lundi 6 octobre 2014

Cradle of Filth / Behemoth / In Solitude / Inquisition - Live Luxembourg 2014



Cradle of Filth / Behemoth / In Solitude / Inquisition

Searching for howling stars…

(par Vlad Tepes)




"Satan wants your children" tour.
Moment : 19/02/14.
Lieu : L’Atelier (Luxembourg Ville, Luxembourg).



Cradle of Filth / Behemoth / In Solitude / Inquisition @ L’Atelier, Luxembourg Ville, Luxembourg 19/02/2014


Click here for English Version :
Version anglaise/english version


Groupes :

 Inquisition  In Solitude  Behemoth
 Cradle of Filth

Trois jours seulement après leur prestation belge, il me fallait récidiver et me confronter à nouveau aux mythiques Cradle of Filth, car je ne pouvais décemment pas rester sur telle déception. Je m’y refusa. C’est ainsi que je me préparais à une vingt-deuxième escale filthienne, pour leur toute première date au Luxembourg.
Sur le long chemin me menant à l’Atelier, j’avoue avoir été particulièrement pensif, traversé d’inquiétude. En effet, allais-je devoir supporter un nouveau concert en demi-teinte ?

Arrivé au  retard du fait d’avoir du mal à me repérer dans la citée de Luxembourg, je manqua la prestation des Norvégiens de Svarttjern, sans grand regret pour ma part (et avec un petit fou-rire à ce sujet avec le videur de la salle !). Je découvris une petite salle, bien loin de celle du Trix et c’est tant mieux. Il ne fut ainsi pas bien difficile de se frayer un chemin dans la fosse…





Inquisition_logo

Dagon (Inquisition)

J’arrivais ainsi en plein milieu du set des black métalleux d’Inquisition. Ayant eu une assez mauvaise impression à Anvers, je n’étais pas forcément euphorique à l’idée de les revoir. Et à ma grande surprise, j’apprécia bien plus leur show, mais essentiellement les parties « ralenties » si-je puis dire.

Dagon (Inquisition)
Incubus (Inquisition)
Dagon (Inquisition)

En effet, les compositions d’Inquisition ont tendance à utiliser beaucoup de blasts, bien trop à mon goût. Ainsi, une certaine monotonie s’est instaurée en moi lors de titres où la cadence n’aura pas su ralentir, comme sur Crush the jewish prophet :




Toutefois, les titres plus variés en termes de rythmique ont parfois su apporter quelque chose de plus aérien, apportant plus de hauteur. Ce fut le cas notamment d’Astral path to supreme majesties :




Même si cette prestation à Luxembourg fut plus intéressante pour moi qu’à Anvers, ce n’est pour autant que je porte Inquisition dans mon cœur de mélomane. Je persiste à penser que leur musique est somme toute dispensable, bien loin de l’aura dont on gratifie le diabolique duo.








In Solitude_logo

Niklas Lindström (In Solitude)

Etant donné l’excellent moment que j’avais passé quelques jours auparavant à Anvers, j’avais hâte de réentendre nos chers Suédois d’In Solitude ! Et à vrai dire, je vais être dans l’obligation de vous renvoyer vers le live-report précédent, car ils ont été d’une incroyable stabilité dans l’excellence. En effet, le show fut proposé avec la même énergie qu’à Anvers, ainsi que la même envie d’en découdre.


Niklas Lindström (In Solitude)
Gottfrid Åhman (In Solitude)

Même si l’effet de surprise aura été moindre pour moi, je dois dire que les qualités que j’avais pu repérer quelques jours auparavant restèrent intactes. Quel plaisir d’assister à un concert classieux à mi-chemin entre heavy métal et rock très marqué !


Niklas Lindström (In Solitude)
Gottfrid Åhman (In Solitude)

Plutôt que de vous asséner encore plus de mots peu utiles, je vous laisse vous délecter de deux titres, issus de deux périodes très différentes d’In Solitude. Voici donc Death knows where, issu du dernier album "Sister" :




… ainsi que Witches Sabbath, issu du premier opus de 2008 :




En conclusion, je conseille à n’importe quel curieux d’assister à une prestation du groupe, car l’effet se veut selon moi imparable !








Behemoth_logo

Nergal (Behemoth)

Après le destructeur concert d’Anvers, il me semblait évident que Behemoth n’allait pas pouvoir offrir le même attirail scénique ce soir-là à Luxembourg, du fait de la taille plus réduite de la scène. Toutefois, les Polonais apparurent toujours en grande forme, comme vous pouvez le constater avec As Heaven So Below




… ou encore le classique At the left hand ov God :




D’une grande violence et avec un public déjà acquis à leur cause, la set-list sera restée la même que quelques jours auparavant en Belgique. Tel un char d’assaut, Behemoth écrasa tout sur son passage, dans un déferlement absolu de décibels. Et là se situe un point de crispation me concernant…

Nergal (Behemoth)
Orion (Behemoth)
Seth (Behemoth)
Nergal (Behemoth)

En effet, le niveau des basses se trouva tellement élevé qu’il fut parfois difficile de discerner tous les détails inhérents à leur musique. D’ailleurs, j’en viens à me questionner sur ce choix de son, et je me demande bien si cela ne vise pas à masquer quelques imperfections techniques. Peut-être certains d’entre vous seront scandalisés par de tels propos, mais il est curieux d’avoir à faire à un mur du son aussi constant.

Nergal (Behemoth)
Nergal (Behemoth)
Orion (Behemoth)
Nergal (Behemoth)

Car je dois dire que le son et le rendu des concerts d’Anvers et de Luxembourg furent quasiment identiques, donnant presque le sentiment d’entendre deux fois le même album live. Je dois bien le dire, cela manqua quelque peu de ce caractère organique qui permet de sentir au plus près les émotions de chaque musicien. Ainsi, je trouve que Behemoth a beaucoup perdu en organicité ce qu’il a su gagner en professionnalisme. Quel dommage, mais quel dommage…








Cradle of Filth_logo

Dani Filth (Cradle of Filth)

Après tout cela, j’avais pris grand soin de conserver toute mon énergie pour le seul groupe justifiant ce déplacement au Luxembourg : Cradle of Filth. Les craintes me parcourant quelque peu, j’étais par contre satisfait de la taille de la salle et de la scène, qui allaient permettre un plus grand échange entre le groupe et l’audience. At the gates of Midian résonna…

Dani Filth (Cradle of Filth)

Comme trois jours auparavant, Dani Filth vint arpenter la scène avec son habit de sorcier, avant que Cthulhu dawn n’explose ! Première surprise : le son fut fort bon ! Puissant et clair, les hostilités démarrèrent sous de forts bons auspices, avec un groupe en très grande forme. Je sentis monter en moi un engouement particulièrement intense, éructant de joie sur A dream of wolves in the snow. Sans grande surprise dans l’interprétation, je me laissa transporter vers ces sphères enneigées, avec un Dani Filth en guide…


Dani Filth (Cradle of Filth)

Les choses se corsèrent avec Summer dying fast, où la virulence fut de mise ! C’est à ce moment précis que je sentis la très nette différence de sonorisation par rapport au show d’Anvers : là les guitares sont là bien là, sacrément affutées. Violent à souhait, quel plaisir ce fut de voir un Richard Shaw déchainé !! De plus, l’ensemble du groupe a montré une virulence certaine, ce qui s’accentua encore avec le titre suivant : The principle of evil made flesh. Noir jusqu’au bout des ongles, quel plaisir ce fut de headbanguer comme un damné, comme si nous étions revenus en 1994 ! Le moment fut exquis et ravageur…


Dani Filth (Cradle of Filth)

J’attendais le prochain morceau avec une impatience gigantesque, le plaçant à la plus haute place du panthéon cradelien : Beneath the howling stars. Le morceau débuta de la plus percutante des manières, avec un Marthus proprement hallucinant de rapidité, nous offrant des blasts impressionnants qui n’ont absolument rien à envier à Nicholas Barker ! De plus, les guitares ont parfaitement planté leur présence, et ce durant tout le morceau. Car chaque note a résonné comme il se doit, avec délicatesse et pertinence.




Là je me dois d’applaudir à la fois Richard Shaw ainsi qu’Ashok pour cette brillante interprétation, permettant de donner corps aux multiples reliefs du morceau. Quant à lui, Dani Filth m’a complètement médusé, maitrisant à la perfection son sujet. En effet, sur quelques passages, le sieur a poussé sa voix autant que faire se peut, cherchant à donner le plus d’agressivité possible à celle-ci. Pour tous ceux qui doutent de ses capacités vocales, quelle meilleure preuve pouvait-il faire vivre en nos ouïes ébahies ? Aucune, absolument aucune. Lui aussi  fut brillant, étincelant de tristesse devrais-je dire.

Richard Shaw (Cradle of Filth)

Redoutant la chute de For your vulgar delectation, et bien à mon grand étonnement celle-ci n’eut pas lieu. Même si le changement d’ambiance est radical, j’ai malgré tout trouvé le titre plaisant, ce qui est déjà beaucoup dans ce type de contexte.

Daniel Firth (Cradle of Filth)

Le fameux Haunted shores prit la suite des opérations, dans un engouement toujours aussi palpable dans la petite bande cradelienne. Car elle fut caractérisée par une fougue manifeste, même si je possède encore quelques maigres réserves quant à l’interprétation de ce morceau, où Dani Filth fut par exemple à un niveau légèrement inférieur par contraste avec Beneath the howling stars. Mais je ne peux décemment pas le blâmer étant donné la complexité de l’exercice. En effet, l’endurance qu’exige ce morceau est franchement soutenue. Au final, ce fut un grand moment, mais mon petit doigt me dit que le niveau pourrait encore être rehaussé pour de futures performances en live.

Dani Filth (Cradle of Filth)

Tout comme à Anvers, le titre suivant n’aura pas remporté mon plus fort engouement : Nymphetamine (fix). Non pas que le morceau fut mal interprété (même si j’ai déjà pu entendre par le passé des interprétations supérieures), mais je commence à m’en lasser sérieusement. Et personne ne pourra décemment me le reprocher, au vu de son nombre d’occurrence en live depuis 2005. Passons…

Ashok (Cradle of Filth)

Je pensais que mon ressenti allait être le même pour Born in a burial gown, que je n’affectionne pas particulièrement. Et bien je fus très agréablement surpris, notamment grâce à la qualité des lignes de guitare, particulièrement bien senties. C’est cela que j’aime avec les groupes sincères : l’effet de surprise ! Au final, le morceau me fit passer un très agréable moment, ce que je n’attendais pas autant.

Richard Shaw (Cradle of Filth)

Avec un plaisir inégalé, Cruelty brought thee orchids vint bercer mes oreilles… D’une qualité équivalente à l’interprétation d’Anvers, les guitares ont été malgré tout plus présentes, avec toujours un groupe en excellente forme et ayant une furieuse envie de tout lacérer sur son passage ! Même après 20 années d’existence, la fougue cradelienne est toujours là pour tourmenter nos âmes… tout comme les sublimer…

Dani Filth (Cradle of Filth)

Sans surprise, Her ghost in the fog vint nous irradier de brume, avec une interprétation elle aussi équivalente à celle d’Anvers. Le plaisir fut ainsi au rendez-vous pour ma part, même si le chant féminin me laissa encore et toujours frustré…

Richard Shaw (Cradle of Filth)
Dani Filth (Cradle of Filth)

Ave Satani est idéal pour me plonger dans une humeur des plus diaboliques, ce qui m’aura permis de me mettre en condition pour le magnifique dernier morceau de cette nuit : Funeral in Carpathia. Autant être clair : sa qualité n’a rien à voir avec celle trois jours plus tôt à Anvers. En effet, tout le groupe a donné le meilleur de lui-même, avec une énergie incroyable. De plus, le ton était fidèle à celui de fin 1996, où les guitares se sont vraiment fait plaisir. Mélodiques à souhait, la verte tristesse naquit à nouveau… Superbe !

Ashok (Cradle of Filth)
Dani Filth (Cradle of Filth)

Comme vous pouvez le constater, cette prestation luxembourgeoise n’a absolument rien à voir avec celle d’Anvers quelques jours plus tôt. En effet, la qualité sonore fut ici à la hauteur, à la fois claire et puissante. Ainsi, j’ai réellement pu apprécier à leur juste valeur toutes les illustres pièces de la set-list, me délectant de chaque note. Et nous pouvons constater que les plus vieilles offrandes ont su briller comme il se doit, me rendant admiratif.

Dani Filth (Cradle of Filth)

Toutefois, le chant féminin en ce concert du Luxembourg reste une frustration indéniable, ainsi que ce que j’appellerais un conflit de styles. En effet, et bien que je n’apprécie pas particulièrement ce type d’exercice, je dois me résoudre à confronter les postures vocales de Lindsay Schoolcraft et Caroline Campbell. Comme j’ai déjà pu l’écrire auparavant, les deux possèdent une voix juste (ce qui est le moins que nous puissions attendre d’un groupe comme Cradle of Filth). Toutefois, alors que Lindsay opère par touches vocales sur les parties les plus symphoniques, Caroline créait de véritables nappes (ce qui est particulièrement manifeste sur la partie précédant « More ! Whore ! More » de Cruelty brought thee orchids, ou encore Her ghost in the fog). A mon sens, Caroline envahissait bien plus l’espace, alors que Lindsay occupe dans les prestations filthiennes une place plus secondaire. Tout cela est une question de choix et de genre, mais vous aurez aisément compris dans quel univers vocal féminin je me retrouve le plus…

Dani Filth (Cradle of Filth)

A contrario, je n’ai pas grand-chose à dire concernant le restant du line-up, si ce n’est que Dani Filth aura su m’impressionner une fois de plus. D’une virulence parfois osée, il a su pousser sa voix pour extirper tous les affects possibles, montrant tous les reliefs de ses cordes vocales. Mais comment fait-il après tant d’années à arpenter ainsi la scène ? Cela me laisse sans voix de fait…

Au niveau guitaristique, j’ai eu le grand plaisir de voir que Richard Shaw et Ashok commençaient réellement à se lâcher, à prendre possession aussi bien de la scène que des compositions. Même si restant studieux dans leur démarche, le feeling commence peu à peu à prendre de plus en plus de place, ce qui laisse très optimiste pour la suite des opérations.

Richard Shaw & Ashok (Cradle of Filth)

Concernant la basse et la batterie, Daniel et Marthus ont pleinement joué leur rôle, offrant une structure solide aux morceaux.

Dani Filth (Cradle of Filth)

Que dire de plus ? Et bien… à quand la prochaine prestation de Cradle of Filth ???





Set-list Cradle of Filth @ Cradle of Filth / Behemoth / In Solitude / Inquisition @ L’Atelier, Luxembourg Ville, Luxembourg 19/02/2014
Set-list Cradle of Filth :

At the gates of Midian
1) Cthulhu dawn
2) A dream of wolves in the snow
3) Summer dying fast
4) The principle of evil made flesh
5) Beneath the howling stars
6) For your vulgar delectation
7) Haunted shores
8) Nymphetamine (fix)
9) Born in a burial gown
10) Cruelty brought thee orchids
11) Her ghost in the fog

Encore :
Ave Satani
12) Funeral in Carpathia



Février/Mai/Août 2014,
Rédigé par Vlad Tepes.



Cradle of Filth / Behemoth / In Solitude / Inquisition @ L’Atelier, Luxembourg Ville, Luxembourg 19/02/2014







English Version


Cradle of Filth / Behemoth / In Solitude / Inquisition

Searching for howling stars…

(by Vlad Tepes)




"Satan wants your children" tour.
Moment : 19/02/14.
Location : L’Atelier (Luxembourg City, Luxembourg).



Cradle of Filth / Behemoth / In Solitude / Inquisition @ L’Atelier, Luxembourg City, Luxembourg 19/02/2014


Bands :

 Inquisition  In Solitude  Behemoth
 Cradle of Filth

Only three days after their Belgian performance, I had to reoffend and confront myself again to mythical Cradle of Filth, because I couldn’t decently remain with such deception. So I prepared myself to the 22th filthy stopover, for their very first show in Luxembourg.
On the long way that led me to the Atelier, I must admit being very thoughtful, crossed by anxiety. Indeed, could I handle one more underwhelming show ?


It was difficult to find my way inside Luxembourg City so I was late and missed the Norwegian people from Svarttjern, without regret speaking for myself (and with a little hysterical laugher about it with the room’s bouncer !). I discovered a small room, far from the one of the Trix, which was good news. So it wasn’t hard finding my way into the pit…





Inquisition_logo

Dagon (Inquisition)

So I came in the middle of black metaller’s set of Inquisition. I had such a bad feeling from Antwerp, so I wasn’t euphoric at all to see them again. In the end, I was surprised liking their show in Luxembourg, overall the slow parts could I say.

Dagon (Inquisition)
Incubus (Inquisition)
Dagon (Inquisition)

Indeed, Inquisition’s compositions are using lots of blasts, way too much according to me. So, some monotony came into me during speed tracks, like Crush the jewish prophet :




However, speaking about rythmics, the most varied songs brought something elevated, bringing more height. It was the case for Astral path to supreme majesties :




Even if this how at Luxembourg was much more interesting than in Antwerp, I’m still not a huge Inquisition lover. I still think their music is dispensable, far away from the aura that the diabolical band has.








In Solitude_logo

Niklas Lindström (In Solitude)

Given the excellent moment I lived some days before in Antwerp, I was hurry to hear again the Swedish guys from In Solitude ! And to speak the truth, I must resend you to the precedent report, because they were incredibly stable in excellence. Indeed, the show had the exact same energy than in Antwerp, as well as the same will to confront.


Niklas Lindström (In Solitude)
Gottfrid Åhman (In Solitude)

Even if the surprise effect was less important for me, I must say that the qualities I’ve had seen some days before remained the same. What a pleasure to see such a classy show between heavy metal and marked rock’n’roll !


Niklas Lindström (In Solitude)
Gottfrid Åhman (In Solitude)

Rather than hammering you more words, I let you take great delight hearing two songs, from two different periods of In Solitude. So here are Death knows where, from the very last album "Sister" :




… also as Witches Sabbath, from the first album of 2008 :




In the end, I recommend to everyone to see one performance of the band, because according to me the result is unstoppable !








Behemoth_logo

Nergal (Behemoth)

After the destructive show of Antwerp, it was obvious to me that Behemoth couldn’t offer the same stagecraft gear that night in Luxembourg, because of the smaller stage. However, the Polish guys appeared in their best shape, like you can see on As Heaven So Below




… or the classic At the left hand ov God :




With lots of violence and an almost conquered crowd, the set list stayed exactly the same as in Belgium. Like an army tank, Behemoth crushed everything on his way, in an absolute decibels breaking. On such point I have a tension point…

Nergal (Behemoth)
Orion (Behemoth)
Seth (Behemoth)
Nergal (Behemoth)

Indeed, the bass level was so loud that it was sometimes difficult to hear all the details of their music. By the way, I must question myself about such a sound choice, and I wonder if it aims at hiding some technical imperfections. Maybe some of you will be scandalized by my words, but it is strange to hear a so constantly sound wall.

Nergal (Behemoth)
Nergal (Behemoth)
Orion (Behemoth)
Nergal (Behemoth)

Because I must say that the sound and the return of Antwerp and Luxembourg shows were almost identical, giving the feeling to hear twice a live album. I must say that it missed some organic character that allowed the listener to be closer to the emotions of every musician. So I think that Behemoth lost a lot in its organic aspects what it won in its professionalism. What a pity… really…








Cradle of Filth_logo

Dani Filth (Cradle of Filth)

After all that, I took care of keeping all my energy for the only band justifying my moving in Luxembourg : Cradle of Filth. With some doubts, I was however satisfied about the size of the stage, which could allow much more communication between the band and the crowd. At the gates of Midian resonated…

Dani Filth (Cradle of Filth)

Like three days before, Dani Filth came to survey the stage with his wizard stick, just before Cthulhu dawn explode ! First surprise : the sound was excellent ! Powerful and clear, the hostilities began under the best auspices, with a band in great shape. I felt an intense appetite growing inside of me, eructating of happiness on A dream of wolves in the snow. Without any surprise in its performance, I let myself be carried away to snowy realms, where Dani Filth is the guide…


Dani Filth (Cradle of Filth)

Things thickened with Summer dying fast, where virulence was appropriate ! That’s when I felt a huge difference in the sound in regard of the Antwerp show : in Luxembourg guitars were there, pretty well sharpened. Incredibly violent, what a pleasure to see an over-playful Richard Shaw !! Furthermore, the whole band showed an assured virulence, which emphasized the following song : The principle of evil made flesh. Dark to its very fingertips, what a pleasure to headbang like a damned soul, like we were getting back in 1994 ! The moment was divine and harmful…


Dani Filth (Cradle of Filth)

I was waiting for the next track with a huge restlessness, putting it at the highest rank in the filthy pantheon : Beneath the howling stars. The song started in the most striking way, with an incredibly fast Marthus, offering us impressive blast-beats which have no reason to be jealous of Nicholas Barker ! Furthermore, guitars have perfectly settled their presence during the whole track. Because every note resonated like it must be done, with finesse and relevance.




I must applaud both Richard Shaw and Ashok for their brilliant performance, giving body to the multiple remains of the song. Speaking about him, Dani Filth astounded me, mastering his subject to perfection. Indeed, on some passings, Mister Filth pushed his voice as high as he can, searching for the highest aggression. For all those who still have doubts about his vocal capacities, was there no better proof to make such a living inside our astonished ears ? None, absolutely none. He was brilliant too, blazing with sadness could I say.

Richard Shaw (Cradle of Filth)

Fearing the fall of For your vulgar delectation, I was happily surprised it didn’t happen. Even if the change of atmosphere was drastic, I considered the song as pleasant, which is a lot in such context.

Daniel Firth (Cradle of Filth)

The renowned Haunted shores followed, in an infatuation still manifest inside the filthy band. Because it was characterized by an obvious ardor, even if I still possess some reservation in regard of the interpretation of this track, where Dani Filth was a little lower in comparison with Beneath the howling stars. But I can’t decently blame him because the exercise is pretty complex. Indeed, the stamina required for this song is very sustained. In the end, it was a great moment, but a little bird told me that the level could still be higher for future performances of the band live on stage.

Dani Filth (Cradle of Filth)

Like in Antwerp, the following track didn’t won my enthusiasm either : Nymphetamine (fix). The song was not bad played at all (even if I previously heard better versions in the past), but I’m starting to be fed up of it. And no one can reproach me for it, because of being played so many times live since 2005.

Ashok (Cradle of Filth)

I thought that my experience would be the same for Born in a burial gown, which I don’t like so much. And I was happily surprised, especially thanks to the quality of guitar lines, pretty well felt. That’s what I like about honest bands : the novelty effect ! In the end, the song had taken me a very good moment, which I didn’t expect so much.

Richard Shaw (Cradle of Filth)

With an unequalled delight, Cruelty brought thee orchids came cradling my ears… With a similar quality of the one from Antwerp, guitars were much more displayed, and a band still in excellent wealth and a furious desire to lacerate everything on its way ! Even after 20 years of living, the filthy ardor is still here to torment our souls… as for exalting them…

Dani Filth (Cradle of Filth)

Without any surprise, Her ghost in the fog came to irradiate us with its mist, with a similar interpretation as in Antwerp. So the delight was at the appointment speaking to myself, even if the feminine vocals left me so frustrated…

Richard Shaw (Cradle of Filth)
Dani Filth (Cradle of Filth)

Ave Satani stays the best to make me dive into the most diabolical mood, and so I was in the best conditions for the beautiful last song for tonight : Funeral in Carpathia. We must be clear about it : its quality has nothing to do with the one from Antwerp three days before. Indeed, the whole band gave the best of itself, with an incredible energy. Furthermore, the tone stayed loyal to the one from 1996, where guitars indulged themselves. Incredibly melodic, the green sadness was born anew… Magnificent !

Ashok (Cradle of Filth)
Dani Filth (Cradle of Filth)

As you can see, this performance in Luxembourg has nothing to do with the show in Antwerp a few days before. Indeed, the sound quality was up to it, both clear and powerful. So, I fully appreciated all the renowned pieces of the set list, regaled with every note. And we can see that the oldest offerings shined like it must be done, making me admiring.

Dani Filth (Cradle of Filth)

However, the feminine vocals are still a huge frustration for me for this Luxembourg show, also as what we can call a genre conflict. Indeed, and even though I don’t like much such exercise, I must resolve to confront the vocal postures of Lindsay Schoolcraft and Caroline Campbell. As I already wrote, the two vocalists possess an accurate voice (which is unavoidable for a band like Cradle of Filth). However, while Lindsay perform with vocal touches on the most symphonic parts, Caroline created whole layers (which was pretty obvious on the part leading to « More ! Whore ! More » of Cruelty brought thee orchids, or even Her ghost in the fog). According to me, Caroline invaded much more space, while Lindsay fills a more secondary place inside the filthy performances. All these considerations are a question of choice and genre, but you already understood in which vocal feminine world I find myself the most…

Dani Filth (Cradle of Filth)

On the contrary, I don’t have much to say about the rest of the line-up, other than a Dani Filth that impressed me so much once again. With a daring virulence, he pushed his voice to pull out all the possible emotions, showing all the reliefs of his vocal strings. But how can he do such thing after so many years surveying the stage ? In fact, it left me without any voice…

At a guitar level, I had the huge delight to see Richard Shaw and Ashok starting to let themselves go, to possess the compositions as well as the stage. Even if staying studious in their approach, the feeling is taking up more and more space, which stands very optimistic for the rest of the operations.

Richard Shaw & Ashok (Cradle of Filth)

Concerning the bass guitar and the drums, Daniel and Marthus have fully played right, offering a solid structure to the songs.

Dani Filth (Cradle of Filth)

What else could we say ? So… when will be the next Cradle of Filth performance ???





Cradle of Filth set-list @ Cradle of Filth / Behemoth / In Solitude / Inquisition @ L’Atelier, Luxembourg City, Luxembourg 19/02/2014
Cradle of Filth set-list :

At the gates of Midian
1) Cthulhu dawn
2) A dream of wolves in the snow
3) Summer dying fast
4) The principle of evil made flesh
5) Beneath the howling stars
6) For your vulgar delectation
7) Haunted shores
8) Nymphetamine (fix)
9) Born in a burial gown
10) Cruelty brought thee orchids
11) Her ghost in the fog

Again :
Ave Satani
12) Funeral in Carpathia



February to August 2014,
Written and translated by Vlad Tepes.



Cradle of Filth / Behemoth / In Solitude / Inquisition @ L’Atelier, Luxembourg City, Luxembourg 19/02/2014

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