Damage Festival - Day 1
Emo-Tattoo-Vivelle-Biactol-Kikoolol-Core
(par Dökkalfar)
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Pour
tout vous dire, quand j’ai proposé à Psychopathia
Melomania d’effectuer un live-report de cette seconde édition du Damage Festival, c’était avant tout
pour le 2ème jour, les groupes du 1er m’étant quasi
inconnus. Living Colour, dont le
concert était également prévu en ce 25 octobre, ayant annulé, je me suis
proposé pour m’occuper des deux jours. Honnêtement, connaissant un peu Escape The Fate et un ou deux autres
groupes, j’avais peur de ne rien avoir à faire là. J’ai écouté les autres
groupes via Youtube… et mes craintes ont été renforcées. Qu’à cela ne tienne,
le défi était lancé, et si cela tombe bien j’allais avoir de bonnes surprises,
d’autant plus que j’étais un peu frustré de ne pas avoir pu voir Orange Goblin la veille : j’avais
besoin de concerts.
J’arrive
sur le site du Cabaret Sauvage avec
pas mal d’avance, et force est de constater que le public présent ce samedi est
jeune, très jeune, à part les parents ; de mes trente balais je faisais sûrement
partie des plus âgés. Second constat, les looks : j’avais l’impression
d’être retourné à la Japan Expo, entre la fille avec son déguisement de
Totoro/sac Pikachu, rayures, cheveux de toutes les couleurs… les « what the fuck » fusaient
dans ma tête en voyant plusieurs ados se faire des câlins et des bisous pendant
la longue attente de pré-ouverture. A la Japan Expo donc, mais également sur
NRJ 12, voyant toutes ces copies de mecs fortement tatoués, barbe (quand la
puberté le permettait), cheveux rasés sur le côté et plus longs mais
« vivélisés » en arrière, vêtus de slims, slippers de chez Vans et
toute la panoplie du jeune hipster.
Alors
bien évidemment, il serait facile (et gratuit) de juger des prestations de
groupes sur le look des fans. Je préfère donc attendre pour me faire une idée,
même si j’avais quand même sacrément peur.
Quelques
heures passent et enfin les barrières s’ouvrent. Je vais en caisse chercher mon
pass photo, passe le contrôle et me dirige dans la salle où mes premières impressions
sont excellentes. Le lieu est sublime : du bois, du parquet, un grand bar,
et surtout, une salle RONDE qui permet à n’importe qui de voir ce qui se passe
sur la scène grâce à un joli aménagement de marches. Dans la partie
périphérique de la salle, des tables qui rappellent l’ambiance du cabaret
(logique), très appréciables (surtout pour les parents présents ce soir). Vraiment
une très bonne impression, probablement même la plus jolie salle parisienne
dans laquelle j’ai pu aller, et en plus nous verrons que le son a été plutôt
très bon. A côté de ça, tout n’est pas non plus parfait, notamment le prix du
vestiaire que je trouve abusif, mais passons. Le premier groupe fait son
entrée, je vais pouvoir me faire une première idée et essayer d’être le plus
objectif possible. Etant donné que je préfère prévenir, même si je n’ai pas
aimé grand-chose tout n’était pas à jeter selon moi.