Iron Maiden)
14) Killers (cover Iron Maiden)
15) Phantom of the Opera (cover Iron Maiden)
16) Running Free (cover Iron Maiden)
Encore :
17) Transylvania (cover Iron Maiden)
18) Blitzkrieg Bop (cover The Ramones)
1) The Ides of March (cover Iron Maiden)
2) Wrathchild (cover Iron Maiden)
3) Prowler (cover Iron Maiden)
4) Marshall Lockjaw (cover Killers)
5) Murders in the Rue Morgue (cover Iron Maiden)
6) Strange World (cover Iron Maiden)
7) The Beast Arises (cover Killers)
8) Children of Madness
9) Genghis Khan (cover Iron Maiden)
10) Remember Tomorrow (cover Iron Maiden/Killers)
11) Faith Healer (cover The Sensational Alex Harvey Band)
12) A Song for You (cover Killers)
13) Charlotte the Harlot (cover Iron Maiden)
14) Killers (cover Iron Maiden)
15) Phantom of the Opera (cover Iron Maiden)
16) Running Free (cover Iron Maiden)
Encore :
17) Transylvania (cover Iron Maiden)
18) Blitzkrieg Bop (cover The Ramones)
Spots bleus, ambiance tamisée; Blaze Bayley seul sur scène avec pour seul musicien son guitariste et sa Folk dans les mains. Que se passe-t-il ? C’est Blaze en unplugged en fait ? J'avais bien entendu Blaze chanter Sign of The Cross en acoustique ce matin pendant les balances mais de là à penser à un set entier comme ça...
Pas le temps de se poser vraiment la question au final, car sa voix se prête parfaitement à l'exercice.
Trois/quatre titres plus tard, les trois autres musiciens rejoignent la scène pour électrifier un peu le show. Thomas Zwijsen (le jeune guitariste qui l’a accompagné pendant les titres acoustiques) a une présence sur scène qui me fait penser à un mix de Dave Murray et Adrian Smith… Ca tombe bien puisque les titres de "The X Factor" et "Virtual XI" s’enchaînent. Nous avons même droit à un titre que Blaze n'avait pas chanté depuis Iron Maiden : Lightning Strikes Twice.
Comme pour Paul Di’Anno, Blaze a su s'entourer de musiciens talentueux capables de jouer du Maiden à la perfection tout en ajoutant bien sûr une note personnelle. Le son est parfait, encore une fois. Avant d'entamer le dernier morceau, Blaze invite ses fans à boire une bière et discuter avec lui au bar ; simple et authentique le Blaze, on est loin du star-system.
Cela n'empêche pas la «bande à Blaze» d'assurer un concert de grande qualité. Encore une fois on flirte avec les deux heures de concert où le public fut invité à chanter à de nombreuses reprises.
J'ai vu Maiden l'été dernier à Paris et c'était magique. Et bien Paul Di’Anno et Blaze Bayley au Rock Knights n'ont pas à rougir de la machine qu'est restée Maiden. J'ai pu voir ce samedi au Rock Knights que sans Iron Maiden, les deux anciens chanteurs sont restés des artistes professionnels sans oublier de rester très proches du public.
Set-list (incomplète/désordonnée) Blaze Bayley :
1) Sign of the Cross (cover Iron Maiden)
2) Children of the Damned (cover Iron Maiden)
3) Futureal (cover Iron Maiden)
4) Lightning Strikes Twice (cover Iron Maiden)
5) Virus (cover Iron Maiden)
6) Man on the Edge (cover Iron Maiden)
7) Broken Doll (Wolfsbane)
8) Como Estais Amigos (cover Iron Maiden)
9) Doctor Doctor (cover UFO)
1) Sign of the Cross (cover Iron Maiden)
2) Children of the Damned (cover Iron Maiden)
3) Futureal (cover Iron Maiden)
4) Lightning Strikes Twice (cover Iron Maiden)
5) Virus (cover Iron Maiden)
6) Man on the Edge (cover Iron Maiden)
7) Broken Doll (Wolfsbane)
8) Como Estais Amigos (cover Iron Maiden)
9) Doctor Doctor (cover UFO)
Il est l'heure pour Uli Jon Roth de clôturer le festival. L'ancien guitariste de Scorpions monte sur scène dans une tenue que n'aurait pas reniée son mentor, Jimi Hendrix. Bandeau dans les cheveux, sky guitar dans les mains (sa signature de sept cordes et 38 frettes) Uli nous rappelle qu'il fait partie, au même titre que Blackmore, Santana et d'autres, des «guitar hero» influents des années 70.
Uli choisi l'efficacité en reprenant un bon nombre de morceaux d'Hendrix. Les musiciens qui l'accompagnent sont au niveau, et il vaut mieux pour pouvoir accompagner le technicien qu'est Uli. J'ai personnellement du mal avec la voix du chanteur, beaucoup trop aiguë et sans vraiment de variations, dommage… Pat Macmanus le rejoint pour un dernier Purple haze histoire d'achever ce festival de la plus belle des façons.
Set-list (incomplète) Uli Jon Roth :
1) Pictured Life (cover Scorpions)
2) The Sails of Charon (cover Scorpions)
3) We'll Burn the Sky (cover Scorpions)
4) In Trance (cover Scorpions)
5) Dark Lady (cover Scorpions)
6) I've Got to Be Free (cover Scorpions)
Encore :
7) All Along the Watchtower (cover Bob Dylan)
8) Purple Haze (cover The Jimi Hendrix Experience)
1) Pictured Life (cover Scorpions)
2) The Sails of Charon (cover Scorpions)
3) We'll Burn the Sky (cover Scorpions)
4) In Trance (cover Scorpions)
5) Dark Lady (cover Scorpions)
6) I've Got to Be Free (cover Scorpions)
Encore :
7) All Along the Watchtower (cover Bob Dylan)
8) Purple Haze (cover The Jimi Hendrix Experience)
Le vent souffle, il fait frais maintenant, et je me couche sans tarder. Demain matin il faudra prendre la route pour rentrer. J'espère sincèrement qu'il y aura une 3° édition l'an prochain. Très franchement il n’y a pratiquement que des bons points pour ce festival : des tarifs attractifs, un lieu dépaysant, des sanitaires très propres. On pourra seulement regretter que le festival, malgré sa superbe affiche, n'ait pas attiré un peu plus de monde. Il ne tient qu'à vous de faire vivre ce petit festival qui a tout pour devenir grand.
Septembre 2012,
Rédigé par Stephane Rip.
Rédigé par Stephane Rip.
Rock Knights Festival 2012
The guitar and the double-edged sword...
(By Stephane Rip)
|
Moment : 24 et 25/08/12.
Lieu : Gaillac Domain, Larzac plateau (Sauclières, France).
Lieu : Gaillac Domain, Larzac plateau (Sauclières, France).
Bands :
| Pat Mc Manus | Saga | The Jim Jones Revue |
| Kilmara | Paul Di’Anno | Blaze Bayley |
| Uli Jon Roth |
As a fan of Iron Maiden, when I knew that Paul Di' Anno and Blaze Bayley are going to occur on the same stage and the same day, it is almost an obligation for me to be there.
Here I am on the way to the Larzac plateau for the Rock Knights 2012. As indicates the name of the festival, the knights and the other Knight Templars are also of the party, because it is necessary to know pretty well before that Larzac became a symbol of popular fights, from the XIIth to the XIVth century to the Order of Temple then to the Hospital workers developed villages. Today five medieval places testify of their presence, the municipality of Couvertoirade is a part of it and is at only 5 km of the festival.
It is necessary to walk about 5 km on the plateau to find the Domain of Gaillac, an isolated riding school on the limestone plateau. What stands out by arriving, it is the peace and the surrounding beauty. Only the characteristic noise of Harley's engine sometimes comes to disturb the cicada song. It is approximately 03:00 pm, and we may be on a plateau, the sun is there and it bangs. A very fresh beer will be welcome.
I am welcomed by Guillaume who in spite of the fact of being in two places at once takes time to present me places and some volunteers. The atmosphere is family, everybody or almost knows each other. The organization is in position, it is necessary to underline it. The stage has a much more than suitable size and the public zone with its width is really spacious. I just regretted a little at the time of making up my tent to have to find 3/4 square meters without dropping of horses, but well in an equestrian domain of 800 hectares, it was necessary to expect it… and Rock 'n' roll it is not so grave, there are not really unpleasant smell and anyway, I am already drinking a beer with my neighbors freshly arrived from Toulouse.
Before leaving to the shows, I checked last one my equipment and I have the unpleasant surprise to see that my second device "of support" (as I like calling it) does not ignite anymore ; it worked nevertheless very well before my departure.
Well, no panic, I have the main thing, I am certainly going to be lacking place on what I had planned initially but it is necessary to adapt itself, it is soon 7 :00 pm, shows are going to begin...
Pat McManus who opens the festivities, nicknamed "The Professor" at the age of Mama's Boys. Pat was with big names during world tours in the 80’s/90’s years : Thin Lizzy, Deep Purple, Twisted Sister, Sting... (quote them all here would really take a lot of space).
Pat arises from an Irish family of 6 children and in the house the music has a very important place. You should not wonder to see hatching of this home some talented musicians.
Pat is accompanied with Marty McDermott to the bass and Paul Faloon to the drums. They rock a blues / rock tinged by moment of Irish tones, especially when Pat takes his violin. The trio has the feeling with the public, always smiling. Pat shows us his guitarist's talents and chains tappings without ever getting lost in some useless demonstrative things.
Behind, the bass player groove and the drummer just bangs what needs ; has there not to say that perspire the years of stage. The trio pays tribute to Rory Gallagher and ends with Gary Moore's resumption, the famous Parisienne Walkways.
I can say that to begin the weekend, there was nothing better to give me the smile after the device episode ; Pat and his band gave us of the cheerfulness during a good hour and the public appreciated, me too..
Following, the Canadians of Saga. I have some time to go to the bar to drink a bear and I can then appreciate the very affordable price rates of drinks and catering, it is important to underline it.
I do not know well Saga but a lot of people came to see them. I understand that it has been at least good decade since the band occurred on the French ground. It is time for Michael Saddler and his band to make their return and to present their new drummer Mike Thorn.
The band wants to be in the branch of rock progressive band from the 80’s (to be honest, it is not too much what I like, especially at the level of keyboards and light pop tones by moment ; but it does not necessarily mean that Saga does not make the work). Michael Sadler communicates with the public from the beginning to the end and the brother Crichtons demonstrates their techniques on pieces to the musical structure which remind me the first albums of Dream Theater.
The night fell, we can appreciate the very numerous lights put on stage which accompany very well the show of Saga.
Most of the time, I complain about the lack of light on the shows where I have to work, but there I do not ! Even too much by moment ! I may not necessarily appreciate their music, I have to admit that it is a good progressive rock. Jim Gilmour presents us with a piece piano / voice able to turn pale the most beautiful ballads of Marillion and some 500 persons present are conquered during both hours of the show.
Even the next day I still heard people said "It was really good Saga yesterday, isn’t it ?!».
The Jim Jones Revue play next. A lot of my friends said to me « roooh you will see Jim, great, it is rock 'n' roll ». So I am impatient to see them unstitching with the public.
Indeed, I can say that the Londoners put me a sacred slap in the gums, rough rock 'n' roll effectively. We hesitate between the atmosphere ball of the high school of the 60’s and game of poker in a saloon of Deadwood. Chuck Berry would raise himself hands…
Rupert Orton the guitarist, taken out quite straight ahead of the series Happy Days a kind of good buddy from Fonzy, hammers the ground of his cowboy boots and Henri Herbert the pianist (who plays the standing piano and that, that means very as they say) bursts out literally on simple but tremendously effective pieces.
Jim Jones with his powerful voice strengthens the garage style and crude oil of the band while the pit begins moving on the most irritated passages. In fact I regret not having been to see them in Nîmes when they passed.
Two hours of an energetic show with a big “encore”. This friday ends with the most beautiful manner with The Jim Jones Revue.
Return to the camping to drink a beer and discuss with the neighbor about the shows of the day before going to go to bed. I do not delay, I begin to feel tired after having my lenses in box.
Late in the middle of the night, I do not know exactly the hour when a noise wakes me ; what is it ? A wild boar of Larzac come finish my lenses ? I broke my dreams and realize that this is the snores of a neighbor… I had taken wax ear plugs in case the sound would be badly adjusted in front of the stage (it was not the case). They were only used to spend soft night...
It is near ten o'clock in the morning (fat a morning effectively) that I am pulled from my tent by noises of unusual engines. Indeed, on the parking lot about fifty classic cars are arriving. The opportunity is too beautiful to allowing to pass it ; I catch my coffee and my camera to go to see that closer.
This is the way I find to speak with a charming lady who explains me that it is about lover's gathering of Mathis, celebrates French automobile mark which produced vehicles from 1905 till 1940... A pleasure for the eyes ; it is necessary to know that Mathis was a supporter of the technical innovations in the same way as Ford by developing for example the first completely aluminum engines and the first gearboxes to four reports. It is undoubtedly a weekend under the sign of a journey in the time.
After an aperitif and a meal "camping gas", i take advantage of the afternoon to visit Knight Templars' famous camp as well as return on Couvertoirade to take some additional photos, in particular since the hill overhanging the city.
The domain of Gaillac is partially built with old stones. The place is thus convenient to workshops taken up around the camp of the company of the white coats. I meet Robert who’s making a coat of mail, and takes time to explain us the manufacturing and the history of this clothing of ancestral protection spread in the world.
Farther, it is Jean-Luc and its medieval forge which attracts the corner of my eye. It has been one moment since I try to buy a raw knife of forge, I am at the right place.
I choose my blade then I perceive exactly the Knight Templars crossing swords in demonstrations ; they are many real weapons. When I attend a demonstration of tir-à-l'arc with two arrows on a target in almost fifty meters, I find myself plunged into a comic strip of Thorgal ; there is not to say these people make not only that to disguise as period costume. Meanwhile, the others feast friendly around the big wooden table raised under a tent.
Return then in Couvertoirade ; I was really anxious to make photos on the hill with the mill of Redounel which was (for a long time), as a real ruin.
More than 1500 working hours only for the roof, the skeleton and the wings. On this hill, a part of Larzac offers itself for us. Time goes by and it is unsurprisingly that I return on the site with the delay.
Lust has already begun… thin. I decide to eat to take strengths for the 3 bands to come : Paul Di’Anno, Blaze Bayley et Uli Jon Roth. While swallowing my ravioli, I can hear the set of Lust essentially about covers (AC/DC, Thin Lizzy, Deep Purple); they make that well. I hear the public of the camping resume in heart the tune of Highway to hell. It is necessary to say that much more world made the travel the day before and the parking is almost filled with twice more cars.
Stomach full, I assist on the way up on stage of Kilmara, Spanish. Good traditional Heavy, here is how I would define the music of Kilmara. We find here the long surges of guitar in Maiden, riffs in Judas Priest and the singing inspired by Helloween. It is appropriate and squared. Kilmara is not either in its first try (two albums and three EP), and the acting is ground well.
Spanish will need to find a little more their musical identity but their numerous compositions are the proof that the band follows slowly but surely its path.
The wind got up and the temperature fell, and I take advantage of the end of the concert of Kilmara to go to my tent to look for something warm to cover me. On the way I get acquainted of Michael, a German which lives in Marseille. Hardly A nice discussion about the photography then I hear Ides of March, the famous introduction intruder of the album "Killer" of Iron Maiden : I rush to the stage.
It is tinged at the same time with euphoria and fearing that I waited for this show. There is still a few days, Paul Di’Anno was hospitalized for health problems and we often hear that the guy is very far from his voice of former days…
And indeed Paul Di’Anno is not the first singer of Iron Maiden for nothing, and the public waited for pieces of the first two albums of Maiden. He has almost all played them, and even if by moment (as on Murder in the Rue Morgue) Paul has just hardly followed music, it is almost one clear rounds for the forehead man. What to shut up a package of persons.
The Italian musicians of Paul assure so much ; the duets of guitars are perfected. The sound is the same that with Maiden (I think that Stratocaster is for many there) and the bass player rings almost as Steve Harris.
Happy to be there and obviously on the face, Paul often intervenes between the pieces reminding us moreover that there is have no problem with the leader of Maiden Steve Harris, for those who still doubted about. The group is cutting, Paul also criticizes in the passage the Syrian politics by dedicating to the regime a bloody Killers.
Paul gives everything of him to assure performance and the band finishes by a majestic Running free. And as Paul had not enough proved us his punk roots, the group means rocking cover of Ramones to finish a well begun work.
Reassured and to the angels, here is my state of mind at the end of the two hour of Paul's show and his band.
I’m having a beer at the bar when I hear the guy next to me saying to his buddy : « If Blaze assures so much that Paul, that should make it… ». Amen.
Blue spotlights, subdued atmosphere; Blaze Bayley alone on stage with for only musician his guitarist and his Folk in hands. What happens ? It is Blaze unplugged in fact ? I had naturally Blaze to Sign of The Cross in acoustics this morning hanging balances but from there to think of a whole set like that...
Not the time to really ask the question in the end, because his voice lends itself perfectly to the exercise.
Three / four titles later, three other musicians join the stage to electrify the show. Thomas Zwijsen (the young guitarist who accompanied him during the acoustic titles) has a presence on stage which reminds me a mix of Dave Murray and Adrian Smith… That falls well because the titles of "The X Factor" and "Virtual XI" goes on. We are even entitled to a title which Blaze had not sung since Iron Maiden : Lightning Strikes Twice.
As for Paul Di' Anno, Blaze knew how to surround himself with talented musicians capable of playing Maiden in the perfection while adding of course a personal note. The sound is completed, once again. Before beginning of the last piece, Blaze invites his fans to drink a beer and to discuss with him at the bar ; simple and authentic Blaze, we are far from the star-system.
It does not prevent the "Blaze band" from assuring a high-quality show. Once again we flirt around two hours of concert where the public was invited to sing to numerous occasions.
I saw Maiden last summer in Paris and it was magic. And the good Paul Di' Anno and Blaze Bayley in the Rock Knights do not have to be ashamed with the machine that stayed Maiden. I was able to see on Saturday in the Rock Knights that without Iron Maiden, the former two singers remained professional artists without forgetting to remain very close to the public.
It is the hour for Uli Jon Roth to enclose the festival. The former guitarist of Scorpionsrises on stage dressed in a wearing which would not have denied his mentor, Jimi Hendrix. Headband in hair, sky guitar in hands (his signature of seven ropes and 38 frettes) Uli reminds us that he is part, in the same way as Blackmore, Santana and the others, "guitar hero" influential in the 70’s
Uli chose the efficiency by starting again a good many of pieces of Hendrix. The musicians who accompany him are for the level, and it is better to be able to accompany the technician whom is Uli. I am personally sad with the voice of the singer, far too acute and without really variations, damage … Pat Macmanus joins him for a last one Purple haze just to finish this festival of the most beautiful of the manners
The wind blows, it makes freshly now, and I go to bed immediately. Tomorrow morning it will be necessary to set off to return. I hope sincerely that there will be one 3° edition next year. Very openly there are practically only good points for this festival : attractive price lists, different place, very clean toilets. We can only regret that the festival, in spite of its magnificent band list, did not attract a little more people. It's only up to you to make this small festival live which has everything to become big.
Here I am on the way to the Larzac plateau for the Rock Knights 2012. As indicates the name of the festival, the knights and the other Knight Templars are also of the party, because it is necessary to know pretty well before that Larzac became a symbol of popular fights, from the XIIth to the XIVth century to the Order of Temple then to the Hospital workers developed villages. Today five medieval places testify of their presence, the municipality of Couvertoirade is a part of it and is at only 5 km of the festival.
It is necessary to walk about 5 km on the plateau to find the Domain of Gaillac, an isolated riding school on the limestone plateau. What stands out by arriving, it is the peace and the surrounding beauty. Only the characteristic noise of Harley's engine sometimes comes to disturb the cicada song. It is approximately 03:00 pm, and we may be on a plateau, the sun is there and it bangs. A very fresh beer will be welcome.
I am welcomed by Guillaume who in spite of the fact of being in two places at once takes time to present me places and some volunteers. The atmosphere is family, everybody or almost knows each other. The organization is in position, it is necessary to underline it. The stage has a much more than suitable size and the public zone with its width is really spacious. I just regretted a little at the time of making up my tent to have to find 3/4 square meters without dropping of horses, but well in an equestrian domain of 800 hectares, it was necessary to expect it… and Rock 'n' roll it is not so grave, there are not really unpleasant smell and anyway, I am already drinking a beer with my neighbors freshly arrived from Toulouse.
Before leaving to the shows, I checked last one my equipment and I have the unpleasant surprise to see that my second device "of support" (as I like calling it) does not ignite anymore ; it worked nevertheless very well before my departure.
Well, no panic, I have the main thing, I am certainly going to be lacking place on what I had planned initially but it is necessary to adapt itself, it is soon 7 :00 pm, shows are going to begin...
Day 1
Pat McManus who opens the festivities, nicknamed "The Professor" at the age of Mama's Boys. Pat was with big names during world tours in the 80’s/90’s years : Thin Lizzy, Deep Purple, Twisted Sister, Sting... (quote them all here would really take a lot of space).
Pat arises from an Irish family of 6 children and in the house the music has a very important place. You should not wonder to see hatching of this home some talented musicians.
Pat is accompanied with Marty McDermott to the bass and Paul Faloon to the drums. They rock a blues / rock tinged by moment of Irish tones, especially when Pat takes his violin. The trio has the feeling with the public, always smiling. Pat shows us his guitarist's talents and chains tappings without ever getting lost in some useless demonstrative things.
Behind, the bass player groove and the drummer just bangs what needs ; has there not to say that perspire the years of stage. The trio pays tribute to Rory Gallagher and ends with Gary Moore's resumption, the famous Parisienne Walkways.
I can say that to begin the weekend, there was nothing better to give me the smile after the device episode ; Pat and his band gave us of the cheerfulness during a good hour and the public appreciated, me too..
Set-list Pat Mc Manus :
1) Danger Zone
2) Short Sharp Shock
3) Riddle
4) Got the Right
5) Ready to Rock
6) Juggernaut
7) Runaway Dreams
8) Back in the Saddle
9) Last Thing at Night
10) Return of the G-Man
11) Same Old Story
12) Doggin
13) Belfast Boy
14) Needle
15) Parisienne Walkways (cover Gary Moore)
1) Danger Zone
2) Short Sharp Shock
3) Riddle
4) Got the Right
5) Ready to Rock
6) Juggernaut
7) Runaway Dreams
8) Back in the Saddle
9) Last Thing at Night
10) Return of the G-Man
11) Same Old Story
12) Doggin
13) Belfast Boy
14) Needle
15) Parisienne Walkways (cover Gary Moore)
Following, the Canadians of Saga. I have some time to go to the bar to drink a bear and I can then appreciate the very affordable price rates of drinks and catering, it is important to underline it.
I do not know well Saga but a lot of people came to see them. I understand that it has been at least good decade since the band occurred on the French ground. It is time for Michael Saddler and his band to make their return and to present their new drummer Mike Thorn.
The band wants to be in the branch of rock progressive band from the 80’s (to be honest, it is not too much what I like, especially at the level of keyboards and light pop tones by moment ; but it does not necessarily mean that Saga does not make the work). Michael Sadler communicates with the public from the beginning to the end and the brother Crichtons demonstrates their techniques on pieces to the musical structure which remind me the first albums of Dream Theater.
The night fell, we can appreciate the very numerous lights put on stage which accompany very well the show of Saga.
Most of the time, I complain about the lack of light on the shows where I have to work, but there I do not ! Even too much by moment ! I may not necessarily appreciate their music, I have to admit that it is a good progressive rock. Jim Gilmour presents us with a piece piano / voice able to turn pale the most beautiful ballads of Marillion and some 500 persons present are conquered during both hours of the show.
Even the next day I still heard people said "It was really good Saga yesterday, isn’t it ?!».
Set-list Saga :
1) Anywhere You Wanna Go
2) (untitled)
3) Mouse in a Maze
4) Book of Lies
5) Careful Where You Step
6) Framed
7) Corkentellis
8) The Perfectionist
9) The Cross
10) Drum Solo
11) The Runaway
12) Tired World (Chapter 6)
13) Scratching the Surface
14) Daryl (version piano)
15) It's Time (Chapter 3)
16) Six Feet Under
17) (untitled)
18) The Pitchman
19) On the Loose
Encore :
20) Don't Be Late (Chapter 2)
1) Anywhere You Wanna Go
2) (untitled)
3) Mouse in a Maze
4) Book of Lies
5) Careful Where You Step
6) Framed
7) Corkentellis
8) The Perfectionist
9) The Cross
10) Drum Solo
11) The Runaway
12) Tired World (Chapter 6)
13) Scratching the Surface
14) Daryl (version piano)
15) It's Time (Chapter 3)
16) Six Feet Under
17) (untitled)
18) The Pitchman
19) On the Loose
Encore :
20) Don't Be Late (Chapter 2)
The Jim Jones Revue play next. A lot of my friends said to me « roooh you will see Jim, great, it is rock 'n' roll ». So I am impatient to see them unstitching with the public.
Indeed, I can say that the Londoners put me a sacred slap in the gums, rough rock 'n' roll effectively. We hesitate between the atmosphere ball of the high school of the 60’s and game of poker in a saloon of Deadwood. Chuck Berry would raise himself hands…
Rupert Orton the guitarist, taken out quite straight ahead of the series Happy Days a kind of good buddy from Fonzy, hammers the ground of his cowboy boots and Henri Herbert the pianist (who plays the standing piano and that, that means very as they say) bursts out literally on simple but tremendously effective pieces.
Jim Jones with his powerful voice strengthens the garage style and crude oil of the band while the pit begins moving on the most irritated passages. In fact I regret not having been to see them in Nîmes when they passed.
Two hours of an energetic show with a big “encore”. This friday ends with the most beautiful manner with The Jim Jones Revue.
Set-list The Jim Jones Revue :
1) 512
2) Where Da Money Go
3) Rock’n'Roll Psychosis
4) It’s Gotta Be About Me
5) Burning Your House Down
6) Shoot First
7) High Horse
8) Cement Mixer
9) Chain Gang
10) Righteous Wrong
11) 7 Times Around The Sun
12) Killing Spree
13) Never Let You Go
14) Who’s Got Mine
15) Hey Hey Hey Hey
16) Dishonest John
17) Elemental
18) Big Hunk O Love
19) Princess and the Frog
1) 512
2) Where Da Money Go
3) Rock’n'Roll Psychosis
4) It’s Gotta Be About Me
5) Burning Your House Down
6) Shoot First
7) High Horse
8) Cement Mixer
9) Chain Gang
10) Righteous Wrong
11) 7 Times Around The Sun
12) Killing Spree
13) Never Let You Go
14) Who’s Got Mine
15) Hey Hey Hey Hey
16) Dishonest John
17) Elemental
18) Big Hunk O Love
19) Princess and the Frog
Return to the camping to drink a beer and discuss with the neighbor about the shows of the day before going to go to bed. I do not delay, I begin to feel tired after having my lenses in box.
Late in the middle of the night, I do not know exactly the hour when a noise wakes me ; what is it ? A wild boar of Larzac come finish my lenses ? I broke my dreams and realize that this is the snores of a neighbor… I had taken wax ear plugs in case the sound would be badly adjusted in front of the stage (it was not the case). They were only used to spend soft night...
Day 2
It is near ten o'clock in the morning (fat a morning effectively) that I am pulled from my tent by noises of unusual engines. Indeed, on the parking lot about fifty classic cars are arriving. The opportunity is too beautiful to allowing to pass it ; I catch my coffee and my camera to go to see that closer.
This is the way I find to speak with a charming lady who explains me that it is about lover's gathering of Mathis, celebrates French automobile mark which produced vehicles from 1905 till 1940... A pleasure for the eyes ; it is necessary to know that Mathis was a supporter of the technical innovations in the same way as Ford by developing for example the first completely aluminum engines and the first gearboxes to four reports. It is undoubtedly a weekend under the sign of a journey in the time.
After an aperitif and a meal "camping gas", i take advantage of the afternoon to visit Knight Templars' famous camp as well as return on Couvertoirade to take some additional photos, in particular since the hill overhanging the city.
The domain of Gaillac is partially built with old stones. The place is thus convenient to workshops taken up around the camp of the company of the white coats. I meet Robert who’s making a coat of mail, and takes time to explain us the manufacturing and the history of this clothing of ancestral protection spread in the world.
Farther, it is Jean-Luc and its medieval forge which attracts the corner of my eye. It has been one moment since I try to buy a raw knife of forge, I am at the right place.
I choose my blade then I perceive exactly the Knight Templars crossing swords in demonstrations ; they are many real weapons. When I attend a demonstration of tir-à-l'arc with two arrows on a target in almost fifty meters, I find myself plunged into a comic strip of Thorgal ; there is not to say these people make not only that to disguise as period costume. Meanwhile, the others feast friendly around the big wooden table raised under a tent.
Return then in Couvertoirade ; I was really anxious to make photos on the hill with the mill of Redounel which was (for a long time), as a real ruin.
More than 1500 working hours only for the roof, the skeleton and the wings. On this hill, a part of Larzac offers itself for us. Time goes by and it is unsurprisingly that I return on the site with the delay.
Lust has already begun… thin. I decide to eat to take strengths for the 3 bands to come : Paul Di’Anno, Blaze Bayley et Uli Jon Roth. While swallowing my ravioli, I can hear the set of Lust essentially about covers (AC/DC, Thin Lizzy, Deep Purple); they make that well. I hear the public of the camping resume in heart the tune of Highway to hell. It is necessary to say that much more world made the travel the day before and the parking is almost filled with twice more cars.
Stomach full, I assist on the way up on stage of Kilmara, Spanish. Good traditional Heavy, here is how I would define the music of Kilmara. We find here the long surges of guitar in Maiden, riffs in Judas Priest and the singing inspired by Helloween. It is appropriate and squared. Kilmara is not either in its first try (two albums and three EP), and the acting is ground well.
Spanish will need to find a little more their musical identity but their numerous compositions are the proof that the band follows slowly but surely its path.
The wind got up and the temperature fell, and I take advantage of the end of the concert of Kilmara to go to my tent to look for something warm to cover me. On the way I get acquainted of Michael, a German which lives in Marseille. Hardly A nice discussion about the photography then I hear Ides of March, the famous introduction intruder of the album "Killer" of Iron Maiden : I rush to the stage.
It is tinged at the same time with euphoria and fearing that I waited for this show. There is still a few days, Paul Di’Anno was hospitalized for health problems and we often hear that the guy is very far from his voice of former days…
And indeed Paul Di’Anno is not the first singer of Iron Maiden for nothing, and the public waited for pieces of the first two albums of Maiden. He has almost all played them, and even if by moment (as on Murder in the Rue Morgue) Paul has just hardly followed music, it is almost one clear rounds for the forehead man. What to shut up a package of persons.
The Italian musicians of Paul assure so much ; the duets of guitars are perfected. The sound is the same that with Maiden (I think that Stratocaster is for many there) and the bass player rings almost as Steve Harris.
Happy to be there and obviously on the face, Paul often intervenes between the pieces reminding us moreover that there is have no problem with the leader of Maiden Steve Harris, for those who still doubted about. The group is cutting, Paul also criticizes in the passage the Syrian politics by dedicating to the regime a bloody Killers.
Paul gives everything of him to assure performance and the band finishes by a majestic Running free. And as Paul had not enough proved us his punk roots, the group means rocking cover of Ramones to finish a well begun work.
Reassured and to the angels, here is my state of mind at the end of the two hour of Paul's show and his band.
I’m having a beer at the bar when I hear the guy next to me saying to his buddy : « If Blaze assures so much that Paul, that should make it… ». Amen.
Set-list Paul Di Anno :
1) The Ides of March (cover Iron Maiden)
2) Wrathchild (cover Iron Maiden)
3) Prowler (cover Iron Maiden)
4) Marshall Lockjaw (cover Killers)
5) Murders in the Rue Morgue (cover Iron Maiden)
6) Strange World (cover Iron Maiden)
7) The Beast Arises (cover Killers)
8) Children of Madness
9) Genghis Khan (cover Iron Maiden)
10) Remember Tomorrow (cover Iron Maiden/Killers)
11) Faith Healer (cover The Sensational Alex Harvey Band)
12) A Song for You (cover Killers)
13) Charlotte the Harlot (cover Iron Maiden)
14) Killers (cover Iron Maiden)
15) Phantom of the Opera (cover Iron Maiden)
16) Running Free (cover Iron Maiden)
Encore :
17) Transylvania (cover Iron Maiden)
18) Blitzkrieg Bop (cover The Ramones)
1) The Ides of March (cover Iron Maiden)
2) Wrathchild (cover Iron Maiden)
3) Prowler (cover Iron Maiden)
4) Marshall Lockjaw (cover Killers)
5) Murders in the Rue Morgue (cover Iron Maiden)
6) Strange World (cover Iron Maiden)
7) The Beast Arises (cover Killers)
8) Children of Madness
9) Genghis Khan (cover Iron Maiden)
10) Remember Tomorrow (cover Iron Maiden/Killers)
11) Faith Healer (cover The Sensational Alex Harvey Band)
12) A Song for You (cover Killers)
13) Charlotte the Harlot (cover Iron Maiden)
14) Killers (cover Iron Maiden)
15) Phantom of the Opera (cover Iron Maiden)
16) Running Free (cover Iron Maiden)
Encore :
17) Transylvania (cover Iron Maiden)
18) Blitzkrieg Bop (cover The Ramones)
Blue spotlights, subdued atmosphere; Blaze Bayley alone on stage with for only musician his guitarist and his Folk in hands. What happens ? It is Blaze unplugged in fact ? I had naturally Blaze to Sign of The Cross in acoustics this morning hanging balances but from there to think of a whole set like that...
Not the time to really ask the question in the end, because his voice lends itself perfectly to the exercise.
Three / four titles later, three other musicians join the stage to electrify the show. Thomas Zwijsen (the young guitarist who accompanied him during the acoustic titles) has a presence on stage which reminds me a mix of Dave Murray and Adrian Smith… That falls well because the titles of "The X Factor" and "Virtual XI" goes on. We are even entitled to a title which Blaze had not sung since Iron Maiden : Lightning Strikes Twice.
As for Paul Di' Anno, Blaze knew how to surround himself with talented musicians capable of playing Maiden in the perfection while adding of course a personal note. The sound is completed, once again. Before beginning of the last piece, Blaze invites his fans to drink a beer and to discuss with him at the bar ; simple and authentic Blaze, we are far from the star-system.
It does not prevent the "Blaze band" from assuring a high-quality show. Once again we flirt around two hours of concert where the public was invited to sing to numerous occasions.
I saw Maiden last summer in Paris and it was magic. And the good Paul Di' Anno and Blaze Bayley in the Rock Knights do not have to be ashamed with the machine that stayed Maiden. I was able to see on Saturday in the Rock Knights that without Iron Maiden, the former two singers remained professional artists without forgetting to remain very close to the public.
Set-list (incomplète/désordonnée) Blaze Bayley :
1) Sign of the Cross (cover Iron Maiden)
2) Children of the Damned (cover Iron Maiden)
3) Futureal (cover Iron Maiden)
4) Lightning Strikes Twice (cover Iron Maiden)
5) Virus (cover Iron Maiden)
6) Man on the Edge (cover Iron Maiden)
7) Broken Doll (Wolfsbane)
8) Como Estais Amigos (cover Iron Maiden)
9) Doctor Doctor (cover UFO)
1) Sign of the Cross (cover Iron Maiden)
2) Children of the Damned (cover Iron Maiden)
3) Futureal (cover Iron Maiden)
4) Lightning Strikes Twice (cover Iron Maiden)
5) Virus (cover Iron Maiden)
6) Man on the Edge (cover Iron Maiden)
7) Broken Doll (Wolfsbane)
8) Como Estais Amigos (cover Iron Maiden)
9) Doctor Doctor (cover UFO)
It is the hour for Uli Jon Roth to enclose the festival. The former guitarist of Scorpionsrises on stage dressed in a wearing which would not have denied his mentor, Jimi Hendrix. Headband in hair, sky guitar in hands (his signature of seven ropes and 38 frettes) Uli reminds us that he is part, in the same way as Blackmore, Santana and the others, "guitar hero" influential in the 70’s
Uli chose the efficiency by starting again a good many of pieces of Hendrix. The musicians who accompany him are for the level, and it is better to be able to accompany the technician whom is Uli. I am personally sad with the voice of the singer, far too acute and without really variations, damage … Pat Macmanus joins him for a last one Purple haze just to finish this festival of the most beautiful of the manners
Set-list (incomplète) Uli Jon Roth :
1) Pictured Life (cover Scorpions)
2) The Sails of Charon (cover Scorpions)
3) We'll Burn the Sky (cover Scorpions)
4) In Trance (cover Scorpions)
5) Dark Lady (cover Scorpions)
6) I've Got to Be Free (cover Scorpions)
Encore :
7) All Along the Watchtower (cover Bob Dylan)
8) Purple Haze (cover The Jimi Hendrix Experience)
1) Pictured Life (cover Scorpions)
2) The Sails of Charon (cover Scorpions)
3) We'll Burn the Sky (cover Scorpions)
4) In Trance (cover Scorpions)
5) Dark Lady (cover Scorpions)
6) I've Got to Be Free (cover Scorpions)
Encore :
7) All Along the Watchtower (cover Bob Dylan)
8) Purple Haze (cover The Jimi Hendrix Experience)
The wind blows, it makes freshly now, and I go to bed immediately. Tomorrow morning it will be necessary to set off to return. I hope sincerely that there will be one 3° edition next year. Very openly there are practically only good points for this festival : attractive price lists, different place, very clean toilets. We can only regret that the festival, in spite of its magnificent band list, did not attract a little more people. It's only up to you to make this small festival live which has everything to become big.
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