(Par LeMasc)
Parution : | Format : | Label : | Univers : | Pays : |
24 mai 2013 | LP | Century Media Records | Death mélodique | Suède |
Line-up de l'album :
Mikael Stanne : Chant, paroles. Niklas Sundin : Guitare. Martin Henriksson : Guitare, basse. Martin Brändstörm : Claviers, programmation. Anders Jivarp : Batterie. |
Membres additionnels :
Aucun. |
Bon, Dark Tranquillity, tout le monde
connait, premier album en 1993, en pleine période fast du death et de ses
dérivés. Samael est entre "Blood Ritual"
et "Ceremony
of Opposites", ben
oui, je suis fan, du coup je passe complètement à côté de Dark Tranquillity. Par la suite je récupèrerai "The Mind’s I"
puis "Projector",
donc plutôt des albums charnières mais sans jamais n’avoir été fan non plus. J’apprécie
mais voilà, tout ça pour que vous cerniez bien ma façon d’aborder cet album,
n’ayant pas écouté le groupe depuis des années et étant attendu au virage par
un vieux fan…Vlad…
Dès l’intro, l’ambiance de For
Broken Words, appelant à s’interroger sur soi-même, martèle d’entrée de
jeu. Bien sûr ce n’est pas sans me rappeler une de mes références du genre, à
savoir Samael (comment je les ai
replacé…) même si ce n’est pas pareil, la Suède contre la Suisse, mais
l’ambiance qui s’en dégage et le chant m’y font penser. Ca commence bien et ça
me plait.
Façonnée à notre image,
la science du bruit est là, je vous le dis, l’ambiance est top, la réverb sur
le chant donne une ampleur magistrale, la mélodie excellente. J’ai l’impression
d’être passé à côté d’un groupe pendant quelques années ; le break à la
suédoise est énorme, j’adore, ça entête. Les subtilités des guitares sont les
bienvenues, je me régale avec The Science
Of Noise ! Yeah !
Le contraste arrive avec
Uniformity, une intro bien électro
puis une ambiance qui vient se mettre en place avec des growls sur un thème au
piano. Mais le chant clair qui suit me surprend, cela ne dure pas et les growls
sont de retour. L’ambiance reste dans la lignée des deux premiers titres, mais
bon ce chant clair… et la structure du morceau ne me conviennent pas…
L’intro un peu facile de
The Silence in Between n’est qu’un
leurre car la puissance est de retour, le rythme a augmenté par rapport à la précédente.
On se retrouve bien en présence de Dark
Tranquillity, intense mélodie. Même quand le break « atmosphérique »
vient s’immiscer, tout rentre rapidement dans l’ordre… je crois que je ne suis peut-être
pas fait pour ça… continuons. Nous verrons… Apathetic
démarre comme il se doit, rapide et soutenu. Le passage planant assure remarquablement,
je prends vraiment du plaisir.
What Only You Know démarre fort mais le
chant clair fait son retour, alors ce n’est pas forcément un problème car dans
leurs vieux albums (ceux que je connais, du moins) cela avait un effet assez
convaincant, mais là je trouve que ça sonne un trop pop, et les sonorités du
clavier derrière les growls me dérangent franchement, je passe…
Entre indus et death, Endtime Hearts assène une rythmique
soutenue qui remonte dans mon estime, même si certains thèmes utilisés ne sont
pas forcément à la hauteur du groupe. Je les qualifierais même d’easy-listening.
J’avoue ne pas comprendre la démarche du groupe, tantôt facile, tantôt death,
tantôt heavy… difficile de ne pas être partagé.
State of Trust… aie…
je crois que c’est reparti avec le côté clair, mais là c’est pire. Ca sonne
vraiment pas génial et je me demande si je n’ai pas changé de groupe sans le faire
exprès, c’est insupportable. Autant quand la puissance du death amplifiée par
les growls est là, j’adore ; autant quand l’autre face (métal à nénette,
si je puis me permettre) je n’adhère pas du tout. Allez ! Suivante !
Ah et bien voilà, ça
c’est le Dark Tranquillity que
j’aime, ça joue vite, les breaks sont entêtants comme il se doit, avec de gros
riffs bien lourds et un vrai chant pour le style. Bon j’exagère le chant clair
peut apporter une ambiance mais tout dépend comment il est utilisé. En tout cas Weight of the End sonne comme il se doit à mes oreilles d’enfant gâté
par le death violent.
Une nappe calme annonce
un thème qui me transporte littéralement, la pression retombe et le clavier
vient imprimer l’ambiance. Le chant limite black metal est de retour, j’adore.
Tout dans la tristesse, les paroles correspondent parfaitement aux morceaux
traitant d’une mort certaine et du retour à la poussière, le tout sur un tempo
très lent. Sans conteste, None Becoming,
un des meilleurs titres de cet album avec les deux premières, en tous les cas
pour ma part.
Alors
voilà, maintenant il faut conclure… Et bien, il est vrai que beaucoup de
passages m’ont plu mais beaucoup d’autres beaucoup moins, et je dois avouer que
le moins l’emporte. Je trouve cet album décevant. Moi qui m’attendais à prendre
une bonne baffe par une des références du genre, et bien je me retrouve en
possession d’un album de death metal mélodique « gnan gnan »… J’ose
espérer qu’ils reverront leur copie pour le prochain car ils vont certainement
y laisser des fans… à mon avis… désolé Vlad…
Mai 2014,
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