Cradle of Filth / Behemoth / In Solitude / Inquisition
Searching for howling stars…
(par Vlad Tepes)
|
"Satan wants your children" tour.
Moment : 19/02/14.
Lieu : L’Atelier (Luxembourg Ville, Luxembourg).
Moment : 19/02/14.
Lieu : L’Atelier (Luxembourg Ville, Luxembourg).
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Groupes :
Inquisition | In Solitude | Behemoth |
Cradle of Filth |
Trois
jours seulement après leur prestation belge, il me fallait récidiver et me
confronter à nouveau aux mythiques Cradle
of Filth, car je ne pouvais décemment pas rester sur telle déception. Je
m’y refusa. C’est ainsi que je me préparais à une vingt-deuxième escale filthienne,
pour leur toute première date au Luxembourg.
Sur le
long chemin me menant à l’Atelier, j’avoue avoir été particulièrement pensif,
traversé d’inquiétude. En effet, allais-je devoir supporter un nouveau concert
en demi-teinte ?
Arrivé au retard du fait d’avoir du mal à me repérer
dans la citée de Luxembourg, je manqua la prestation des Norvégiens de Svarttjern, sans grand regret pour ma
part (et avec un petit fou-rire à ce sujet avec le videur de la salle !).
Je découvris une petite salle, bien loin de celle du Trix et c’est tant mieux.
Il ne fut ainsi pas bien difficile de se frayer un chemin dans la fosse…
J’arrivais
ainsi en plein milieu du set des black métalleux d’Inquisition. Ayant eu une assez mauvaise impression à Anvers, je
n’étais pas forcément euphorique à l’idée de les revoir. Et à ma grande
surprise, j’apprécia bien plus leur show, mais essentiellement les parties
« ralenties » si-je puis dire.
En
effet, les compositions d’Inquisition
ont tendance à utiliser beaucoup de blasts, bien trop à mon goût. Ainsi, une
certaine monotonie s’est instaurée en moi lors de titres où la cadence n’aura
pas su ralentir, comme sur Crush the
jewish prophet :
Toutefois,
les titres plus variés en termes de rythmique ont parfois su apporter quelque
chose de plus aérien, apportant plus de hauteur. Ce fut le cas notamment d’Astral path to supreme majesties :
Même
si cette prestation à Luxembourg fut plus intéressante pour moi qu’à Anvers, ce
n’est pour autant que je porte Inquisition
dans mon cœur de mélomane. Je persiste à penser que leur musique est somme
toute dispensable, bien loin de l’aura dont on gratifie le diabolique duo.
Etant
donné l’excellent moment que j’avais passé quelques jours auparavant à Anvers, j’avais
hâte de réentendre nos chers Suédois d’In
Solitude ! Et à vrai dire, je vais être dans l’obligation de vous
renvoyer vers le live-report précédent, car ils ont été d’une incroyable
stabilité dans l’excellence. En effet, le show fut proposé avec la même énergie
qu’à Anvers, ainsi que la même envie d’en découdre.
Même si l’effet de surprise aura été moindre pour moi, je dois dire que les qualités que j’avais pu repérer quelques jours auparavant restèrent intactes. Quel plaisir d’assister à un concert classieux à mi-chemin entre heavy métal et rock très marqué !
Plutôt que de vous asséner encore plus de mots peu utiles, je vous laisse vous délecter de deux titres, issus de deux périodes très différentes d’In Solitude. Voici donc Death knows where, issu du dernier album "Sister" :
Même si l’effet de surprise aura été moindre pour moi, je dois dire que les qualités que j’avais pu repérer quelques jours auparavant restèrent intactes. Quel plaisir d’assister à un concert classieux à mi-chemin entre heavy métal et rock très marqué !
Plutôt que de vous asséner encore plus de mots peu utiles, je vous laisse vous délecter de deux titres, issus de deux périodes très différentes d’In Solitude. Voici donc Death knows where, issu du dernier album "Sister" :
…
ainsi que Witches Sabbath, issu du
premier opus de 2008 :
En
conclusion, je conseille à n’importe quel curieux d’assister à une prestation
du groupe, car l’effet se veut selon moi imparable !
Après le destructeur concert d’Anvers, il me semblait évident que Behemoth n’allait pas pouvoir offrir le même attirail scénique ce soir-là à Luxembourg, du fait de la taille plus réduite de la scène. Toutefois, les Polonais apparurent toujours en grande forme, comme vous pouvez le constater avec As Heaven So Below…
…
ou encore le classique At the left hand
ov God :
D’une
grande violence et avec un public déjà acquis à leur cause, la set-list sera
restée la même que quelques jours auparavant en Belgique. Tel un char d’assaut,
Behemoth écrasa tout sur son
passage, dans un déferlement absolu de décibels. Et là se situe un point de
crispation me concernant…
En
effet, le niveau des basses se trouva tellement élevé qu’il fut parfois
difficile de discerner tous les détails inhérents à leur musique. D’ailleurs,
j’en viens à me questionner sur ce choix de son, et je me demande bien si cela
ne vise pas à masquer quelques imperfections techniques. Peut-être certains
d’entre vous seront scandalisés par de tels propos, mais il est curieux d’avoir
à faire à un mur du son aussi constant.
Car je
dois dire que le son et le rendu des concerts d’Anvers et de Luxembourg furent
quasiment identiques, donnant presque le sentiment d’entendre deux fois le même
album live. Je dois bien le dire, cela manqua quelque peu de ce caractère
organique qui permet de sentir au plus près les émotions de chaque musicien.
Ainsi, je trouve que Behemoth a
beaucoup perdu en organicité ce qu’il a su gagner en professionnalisme. Quel
dommage, mais quel dommage…
Après
tout cela, j’avais pris grand soin de conserver toute mon énergie pour le seul
groupe justifiant ce déplacement au Luxembourg : Cradle of Filth. Les craintes me parcourant quelque peu, j’étais
par contre satisfait de la taille de la salle et de la scène, qui allaient permettre
un plus grand échange entre le groupe et l’audience. At the gates of Midian résonna…
Comme trois jours auparavant, Dani Filth vint arpenter la scène avec son habit de sorcier, avant que Cthulhu dawn n’explose ! Première surprise : le son fut fort bon ! Puissant et clair, les hostilités démarrèrent sous de forts bons auspices, avec un groupe en très grande forme. Je sentis monter en moi un engouement particulièrement intense, éructant de joie sur A dream of wolves in the snow. Sans grande surprise dans l’interprétation, je me laissa transporter vers ces sphères enneigées, avec un Dani Filth en guide…
Les choses se corsèrent avec Summer dying fast, où la virulence fut de mise ! C’est à ce moment précis que je sentis la très nette différence de sonorisation par rapport au show d’Anvers : là les guitares sont là bien là, sacrément affutées. Violent à souhait, quel plaisir ce fut de voir un Richard Shaw déchainé !! De plus, l’ensemble du groupe a montré une virulence certaine, ce qui s’accentua encore avec le titre suivant : The principle of evil made flesh. Noir jusqu’au bout des ongles, quel plaisir ce fut de headbanguer comme un damné, comme si nous étions revenus en 1994 ! Le moment fut exquis et ravageur…
J’attendais le prochain morceau avec une impatience gigantesque, le plaçant à la plus haute place du panthéon cradelien : Beneath the howling stars. Le morceau débuta de la plus percutante des manières, avec un Marthus proprement hallucinant de rapidité, nous offrant des blasts impressionnants qui n’ont absolument rien à envier à Nicholas Barker ! De plus, les guitares ont parfaitement planté leur présence, et ce durant tout le morceau. Car chaque note a résonné comme il se doit, avec délicatesse et pertinence.
Là je
me dois d’applaudir à la fois Richard Shaw ainsi qu’Ashok pour cette brillante
interprétation, permettant de donner corps aux multiples reliefs du morceau.
Quant à lui, Dani Filth m’a complètement médusé, maitrisant à la perfection son
sujet. En effet, sur quelques passages, le sieur a poussé sa voix autant que
faire se peut, cherchant à donner le plus d’agressivité possible à celle-ci.
Pour tous ceux qui doutent de ses capacités vocales, quelle meilleure preuve pouvait-il
faire vivre en nos ouïes ébahies ? Aucune, absolument aucune. Lui
aussi fut brillant, étincelant de
tristesse devrais-je dire.
Redoutant
la chute de For your vulgar delectation,
et bien à mon grand étonnement celle-ci n’eut pas lieu. Même si le changement
d’ambiance est radical, j’ai malgré tout trouvé le titre plaisant, ce qui est
déjà beaucoup dans ce type de contexte.
Le fameux
Haunted shores prit la suite des
opérations, dans un engouement toujours aussi palpable dans la petite bande
cradelienne. Car elle fut caractérisée par une fougue manifeste, même si je
possède encore quelques maigres réserves quant à l’interprétation de ce
morceau, où Dani Filth fut par exemple à un niveau légèrement inférieur par
contraste avec Beneath the howling stars.
Mais je ne peux décemment pas le blâmer étant donné la complexité de l’exercice.
En effet, l’endurance qu’exige ce morceau est franchement soutenue. Au final,
ce fut un grand moment, mais mon petit doigt me dit que le niveau pourrait
encore être rehaussé pour de futures performances en live.
Tout
comme à Anvers, le titre suivant n’aura pas remporté mon plus fort
engouement : Nymphetamine (fix).
Non pas que le morceau fut mal interprété (même si j’ai déjà pu entendre par le
passé des interprétations supérieures), mais je commence à m’en lasser
sérieusement. Et personne ne pourra décemment me le reprocher, au vu de son
nombre d’occurrence en live depuis 2005. Passons…
Je
pensais que mon ressenti allait être le même pour Born in a burial gown, que je n’affectionne pas particulièrement. Et
bien je fus très agréablement surpris, notamment grâce à la qualité des lignes
de guitare, particulièrement bien senties. C’est cela que j’aime avec les
groupes sincères : l’effet de surprise ! Au final, le morceau me fit
passer un très agréable moment, ce que je n’attendais pas autant.
Avec
un plaisir inégalé, Cruelty brought thee
orchids vint bercer mes oreilles… D’une qualité équivalente à
l’interprétation d’Anvers, les guitares ont été malgré tout plus présentes,
avec toujours un groupe en excellente forme et ayant une furieuse envie de tout
lacérer sur son passage ! Même après 20 années d’existence, la fougue cradelienne
est toujours là pour tourmenter nos âmes… tout comme les sublimer…
Sans
surprise, Her ghost in the fog vint
nous irradier de brume, avec une interprétation elle aussi équivalente à celle
d’Anvers. Le plaisir fut ainsi au rendez-vous pour ma part, même si le chant
féminin me laissa encore et toujours frustré…
Ave Satani est idéal pour me plonger
dans une humeur des plus diaboliques, ce qui m’aura permis de me mettre en
condition pour le magnifique dernier morceau de cette nuit : Funeral in Carpathia. Autant être
clair : sa qualité n’a rien à voir avec celle trois jours plus tôt à
Anvers. En effet, tout le groupe a donné le meilleur de lui-même, avec une
énergie incroyable. De plus, le ton était fidèle à celui de fin 1996, où les
guitares se sont vraiment fait plaisir. Mélodiques à souhait, la verte
tristesse naquit à nouveau… Superbe !
Comme
vous pouvez le constater, cette prestation luxembourgeoise n’a absolument rien
à voir avec celle d’Anvers quelques jours plus tôt. En effet, la qualité sonore
fut ici à la hauteur, à la fois claire et puissante. Ainsi, j’ai réellement pu
apprécier à leur juste valeur toutes les illustres pièces de la set-list, me
délectant de chaque note. Et nous pouvons constater que les plus vieilles
offrandes ont su briller comme il se doit, me rendant admiratif.
Toutefois,
le chant féminin en ce concert du Luxembourg reste une frustration indéniable,
ainsi que ce que j’appellerais un conflit de styles. En effet, et bien que je
n’apprécie pas particulièrement ce type d’exercice, je dois me résoudre à
confronter les postures vocales de Lindsay Schoolcraft et Caroline Campbell.
Comme j’ai déjà pu l’écrire auparavant, les deux possèdent une voix juste (ce
qui est le moins que nous puissions attendre d’un groupe comme Cradle of Filth). Toutefois, alors que
Lindsay opère par touches vocales sur les parties les plus symphoniques,
Caroline créait de véritables nappes (ce qui est particulièrement manifeste sur
la partie précédant « More ! Whore ! More » de Cruelty brought thee orchids, ou encore Her ghost in the fog). A mon sens, Caroline envahissait bien plus l’espace,
alors que Lindsay occupe dans les prestations filthiennes une place plus
secondaire. Tout cela est une question de choix et de genre, mais vous aurez
aisément compris dans quel univers vocal féminin je me retrouve le plus…
A
contrario, je n’ai pas grand-chose à dire concernant le restant du line-up, si
ce n’est que Dani Filth aura su m’impressionner une fois de plus. D’une
virulence parfois osée, il a su pousser sa voix pour extirper tous les affects
possibles, montrant tous les reliefs de ses cordes vocales. Mais comment
fait-il après tant d’années à arpenter ainsi la scène ? Cela me laisse
sans voix de fait…
Au niveau guitaristique,
j’ai eu le grand plaisir de voir que Richard Shaw et Ashok commençaient
réellement à se lâcher, à prendre possession aussi bien de la scène que des
compositions. Même si restant studieux dans leur démarche, le feeling commence
peu à peu à prendre de plus en plus de place, ce qui laisse très optimiste pour
la suite des opérations.
Concernant
la basse et la batterie, Daniel et Marthus ont pleinement joué leur rôle,
offrant une structure solide aux morceaux.
Que
dire de plus ? Et bien… à quand la prochaine prestation de Cradle of Filth ???
Set-list Cradle of Filth :
At the
gates of Midian
1) Cthulhu dawn
2) A dream of
wolves in the snow
3) Summer dying
fast
4) The principle
of evil made flesh
5) Beneath the
howling stars
6) For your
vulgar delectation
7) Haunted
shores
8) Nymphetamine
(fix)
9) Born in a
burial gown
10) Cruelty
brought thee orchids
11) Her ghost in
the fog
Encore :
Ave Satani
12) Funeral in Carpathia |
Février/Mai/Août 2014,
Rédigé par Vlad Tepes.
English Version
Cradle of Filth / Behemoth / In Solitude / Inquisition
Searching for howling stars…
(by Vlad Tepes)
|
"Satan wants your children" tour.
Moment : 19/02/14.
Location : L’Atelier (Luxembourg City, Luxembourg).
Moment : 19/02/14.
Location : L’Atelier (Luxembourg City, Luxembourg).
Bands :
Inquisition | In Solitude | Behemoth |
Cradle of Filth |
Only three days after their Belgian performance, I had
to reoffend and confront myself again to mythical Cradle of Filth, because I couldn’t decently remain with such
deception. So I prepared myself to the 22th filthy stopover, for
their very first show in Luxembourg.
On the long way that led me to the Atelier, I must
admit being very thoughtful, crossed by anxiety. Indeed, could I handle one
more underwhelming show ?
It was difficult to find my way inside Luxembourg City
so I was late and missed the Norwegian people from Svarttjern, without regret speaking for myself (and with a little
hysterical laugher about it with the room’s bouncer !). I discovered a small
room, far from the one of the Trix, which was good news. So it wasn’t hard finding
my way into the pit…
So
I came in the middle of black metaller’s set of Inquisition. I had such a bad feeling from Antwerp, so I wasn’t
euphoric at all to see them again. In the end, I was surprised liking their
show in Luxembourg, overall the slow parts could I say.
Indeed,
Inquisition’s compositions are using
lots of blasts, way too much according to me. So, some monotony came into me
during speed tracks, like Crush the
jewish prophet :
However,
speaking about rythmics, the most varied songs brought something elevated,
bringing more height. It was the case for Astral
path to supreme majesties :
Even
if this how at Luxembourg was much more interesting than in Antwerp, I’m still
not a huge Inquisition lover. I
still think their music is dispensable, far away from the aura that the
diabolical band has.
Given
the excellent moment I lived some days before in Antwerp, I was hurry to hear
again the Swedish guys from In
Solitude ! And to speak the truth, I must resend you to the precedent
report, because they were incredibly stable in excellence. Indeed, the show had
the exact same energy than in Antwerp, as well as the same will to confront.
Even if the surprise effect was less important for me, I must say that the qualities I’ve had seen some days before remained the same. What a pleasure to see such a classy show between heavy metal and marked rock’n’roll !
Rather than hammering you more words, I let you take great delight hearing two songs, from two different periods of In Solitude. So here are Death knows where, from the very last album "Sister" :
Even if the surprise effect was less important for me, I must say that the qualities I’ve had seen some days before remained the same. What a pleasure to see such a classy show between heavy metal and marked rock’n’roll !
Rather than hammering you more words, I let you take great delight hearing two songs, from two different periods of In Solitude. So here are Death knows where, from the very last album "Sister" :
… also
as Witches Sabbath, from the first
album of 2008 :
In
the end, I recommend to everyone to see one performance of the band, because according
to me the result is unstoppable !
After the destructive show of Antwerp, it was obvious to me that Behemoth couldn’t offer the same stagecraft gear that night in Luxembourg, because of the smaller stage. However, the Polish guys appeared in their best shape, like you can see on As Heaven So Below…
…
or the classic At the left hand ov God :
With
lots of violence and an almost conquered crowd, the set list stayed exactly the
same as in Belgium. Like an army tank, Behemoth
crushed everything on his way, in an absolute decibels breaking. On such point
I have a tension point…
Indeed,
the bass level was so loud that it was sometimes difficult to hear all the
details of their music. By the way, I must question myself about such a sound
choice, and I wonder if it aims at hiding some technical imperfections. Maybe
some of you will be scandalized by my words, but it is strange to hear a so
constantly sound wall.
Because
I must say that the sound and the return of Antwerp and Luxembourg shows were
almost identical, giving the feeling to hear twice a live album. I must say
that it missed some organic character that allowed the listener to be closer to
the emotions of every musician. So I think that Behemoth lost a lot in its organic aspects what it won in its
professionalism. What a pity… really…
After
all that, I took care of keeping all my energy for the only band justifying my
moving in Luxembourg : Cradle of Filth.
With some doubts, I was however satisfied about the size of the stage, which
could allow much more communication between the band and the crowd. At the gates of Midian resonated…
Like three days before, Dani Filth came to survey the stage with his wizard stick, just before Cthulhu dawn explode ! First surprise : the sound was excellent ! Powerful and clear, the hostilities began under the best auspices, with a band in great shape. I felt an intense appetite growing inside of me, eructating of happiness on A dream of wolves in the snow. Without any surprise in its performance, I let myself be carried away to snowy realms, where Dani Filth is the guide…
Things thickened with Summer dying fast, where virulence was appropriate ! That’s when I felt a huge difference in the sound in regard of the Antwerp show : in Luxembourg guitars were there, pretty well sharpened. Incredibly violent, what a pleasure to see an over-playful Richard Shaw !! Furthermore, the whole band showed an assured virulence, which emphasized the following song : The principle of evil made flesh. Dark to its very fingertips, what a pleasure to headbang like a damned soul, like we were getting back in 1994 ! The moment was divine and harmful…
I was waiting for the next track with a huge restlessness, putting it at the highest rank in the filthy pantheon : Beneath the howling stars. The song started in the most striking way, with an incredibly fast Marthus, offering us impressive blast-beats which have no reason to be jealous of Nicholas Barker ! Furthermore, guitars have perfectly settled their presence during the whole track. Because every note resonated like it must be done, with finesse and relevance.
I
must applaud both Richard Shaw and Ashok for their brilliant performance,
giving body to the multiple remains of the song. Speaking about him, Dani Filth
astounded me, mastering his subject to perfection. Indeed, on some passings,
Mister Filth pushed his voice as high as he can, searching for the highest aggression.
For all those who still have doubts about his vocal capacities, was there no
better proof to make such a living inside our astonished ears ? None,
absolutely none. He was brilliant too, blazing with sadness could I say.
Fearing
the fall of For your vulgar delectation,
I was happily surprised it didn’t happen. Even if the change of atmosphere was
drastic, I considered the song as pleasant, which is a lot in such context.
The
renowned Haunted shores followed, in
an infatuation still manifest inside the filthy band. Because it was characterized
by an obvious ardor, even if I still possess some reservation in regard of the
interpretation of this track, where Dani Filth was a little lower in comparison
with Beneath the howling stars. But I
can’t decently blame him because the exercise is pretty complex. Indeed, the
stamina required for this song is very sustained. In the end, it was a great
moment, but a little bird told me that the level could still be higher for
future performances of the band live on stage.
Like
in Antwerp, the following track didn’t won my enthusiasm either : Nymphetamine (fix). The song was not bad
played at all (even if I previously heard better versions in the past), but I’m
starting to be fed up of it. And no one can reproach me for it, because of
being played so many times live since 2005.
I
thought that my experience would be the same for Born in a burial gown, which I don’t like so much. And I was
happily surprised, especially thanks to the quality of guitar lines, pretty
well felt. That’s what I like about honest bands : the novelty effect ! In the
end, the song had taken me a very good moment, which I didn’t expect so much.
With
an unequalled delight, Cruelty brought
thee orchids came cradling my ears… With a similar quality of the one from
Antwerp, guitars were much more displayed, and a band still in excellent wealth
and a furious desire to lacerate everything on its way ! Even after 20 years of
living, the filthy ardor is still here to torment our souls… as for exalting
them…
Without
any surprise, Her ghost in the fog
came to irradiate us with its mist, with a similar interpretation as in
Antwerp. So the delight was at the appointment speaking to myself, even if the
feminine vocals left me so frustrated…
Ave Satani stays the best to make me
dive into the most diabolical mood, and so I was in the best conditions for the
beautiful last song for tonight : Funeral
in Carpathia. We must be clear about it : its quality has nothing to do
with the one from Antwerp three days before. Indeed, the whole band gave the
best of itself, with an incredible energy. Furthermore, the tone stayed loyal
to the one from 1996, where guitars indulged themselves. Incredibly melodic,
the green sadness was born anew… Magnificent !
As you
can see, this performance in Luxembourg has nothing to do with the show in
Antwerp a few days before. Indeed, the sound quality was up to it, both clear
and powerful. So, I fully appreciated all the renowned pieces of the set list,
regaled with every note. And we can see that the oldest offerings shined like
it must be done, making me admiring.
However,
the feminine vocals are still a huge frustration for me for this Luxembourg
show, also as what we can call a genre conflict. Indeed, and even though I
don’t like much such exercise, I must resolve to confront the vocal postures of
Lindsay Schoolcraft and Caroline Campbell. As I already wrote, the two
vocalists possess an accurate voice (which is unavoidable for a band like Cradle of Filth). However, while
Lindsay perform with vocal touches on the most symphonic parts, Caroline
created whole layers (which was pretty obvious on the part leading to « More ! Whore ! More »
of Cruelty brought thee orchids, or
even Her ghost in the fog). According
to me, Caroline invaded much more space, while Lindsay fills a more secondary
place inside the filthy performances. All these considerations are a question
of choice and genre, but you already understood in which vocal feminine world I
find myself the most…
On the contrary, I don’t have much to say about the
rest of the line-up, other than a Dani Filth that impressed me so much once
again. With a daring virulence, he pushed his voice to pull out all the
possible emotions, showing all the reliefs of his vocal strings. But how can he
do such thing after so many years surveying the stage ? In fact, it left me
without any voice…
Concerning
the bass guitar and the drums, Daniel and Marthus have fully played right,
offering a solid structure to the songs.
What
else could we say ? So… when will be the next Cradle of Filth performance ???
Cradle of Filth set-list :
At the
gates of Midian
1) Cthulhu dawn
2) A dream of
wolves in the snow
3) Summer dying
fast
4) The principle
of evil made flesh
5) Beneath the
howling stars
6) For your
vulgar delectation
7) Haunted
shores
8) Nymphetamine
(fix)
9) Born in a
burial gown
10) Cruelty
brought thee orchids
11) Her ghost in
the fog
Again :
Ave Satani
12) Funeral in Carpathia |
February to August 2014,
Written and translated by Vlad Tepes.
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