Hellfest 2011
Premiers méfaits...
(par Vlad Tepes, Metallic & Bloodhound)
|
Moment : 17/06/11.
Lieu : Complexe du Val de Moine (Clisson, 44).
Lieu : Complexe du Val de Moine (Clisson, 44).
Auteurs :
| Vlad Tepes | Metallic | Bloodhound |
| Vlad Tepes | Metallic | Bloodhound |
Groupes :
Main Stage 01 |
Main Stage 02 |
Rock Hard Tent |
Terrorizer Tent |
Valient Thorr | Suicide Silence | Malevolent Creation | In Solitude |
Down | The Dwarves |
Dødheimsgard |
Church of Misery |
Iggy Pop & The Stooges |
Maximum The Hormone |
Krisiun | The Damned Things |
Rob Zombie | The Exploited |
Primordial |
The Melvins |
Meshuggah | Belphegor | ||
Morbid Angel |
Possessed |
||
Mayhem |
Nous revoici pour cette sixième édition du Hellfest me concernant, que j’aborde toujours comme une sorte de pèlerinage. Car oui, il s’agit bel et bien d’un passage obligé pour tout amateur de métal, et peu importe sa sensibilité.
Cette année promettait au minimum une messe noire pour chaque journée, et ne sont pas mes chers compères qui me contrediront sur ce point !
Contrairement à certains live-reports effectués par nos collègues de la presse papier, nous allons nous concentrer exclusivement sur la musique, avec comme à notre habitude le sens le plus aigu de la précision. Ainsi, les set-lists présentées ici sont chacune annotée en termes de fiabilité, car nous n’avons pas la capacité de pouvoir toutes les authentifier. Et contrairement à certains "collègues", nous refusons de considérer les set-lists glanées sur internet comme bonnes, car les erreurs et affabulations y sont légion ! Chers mélomanes et lecteurs, n’hésitez donc pas à nous faire part de vos remarques et précisions à leur sujet, pour ainsi rendre ce live-report le plus proche possible de la réalité sur ce point.
Précisons également que, comme à notre habitude, nous parlons de concerts auxquels nous avons réellement assisté en intégralité (si ce n’est pas le cas, nous le mentionnons systématiquement). Car nous sommes effarés de lire des live-reports montrant de manière explicite que les chroniqueurs se sont contentés soit d’une parcelle de concert, soit de ce que leur auront dit autrui. Vous ne trouverez pas cela en ces lieux. A bon entendeur.
Cette année promettait au minimum une messe noire pour chaque journée, et ne sont pas mes chers compères qui me contrediront sur ce point !
Contrairement à certains live-reports effectués par nos collègues de la presse papier, nous allons nous concentrer exclusivement sur la musique, avec comme à notre habitude le sens le plus aigu de la précision. Ainsi, les set-lists présentées ici sont chacune annotée en termes de fiabilité, car nous n’avons pas la capacité de pouvoir toutes les authentifier. Et contrairement à certains "collègues", nous refusons de considérer les set-lists glanées sur internet comme bonnes, car les erreurs et affabulations y sont légion ! Chers mélomanes et lecteurs, n’hésitez donc pas à nous faire part de vos remarques et précisions à leur sujet, pour ainsi rendre ce live-report le plus proche possible de la réalité sur ce point.
Précisons également que, comme à notre habitude, nous parlons de concerts auxquels nous avons réellement assisté en intégralité (si ce n’est pas le cas, nous le mentionnons systématiquement). Car nous sommes effarés de lire des live-reports montrant de manière explicite que les chroniqueurs se sont contentés soit d’une parcelle de concert, soit de ce que leur auront dit autrui. Vous ne trouverez pas cela en ces lieux. A bon entendeur.
Le premier groupe de cette édition n'est pas un groupe que j'aurais été voir de moi-même si Vlad mon compère ne m'en avait pas dit du bien. Je tente l'aventure et effectivement c'est pas mal, ça bouge bien.
Valient Thorr est un groupe de Hard Rock américain qui me fait penser à Motörhead mais en plus pêchu. Le chanteur est vraiment excellent et rock'n'roll. Il sait mettre l'ambiance surtout quand il demande au public encore timide pour cette première journée de s'asseoir par terre sur les trois brindilles restantes du sol poussiéreux, et de se mêler à la foule tout en déclamant son hard rock de qualité.
Une mise en bouche prometteuse.
Malgré avoir été responsable de la venue de Metallic à ce show, j’avoue avoir été quelque peu déçu. En effet, malgré un rock lourd plutôt bien ficelé, il n’y avait au final rien de profondément mémorable. Dans ce manque d’avant-gardisme, j’ai largement préféré la prestation d’Airbourne en 2008 ici-même.
Malgré tout, Valient Thorr est le genre de concert idéal pour commencer un Hellfest, car léger et ne donnant qu’envie d’headbanguer. Là-dessus, le pari fut réussi !
Valient Thorr est un groupe de Hard Rock américain qui me fait penser à Motörhead mais en plus pêchu. Le chanteur est vraiment excellent et rock'n'roll. Il sait mettre l'ambiance surtout quand il demande au public encore timide pour cette première journée de s'asseoir par terre sur les trois brindilles restantes du sol poussiéreux, et de se mêler à la foule tout en déclamant son hard rock de qualité.
Une mise en bouche prometteuse.
Malgré avoir été responsable de la venue de Metallic à ce show, j’avoue avoir été quelque peu déçu. En effet, malgré un rock lourd plutôt bien ficelé, il n’y avait au final rien de profondément mémorable. Dans ce manque d’avant-gardisme, j’ai largement préféré la prestation d’Airbourne en 2008 ici-même.
Malgré tout, Valient Thorr est le genre de concert idéal pour commencer un Hellfest, car léger et ne donnant qu’envie d’headbanguer. Là-dessus, le pari fut réussi !
Set-list Valient Thorr : (1)
1) Double crossed
2) Future humans
3) Infinite lives
4) Mask of sanity
5) Night terrors
6) Sleeper awakes
1) Double crossed
2) Future humans
3) Infinite lives
4) Mask of sanity
5) Night terrors
6) Sleeper awakes
Le ton passe un large cran au-dessus avec les vindicatifs Suicide Silence. Ils s’étaient déjà fait remarquer en première partie de Behemoth lors de leur date parisienne du 11 avril 2007 (ayant d’ailleurs donné plus tard lieu au fameux At the arena ov Aion – Live apostasy). Et j’en conservais un souvenir brutal, que je cherchais à confirmer (ou à infirmer) en cette fin de matinée.
Et bien je dois avouer que Suicide Silence est toujours aussi impressionnant scéniquement, et en premier lieu à cause de la prestation vocale de Mitch Lucker. Ce dernier développe une palette vocale forçant le respect, et ne demeure pas empêtré dans les vocaux simplistes habituellement en vigueur dans les styles connexes au hardcore. En effet, chaque son sorti de sa bouche est littéralement vomi, expulsé d’une rare violence (notamment dans des cris suraigus vraiment saisissants). Musicalement, l’ensemble suit la violence insufflée par le vocaliste, sans qui la formation serait probablement passée inaperçue.
Très énergique, la prestation sera placée sous le signe du "fuck", dont un des nouveaux morceaux très sobrement nommé Fuck everything en sera quelque part le climax. Et au-delà de cet aspect clichesque, je dois bien avouer que cela soulage parfois !
Deuxième groupe que Vlad me conseille alors que normalement il déteste ce genre de formations. Il me dit aimer la voix du chanteur. Je le suis donc et je confirme que le chanteur très tatoué Mitch Lucker est un excellent chanteur qui utilise très bien sa voix et varie celle-ci entre différents tons. Heureusement qu'il est là car la musique Deathcore du groupe reste classique et sans originalité même si ça reste puissant et intense.
Dommage que le chanteur n'ait pas plus de présence scénique car on dirait qu'il pratique le yoga ou qu’il est en pleine séance d’étirement musculaire.
Les Californiens nous auront gratifiés de deux morceaux de leur premier album The Cleasing (2007), quatre de leur deuxième album The Time To Bleed (2009), et deux morceaux en exclusivité de leur nouvel album (sorti le 12 juillet dernier chez Century Media), The Black Crown.
Le groupe m'a suffisamment interpellé pour que je m'y intéresse vraiment sur albums. Affaire à suivre !
Et bien je dois avouer que Suicide Silence est toujours aussi impressionnant scéniquement, et en premier lieu à cause de la prestation vocale de Mitch Lucker. Ce dernier développe une palette vocale forçant le respect, et ne demeure pas empêtré dans les vocaux simplistes habituellement en vigueur dans les styles connexes au hardcore. En effet, chaque son sorti de sa bouche est littéralement vomi, expulsé d’une rare violence (notamment dans des cris suraigus vraiment saisissants). Musicalement, l’ensemble suit la violence insufflée par le vocaliste, sans qui la formation serait probablement passée inaperçue.
Très énergique, la prestation sera placée sous le signe du "fuck", dont un des nouveaux morceaux très sobrement nommé Fuck everything en sera quelque part le climax. Et au-delà de cet aspect clichesque, je dois bien avouer que cela soulage parfois !
Deuxième groupe que Vlad me conseille alors que normalement il déteste ce genre de formations. Il me dit aimer la voix du chanteur. Je le suis donc et je confirme que le chanteur très tatoué Mitch Lucker est un excellent chanteur qui utilise très bien sa voix et varie celle-ci entre différents tons. Heureusement qu'il est là car la musique Deathcore du groupe reste classique et sans originalité même si ça reste puissant et intense.
Dommage que le chanteur n'ait pas plus de présence scénique car on dirait qu'il pratique le yoga ou qu’il est en pleine séance d’étirement musculaire.
Les Californiens nous auront gratifiés de deux morceaux de leur premier album The Cleasing (2007), quatre de leur deuxième album The Time To Bleed (2009), et deux morceaux en exclusivité de leur nouvel album (sorti le 12 juillet dernier chez Century Media), The Black Crown.
Le groupe m'a suffisamment interpellé pour que je m'y intéresse vraiment sur albums. Affaire à suivre !
Set-list Suicide Silence : (1)
1) Wake up
2) Unanswered
3) You only live once
4) Lifted
5) Smoke
6) Fuck everything
7) Disengage
8) No pity for a coward
1) Wake up
2) Unanswered
3) You only live once
4) Lifted
5) Smoke
6) Fuck everything
7) Disengage
8) No pity for a coward
Quelle joie de pouvoir enfin voir un groupe qu'on écoute depuis 20 ans ! J'ai débuté avec le groupe Malevolent Creation en 1991 et leur premier album sorti la même année chez Roadrunner Records, The Ten Commandments.
Ils sont en forme pour des vieux de la vieille, surtout le duo diabolique Phil Fasciana à la guitare et Brett Hoffmann au chant. Les deux piliers de ce groupe légendaire nous assomment avec leur Death/Thrash old-school typique de la scène floridienne de l'époque, un des pères fondateurs du genre au passage.
Le public était au rendez-vous ainsi que l'ambiance. Puis le son était correct je trouve pour la Rock Hard tent.
Le set fut évidemment court pour retracer toutes les perles de leur longue carrière. Mais je suis très content de les avoir enfin vus, et j'espère une vraie tournée pour un groupe qui se fait rare dans notre pays.
Ils sont en forme pour des vieux de la vieille, surtout le duo diabolique Phil Fasciana à la guitare et Brett Hoffmann au chant. Les deux piliers de ce groupe légendaire nous assomment avec leur Death/Thrash old-school typique de la scène floridienne de l'époque, un des pères fondateurs du genre au passage.
Le public était au rendez-vous ainsi que l'ambiance. Puis le son était correct je trouve pour la Rock Hard tent.
Le set fut évidemment court pour retracer toutes les perles de leur longue carrière. Mais je suis très content de les avoir enfin vus, et j'espère une vraie tournée pour un groupe qui se fait rare dans notre pays.
Set-list Malevolent Creation : (1)
1) Slaughterhouse
2) Blood brothers
3) Manic demise
4) Coronation of our domain
5) Multiple stab wounds
6) Infernal desire
7) Living in fear
8) Malevolent creation
1) Slaughterhouse
2) Blood brothers
3) Manic demise
4) Coronation of our domain
5) Multiple stab wounds
6) Infernal desire
7) Living in fear
8) Malevolent creation
A présent, un peu de douceur ne me ferait pas de mal ! Croyant assister à un concert de doom, je me rends vite compte m’être très mal renseigné. En effet, les suédois d’In Solitude pratiquent un heavy métal profondément ancré dans les années 80. Bien entendu, Iron Maiden est une des évidentes références, mais la formation s’en tire avec les honneurs selon moi, proposant une musique à la fois sincère et inspirée.
Tout est bien en place, que ce soit les vocaux ou bien des soli de guitare au feeling indéniable. Dommage malgré tout que le son ait été quelque peu approximatif, ne rendant pas suffisamment justice à la musique des suédois.
Tout est bien en place, que ce soit les vocaux ou bien des soli de guitare au feeling indéniable. Dommage malgré tout que le son ait été quelque peu approximatif, ne rendant pas suffisamment justice à la musique des suédois.
Set-list In Solitude : (1)
1) Intro
2) The world. The flesh. The devil
3) We were never here
4) Demons
5) To her darkness
6) Witches sabbath
1) Intro
2) The world. The flesh. The devil
3) We were never here
4) Demons
5) To her darkness
6) Witches sabbath
Des groupes de Punk/Rock au Hellfest c'est plutôt rare je trouve, non ?
Je ne connais que très peu le groupe Californien The Dwarves mais je me laisse tenter entre quelques gouttes de pluie. Il s’avère que la météo est aussi capricieuse que la qualité de ce groupe sur scène. C'est fun mais ça va bien cinq minutes. Quelques passages sont sympas mais ça manque cruellement d'énergie et de conviction. C'est l'ennui total !
Il était dit "des prestations scéniques violentes, provocantes et sanglantes", et pas de chance pour moi je n'ai rien vu de tout cela. A part le batteur qui avait mis une perruque. C'est une provocation sanglante et provocante, non ? Pour un groupe qui veut sauver le Rock'n'roll, je trouve qu'il l’a vite enterré.
Il y a une surenchère autour de ce groupe que je n'ai pas saisi.
Je ne connais que très peu le groupe Californien The Dwarves mais je me laisse tenter entre quelques gouttes de pluie. Il s’avère que la météo est aussi capricieuse que la qualité de ce groupe sur scène. C'est fun mais ça va bien cinq minutes. Quelques passages sont sympas mais ça manque cruellement d'énergie et de conviction. C'est l'ennui total !
Il était dit "des prestations scéniques violentes, provocantes et sanglantes", et pas de chance pour moi je n'ai rien vu de tout cela. A part le batteur qui avait mis une perruque. C'est une provocation sanglante et provocante, non ? Pour un groupe qui veut sauver le Rock'n'roll, je trouve qu'il l’a vite enterré.
Il y a une surenchère autour de ce groupe que je n'ai pas saisi.
Set-list The Dwarves : (1)
1) Unrepentant
2) Dominator
3) Way out
4) Stop me
5) Anybody out there
6) How it’s done
7) Salt Lake City
8) I will deny
9) Everybody’s girl
10) Fuck’em all / FEFU
11) We only came to get high
12) The Dwarves are still the best band ever
13) Let’s fuck
14) Back seat of my car
15) Detention girl
16) Fuck you up and get high
17) Astro boy
18) We must have blood
19) Blag the ripper / Unrepentant
1) Unrepentant
2) Dominator
3) Way out
4) Stop me
5) Anybody out there
6) How it’s done
7) Salt Lake City
8) I will deny
9) Everybody’s girl
10) Fuck’em all / FEFU
11) We only came to get high
12) The Dwarves are still the best band ever
13) Let’s fuck
14) Back seat of my car
15) Detention girl
16) Fuck you up and get high
17) Astro boy
18) We must have blood
19) Blag the ripper / Unrepentant
En Norvège, le Black Metal a longtemps été formaté mais des groupes comme Dødheimsgard (ou si vous préférez DHG) ont préféré apporter et créer leur propre univers en repoussant toujours les limites de l'expérimentation. Le groupe avait commencé en 1994 avec du pur Black Metal mais a vite dérivé vers l'avant-gardisme. Il a ajouté des touches savamment dosées d'Indus avec un chant qui reste avant tout torturé et Black Metal pour renforcer leur musique malsaine.
Le pari de jouer au Hellfest est risqué car c'est soit l’on aime ou soit l’on n'aime pas. Mais c'est réussi car la programmation et le public de ce festival sont très éclectiques.
J'avoue tout de même avoir eu du mal à rentrer dans leur set car certaines chansons sont difficiles d'accès. La prestation était correcte mais je l'aurai espérée plus intense et plus malsaine.
L'attitude des membres du groupe reste pour la plupart Industrielle et pour le reste Black Metal. Le look est soigné pour certains et pour d'autres typiquement Black.
J'ai plutôt aimé la prestation de Dødheimsgard mais je demande à les revoir dans de meilleures conditions, c'est-à-dire avec un meilleur son, dans une salle intimiste afin de ressentir leur univers froid et indus.
Pris par d’autres concerts, je n’aurais assisté qu’à une maigre frange de ce concert de Dødheimsgard. J’avoue n’avoir pas ressenti grand-chose devant ce black métal industriel, me ramenant en arrière… époque où le groupe avait fait la première partie de Dimmu Borgir à Paris (le 7 avril 1999 à l’Arapaho, pour être précis). Et bien mon ressenti est à peu près le même lors de ces deux prestations pourtant très éloignées dans le temps, soit une lassitude très rapide devant une musique n’arrivant nullement à m’atteindre. Face à Dødheimsgard, j’éprouve cette désagréable sensation d’un groupe qui tente de forcer l’originalité, et notamment avec ce chant trop commun.
Pour ma part, il n’y aura pas de troisième tentative en live.
Le pari de jouer au Hellfest est risqué car c'est soit l’on aime ou soit l’on n'aime pas. Mais c'est réussi car la programmation et le public de ce festival sont très éclectiques.
J'avoue tout de même avoir eu du mal à rentrer dans leur set car certaines chansons sont difficiles d'accès. La prestation était correcte mais je l'aurai espérée plus intense et plus malsaine.
L'attitude des membres du groupe reste pour la plupart Industrielle et pour le reste Black Metal. Le look est soigné pour certains et pour d'autres typiquement Black.
J'ai plutôt aimé la prestation de Dødheimsgard mais je demande à les revoir dans de meilleures conditions, c'est-à-dire avec un meilleur son, dans une salle intimiste afin de ressentir leur univers froid et indus.
Pris par d’autres concerts, je n’aurais assisté qu’à une maigre frange de ce concert de Dødheimsgard. J’avoue n’avoir pas ressenti grand-chose devant ce black métal industriel, me ramenant en arrière… époque où le groupe avait fait la première partie de Dimmu Borgir à Paris (le 7 avril 1999 à l’Arapaho, pour être précis). Et bien mon ressenti est à peu près le même lors de ces deux prestations pourtant très éloignées dans le temps, soit une lassitude très rapide devant une musique n’arrivant nullement à m’atteindre. Face à Dødheimsgard, j’éprouve cette désagréable sensation d’un groupe qui tente de forcer l’originalité, et notamment avec ce chant trop commun.
Pour ma part, il n’y aura pas de troisième tentative en live.
Set-list Dødheimsgard : (1)
1) A slakte gud
2) Supervillain serum
3) Sonar bliss
4) 21st century devil
5) Fluency
6) Ion storm
7) Vendetta assassin
8) Traces of reality
9) To swarm deserted away (Ved Bues Ende cover)
1) A slakte gud
2) Supervillain serum
3) Sonar bliss
4) 21st century devil
5) Fluency
6) Ion storm
7) Vendetta assassin
8) Traces of reality
9) To swarm deserted away (Ved Bues Ende cover)
Changement total d’ambiance lorsque j’investis une Terrorizer tent blindée, ce qui semble plus dû à la pluie qu’à autre chose. C’est sous les yeux de cet amas humain que les japonais de Church of Misery vont faire leurs preuves.
La formation pratique un heavy doom très clairement influencé par Black Sabbath, et il faut bien avouer qu’ils sont loin d’être les seuls à le faire actuellement. Et c’est là que le bas blesse : malgré une musique fort bien exécutée (et avec un feeling que l’on ne peut décemment pas renier), Church of Misery devient malheureusement aussi prévisible qu’un Pentagram. Et j’avoue commencer à être fatigué devant tant de groupes qui ne font que constamment rendre hommage à Black Sabbath, plutôt que de puiser en eux pour mieux s’en affranchir. Malheureusement, Church of Misery se trouve embourbé dans la première catégorie à défaut de la seconde, ce qui est regrettable.
Soulignons malgré tout le caractère halluciné du vocaliste Yoshiaki Negishi, qui manifestement semblait sous l’emprise de produits peu licites. Mais une fois de plus, j’aurai cru voir un Bobby Liebling (Pentagram) ! Décidément, l’originalité n’est vraiment pas le point fort de Church of Misery.
La formation pratique un heavy doom très clairement influencé par Black Sabbath, et il faut bien avouer qu’ils sont loin d’être les seuls à le faire actuellement. Et c’est là que le bas blesse : malgré une musique fort bien exécutée (et avec un feeling que l’on ne peut décemment pas renier), Church of Misery devient malheureusement aussi prévisible qu’un Pentagram. Et j’avoue commencer à être fatigué devant tant de groupes qui ne font que constamment rendre hommage à Black Sabbath, plutôt que de puiser en eux pour mieux s’en affranchir. Malheureusement, Church of Misery se trouve embourbé dans la première catégorie à défaut de la seconde, ce qui est regrettable.
Soulignons malgré tout le caractère halluciné du vocaliste Yoshiaki Negishi, qui manifestement semblait sous l’emprise de produits peu licites. Mais une fois de plus, j’aurai cru voir un Bobby Liebling (Pentagram) ! Décidément, l’originalité n’est vraiment pas le point fort de Church of Misery.
Set-list Church of Misery : (1)
1) I, motherfucker
2) Killfornia
3) Born to raise hell (Richard Speck)
4) El padrino
1) I, motherfucker
2) Killfornia
3) Born to raise hell (Richard Speck)
4) El padrino
Si je vous dis "Brésil", vous me répondez "Sepultura" ou "Soulfly" ou encore "Cavalera Conspiracy". Et bien ce pays ne se résume pas qu'à ces groupes, ce serait trop réducteur.
Je vais justement vous parler d'une histoire de frères, encore une mais ici ils sont trois, les frères Kolesne qui nous assaillent depuis 1990 de leur Death Metal brutal et bestial.
Krisiun est un rouleau compresseur qui dévaste tout sur son passage et le groupe nous le démontre encore une fois cette après-midi. Après le repas, le terrain est lourd mais les brésiliens me font vite digérer. Le groupe fait une démonstration en puissance de ce qu'est la musique brutale et dévastatrice (tel son homologue polonais Vader). D'ailleurs je distingue certaines similitudes mais chacun gardant sa propre personnalité.
Le set de Krisiun est impressionnant mais le son est plutôt brouillon au point que j'ai un peu de mal par moment à entendre distinctement les solos de Moyses. Ce fut court, rapide mais au final je finis sur les rotules, vaincu par les coups assainis par le groupe.
De toute manière le groupe prend toute son ampleur en salle donc vivement leur retour sur une vraie tournée.
Je vais justement vous parler d'une histoire de frères, encore une mais ici ils sont trois, les frères Kolesne qui nous assaillent depuis 1990 de leur Death Metal brutal et bestial.
Krisiun est un rouleau compresseur qui dévaste tout sur son passage et le groupe nous le démontre encore une fois cette après-midi. Après le repas, le terrain est lourd mais les brésiliens me font vite digérer. Le groupe fait une démonstration en puissance de ce qu'est la musique brutale et dévastatrice (tel son homologue polonais Vader). D'ailleurs je distingue certaines similitudes mais chacun gardant sa propre personnalité.
Le set de Krisiun est impressionnant mais le son est plutôt brouillon au point que j'ai un peu de mal par moment à entendre distinctement les solos de Moyses. Ce fut court, rapide mais au final je finis sur les rotules, vaincu par les coups assainis par le groupe.
De toute manière le groupe prend toute son ampleur en salle donc vivement leur retour sur une vraie tournée.
Set-list Krisiun : (1)
1) Combustion inferno
2) Vengeance’s revelation
3) Dissident abomination
4) Hatred inherit
5) Bloodcraft
6) Sentenced morning
7) Kings of killing
1) Combustion inferno
2) Vengeance’s revelation
3) Dissident abomination
4) Hatred inherit
5) Bloodcraft
6) Sentenced morning
7) Kings of killing
Ne guettant aucun concert indispensable à cette heure-ci de la journée, je restai terré sous la Terrorizer tent pour assister en grand curieux au rock américain de The Damned Things. La formation n’accueille en ses rangs rien de moins que deux membres d’Anthrax en la qualité de Rob Caggiano et Scott Ian. Ce dernier manquera d’ailleurs à l’appel en raison de la naissance de son premier fils.
Musicalement, The Damned Things joue la carte de la sécurité stylistique, demeurant prévisible au possible (décidément, la journée fut maudite à ce stade !), développant des rythmiques entendues des centaines de fois déjà. Sans vouloir faire preuve de méchanceté gratuite, rien n’est à retenir d’un tel show, qui n’aura même pas su me faire taper du pied étant donné l’aspect trop "FM" de l’ensemble. Oh ennui, quand tu nous tiens !
Musicalement, The Damned Things joue la carte de la sécurité stylistique, demeurant prévisible au possible (décidément, la journée fut maudite à ce stade !), développant des rythmiques entendues des centaines de fois déjà. Sans vouloir faire preuve de méchanceté gratuite, rien n’est à retenir d’un tel show, qui n’aura même pas su me faire taper du pied étant donné l’aspect trop "FM" de l’ensemble. Oh ennui, quand tu nous tiens !
Set-list The Damned Things : (1)
1) Ironiclast
2) Friday night (going down in flames)
3) Handbook for the recently deceased
4) A great reckoning
5) Black heart
6) Little darling
7) Graverobber
8) We’ve got a situation here
1) Ironiclast
2) Friday night (going down in flames)
3) Handbook for the recently deceased
4) A great reckoning
5) Black heart
6) Little darling
7) Graverobber
8) We’ve got a situation here
Avant le concert du prochain groupe, je m'attarde quelques minutes pour découvrir sur la Main Stage 2 un groupe qui m'est totalement inconnu, Maximum The Hormone.
Un groupe Japonais assez déjanté et rafraichissant qui nous propose un cocktail explosif principalement Neo Metal. Pas original du tout mais comme ces japonais sont hyperactifs, ça détonne !
Sauf que leur musique ne me fait ni chaud ni froid donc bon vent.
N’étant pas décidé à vivre une nouvelle déception, je passe excessivement rapidement devant Maximum the Hormone. Et comme le laisse sous-entendre Metallic ainsi que les quelques morceaux studio précédemment entendus, le groupe pratique un genre tournant en rond, articulés autour de gimmicks et de structures systématiquement identiques. Une fois de plus, le tout est incroyablement… prévisible !
Les plus fidèles d’entre vous devaient être en train de se demander si j’étais bien présent à cette édition du Hellfest ou si je n’étais tout simplement pas tombé dans une embuscade de ces infâmes catholiques. En fait non. Premièrement victime d’un malencontreux choix logistique, j’ai fait la queue plus longtemps que les autres, puis j’ai ensuite pris le temps d’aller fouiner au Métal Market et de me restaurer avant d’affronter les hordes barbares avides de musiques sombres et brutales. En gros, je m’économisais simplement pour les groupes que j’avais réellement envie de voir.
Maximum The Hormone faisait partie de ceux-là. On m’en avait dit du bien, on avait même été plus qu’élogieux à leur sujet, suffisamment en tout cas pour intriguer le père Bloodhound. Ben faut pas le prendre pour un con, le père Bloodhound ! Certes, intrigué, j’avais préalablement visionné quelques clips sur Youtube : c’est complètement barré et ça part dans tous les sens, j’étais donc assez curieux du rendu en live. Leur folie y est parfaitement restituée, y a pas à dire… Est-ce que c’est original ? Oui… et non ! J’entends par là qu’on pourrait crier au génie (si si, y en a qui le font), si l’on a le bon sens d’appliquer le vieil adage « faut pas abuser des bonnes choses » et d’arrêter au bout de deux morceaux. Car « l’originalité » de leur melting-pot musical devient vite répétitive et par-là même perd toute son originalité… c’est con non ? A découvrir donc, mais à petites doses.
Un groupe Japonais assez déjanté et rafraichissant qui nous propose un cocktail explosif principalement Neo Metal. Pas original du tout mais comme ces japonais sont hyperactifs, ça détonne !
Sauf que leur musique ne me fait ni chaud ni froid donc bon vent.
N’étant pas décidé à vivre une nouvelle déception, je passe excessivement rapidement devant Maximum the Hormone. Et comme le laisse sous-entendre Metallic ainsi que les quelques morceaux studio précédemment entendus, le groupe pratique un genre tournant en rond, articulés autour de gimmicks et de structures systématiquement identiques. Une fois de plus, le tout est incroyablement… prévisible !
Les plus fidèles d’entre vous devaient être en train de se demander si j’étais bien présent à cette édition du Hellfest ou si je n’étais tout simplement pas tombé dans une embuscade de ces infâmes catholiques. En fait non. Premièrement victime d’un malencontreux choix logistique, j’ai fait la queue plus longtemps que les autres, puis j’ai ensuite pris le temps d’aller fouiner au Métal Market et de me restaurer avant d’affronter les hordes barbares avides de musiques sombres et brutales. En gros, je m’économisais simplement pour les groupes que j’avais réellement envie de voir.
Maximum The Hormone faisait partie de ceux-là. On m’en avait dit du bien, on avait même été plus qu’élogieux à leur sujet, suffisamment en tout cas pour intriguer le père Bloodhound. Ben faut pas le prendre pour un con, le père Bloodhound ! Certes, intrigué, j’avais préalablement visionné quelques clips sur Youtube : c’est complètement barré et ça part dans tous les sens, j’étais donc assez curieux du rendu en live. Leur folie y est parfaitement restituée, y a pas à dire… Est-ce que c’est original ? Oui… et non ! J’entends par là qu’on pourrait crier au génie (si si, y en a qui le font), si l’on a le bon sens d’appliquer le vieil adage « faut pas abuser des bonnes choses » et d’arrêter au bout de deux morceaux. Car « l’originalité » de leur melting-pot musical devient vite répétitive et par-là même perd toute son originalité… c’est con non ? A découvrir donc, mais à petites doses.
Heureusement j'ai échappé à la japan mania car là je vais voir un des groupes que j'attendais le plus pour ce Hellfest : Primordial (même s'ils remplacent un groupe que je ne voulais pas rater, Unleashed). En cette fin d'après-midi, nous allons voyager en terres irlandaises aux côtés du groupe, que je suis avec grand intérêt depuis la sortie de leur premier album en 1995, Imrama.
Même si le set fut trop court à mon goût, ce concert du groupe irlandais reste le meilleur concert de cette première journée du Hellfest. Tant par la beauté de leur musique que par un homme, j'ai nommé A.A. Nemtheanga. Ce chanteur est si charismatique. Il dégage une telle rage et une telle gentillesse en lui. C’est impressionnant pour un groupe proposant une musique Black Metal empreinte du paganisme et du celtisme. La musique est profonde, unique et malsaine. Le groupe est fier de son pays et veut nous le faire partager au possible.
A.A. Nemtheanga nous exprime toutes ses émotions, il vit la musique comme si elle lui sortait directement des cordes vocales, comme s'il nous contait tel un barde mille et une histoires héroïques et tragiques de son pays. Et il n'hésite pas à communiquer avec le public, à le transporter et à le transcender dans ces contes mythologiques.
Primordial est un groupe sincère et honnête dans sa démarche, nous ne pouvons qu'être charmé. Je le suis de nouveau et les trois morceaux tirés du dernier album sorti cette année chez Metal Blade Records, Redemption at the Puritan's Hand, ne me feront pas changer d'avis.
Je vous laisse apprécier toute l'ampleur du groupe sur le sublime morceau "Gods to the Godless". Puis je m’excuse pour la qualité du son mais il était ainsi, batterie et basse réglées trop fort.
Bon voyage mes héros…
Tout comme pour Metallic, l’Irlande sera venue m’apporter la salvation. Car Primordial m’aura infligé la toute première baffe de la journée. Malheureusement arrivé en retard à leur prestation (en raison de la séance de dédicace avortée des Melvins), je serais resté en retrait dans la fosse (ce qui a je pense eu une influence néfaste sur le son). Malgré cela, l’évidence est identique qu’il y a deux ans ici même : nous tenons là un groupe d’exception maitrisant parfaitement son sujet. Parler de dark métal est à mon sens plus juste les concernant, car nous servant un métal mélancolique au possible, avec effectivement une touche black métallique qui ne se décolle jamais de leur peau. Et ce n’est pas le corpse-paint sanguinolent d’A.A. Nemtheanga qui viendra prouver le contraire…
Poignante sur chaque morceau, la prestation de nos irlandais arrivera à me donner la chair de poule, grâce évidemment à ce sublime chant clair mais également à ces lignes de guitare lyriques et fondamentalement belles. Un grand groupe, un très grand groupe mes amis !!
Et c’est avec Empire falls en tête que je repars, en fier guerrier… « For hollow victories ! »…
Allons bon! Elles ne sont pas si « hollow » que çà, nos victoires, vieux complice ! Tout comme Metallic, je suis venu, en grand fan des Irlandais, combler ma déception de l’annulation d’Unleashed, que j’étais ravi de voir enfin. Tant pis, ça sera très probablement pour l’année prochaine ! Primordial, c’est le Pagan Dark Metal (comme ça chacun y aura été de sa petite étiquette) dans toute sa splendeur : quelle beauté, quelle majesté ! L’Irlande quoi ! Une set-list magique, axée sur les quatre derniers albums (festival oblige et durée épique - (a y est : LE mot est lâché) - des morceaux également) où seule la qualité du son fera défaut. A.A. Nemtheanga est tour à tour impérial et séducteur, dominateur et romantiquement torturé. Gare à celui qui fera mine de ne pas s’intéresser au show et qui croisera son œil noir accusateur ! Du grand show, comme à l’accoutumée… Une remarque toutefois : M. Nemtheanga, quand on se dit si fier d’être Irlandais, on ne boit pas du Jack Daniels sur scène… parce que ça, franchement, ça fait désordre !
Même si le set fut trop court à mon goût, ce concert du groupe irlandais reste le meilleur concert de cette première journée du Hellfest. Tant par la beauté de leur musique que par un homme, j'ai nommé A.A. Nemtheanga. Ce chanteur est si charismatique. Il dégage une telle rage et une telle gentillesse en lui. C’est impressionnant pour un groupe proposant une musique Black Metal empreinte du paganisme et du celtisme. La musique est profonde, unique et malsaine. Le groupe est fier de son pays et veut nous le faire partager au possible.
A.A. Nemtheanga nous exprime toutes ses émotions, il vit la musique comme si elle lui sortait directement des cordes vocales, comme s'il nous contait tel un barde mille et une histoires héroïques et tragiques de son pays. Et il n'hésite pas à communiquer avec le public, à le transporter et à le transcender dans ces contes mythologiques.
Primordial est un groupe sincère et honnête dans sa démarche, nous ne pouvons qu'être charmé. Je le suis de nouveau et les trois morceaux tirés du dernier album sorti cette année chez Metal Blade Records, Redemption at the Puritan's Hand, ne me feront pas changer d'avis.
Je vous laisse apprécier toute l'ampleur du groupe sur le sublime morceau "Gods to the Godless". Puis je m’excuse pour la qualité du son mais il était ainsi, batterie et basse réglées trop fort.
Bon voyage mes héros…
Tout comme pour Metallic, l’Irlande sera venue m’apporter la salvation. Car Primordial m’aura infligé la toute première baffe de la journée. Malheureusement arrivé en retard à leur prestation (en raison de la séance de dédicace avortée des Melvins), je serais resté en retrait dans la fosse (ce qui a je pense eu une influence néfaste sur le son). Malgré cela, l’évidence est identique qu’il y a deux ans ici même : nous tenons là un groupe d’exception maitrisant parfaitement son sujet. Parler de dark métal est à mon sens plus juste les concernant, car nous servant un métal mélancolique au possible, avec effectivement une touche black métallique qui ne se décolle jamais de leur peau. Et ce n’est pas le corpse-paint sanguinolent d’A.A. Nemtheanga qui viendra prouver le contraire…
Poignante sur chaque morceau, la prestation de nos irlandais arrivera à me donner la chair de poule, grâce évidemment à ce sublime chant clair mais également à ces lignes de guitare lyriques et fondamentalement belles. Un grand groupe, un très grand groupe mes amis !!
Et c’est avec Empire falls en tête que je repars, en fier guerrier… « For hollow victories ! »…
Allons bon! Elles ne sont pas si « hollow » que çà, nos victoires, vieux complice ! Tout comme Metallic, je suis venu, en grand fan des Irlandais, combler ma déception de l’annulation d’Unleashed, que j’étais ravi de voir enfin. Tant pis, ça sera très probablement pour l’année prochaine ! Primordial, c’est le Pagan Dark Metal (comme ça chacun y aura été de sa petite étiquette) dans toute sa splendeur : quelle beauté, quelle majesté ! L’Irlande quoi ! Une set-list magique, axée sur les quatre derniers albums (festival oblige et durée épique - (a y est : LE mot est lâché) - des morceaux également) où seule la qualité du son fera défaut. A.A. Nemtheanga est tour à tour impérial et séducteur, dominateur et romantiquement torturé. Gare à celui qui fera mine de ne pas s’intéresser au show et qui croisera son œil noir accusateur ! Du grand show, comme à l’accoutumée… Une remarque toutefois : M. Nemtheanga, quand on se dit si fier d’être Irlandais, on ne boit pas du Jack Daniels sur scène… parce que ça, franchement, ça fait désordre !
Set-list Primordial : (2)
1) No grave deep enough
2) Gods to the godless
3) Bloodied yet unbowed
4) Lain with the wolf
5) The coffin ships
6) Empire falls
1) No grave deep enough
2) Gods to the godless
3) Bloodied yet unbowed
4) Lain with the wolf
5) The coffin ships
6) Empire falls
Contrairement à The Dwarves, The Exploited est le groupe ultime par excellence du mouvement punk anglais depuis 1979. Un groupe à te réveiller même un mort. Le punk qui est en nous n'est pas mort et la chanson "Punk's Not Dead" est encore là pour nous le démontrer.
Je suis heureux car c'est la première fois que je vois ce groupe et il fut un des premiers à me bercer des comptines punk engagées et enragées.
Le maitre de cérémonie, Wattie Buchan, présent depuis le début du groupe avec sa crête rouge légendaire, va crier sa rage pendant cinquante minutes.
Evidemment le set est trop court mais l'intensité est là, et le public survolté face aux hymnes "Let's Start a War (Said Maggie One Day)", "Troop of Tomorrow", "Dead Cities", "I Don’t Want a Holiday In The Sun", "Beat The Bastards", "Fuck The USA", “Punk's Not Dead" et le fameux "Sex and Violence".
Il manquait d'autres morceaux mais comment satisfaire tout le monde avec une si longue carrière internationale ? Ce fut un grand moment sur la Main Stage 2 pour ma part.
Je suis comblé et rassuré, le Punk n'est pas mort !
Quant à moi, je passais par là, j’ai vu un coq sur scène. A part ça, rien à dire…
Je suis heureux car c'est la première fois que je vois ce groupe et il fut un des premiers à me bercer des comptines punk engagées et enragées.
Le maitre de cérémonie, Wattie Buchan, présent depuis le début du groupe avec sa crête rouge légendaire, va crier sa rage pendant cinquante minutes.
Evidemment le set est trop court mais l'intensité est là, et le public survolté face aux hymnes "Let's Start a War (Said Maggie One Day)", "Troop of Tomorrow", "Dead Cities", "I Don’t Want a Holiday In The Sun", "Beat The Bastards", "Fuck The USA", “Punk's Not Dead" et le fameux "Sex and Violence".
Il manquait d'autres morceaux mais comment satisfaire tout le monde avec une si longue carrière internationale ? Ce fut un grand moment sur la Main Stage 2 pour ma part.
Je suis comblé et rassuré, le Punk n'est pas mort !
Quant à moi, je passais par là, j’ai vu un coq sur scène. A part ça, rien à dire…
Set-list The Exploited : (1)
1) Let’s start a war
2) Fight back
3) UK 82
4) Chaos in my life
5) Dead cities
6) Alternative
7) Noize annoys
8) Troops of tomorrow
9) Never sell out
10) I believe in anarchy
11) I don’t want a holiday in the sun
12) Cop cars
13) Beat the bastards
14) Porno slut
15) Fuck the USA
16) Punk’s not dead
17) Sex and violence
18) Was it me / Army life
1) Let’s start a war
2) Fight back
3) UK 82
4) Chaos in my life
5) Dead cities
6) Alternative
7) Noize annoys
8) Troops of tomorrow
9) Never sell out
10) I believe in anarchy
11) I don’t want a holiday in the sun
12) Cop cars
13) Beat the bastards
14) Porno slut
15) Fuck the USA
16) Punk’s not dead
17) Sex and violence
18) Was it me / Army life
A présent, je repasse sur la Main Stage 1 pour voir le roi de la scène Sludge Metal/Stoner Rock, j'ai nommé Down. Ils sont de retour au Hellfest après leur passage fulminant lors de l'édition 2009. Je suis totalement ravi car j'adore Down, Phil, Pantera et compagnie. Je ne peux pas m'empêcher d'associer ces deux groupes de par la présence des mêmes chanteur et bassiste, et d'autre part de nombreuses similitudes se font sentir musicalement. L'empreinte Pantera au sein de Down est indéniable.
Le groupe va une nouvelle fois nous démontrer qu'ils sont là pour tout donner et s'éclater sur scène. On pourra juste regretter que le groupe ne prenne pas de risque car il joue ce soir les 3/4 des morceaux de leur premier album (Nola, sorti en 1995). Mais qui va s'en plaindre ? Pas moi en tous les cas car cet album est culte et indispensable dans sa CDthèque pour tout fan du genre. Trois morceaux du deuxième album Down II - A Bustle in Your Hedgerow..., et un seul morceau "The Path" du dernier en date Down III - Over the Under (sorti en 2007). Le public sera aux anges et répondra présent aux différentes interventions de Phil Anselmo.
Phil ne manquera pas de remercier le public d'être aussi présent et nombreux malgré les intempéries. Il est en très grande forme, chante, hurle, parle, crie, boit, jette des canettes de bière de la station du coin par terre. Il n'arrête pas, égal à lui-même. Je remarque qu'il porte un tee-shirt plutôt sympa. Je remarque un logo d'un groupe, Warbeast ? Oui après vérification c'est bien ce nom. C'est un groupe américain originaire du Texas qui officie dans le Thrash Metal. Ce groupe a sorti un album chez Housecore Records en 2010, qui n'est autre que produit par Phil Anselmo lui-même. Donc je comprends maintenant ce tee-shirt, une manière plutôt sympa de faire de la pub pour le groupe qu'il a produit. Ca a suffisamment éveillé ma curiosité pour que je vous en parle et que j'aille jeter un coup d’œil au Myspace du groupe.
Revenons à Down car Phil n'est pas le seul à s'amuser sur scène. Tout le groupe est en effervescence et même le remplaçant du bassiste Rex Brown : Pat Bruders est de la partie. Jim Bower n'est pas en reste car même derrière sa batterie il sait mettre le feu et se montrer sexy en mettant difficilement mais sûrement un soutien-gorge qui vient d'être jeté sur scène. Et comment finir en apothéose ?
Down n'est autre qu'une bande de potes jouant dans différents groupes et qui sont là pour s'éclater sans prises de têtes. Tout débordement est possible tout comme sur le morceau "Bury Me in Smoke" où les musiciens seront remplacés par ceux d'EyeHateGod et Corrosion of Conformity. Vraiment fun !
J'ai assisté à un excellent concert donné ce soir par les membres de Down. Mon seul souhait, les voir prendre des risques au niveau de la set-list pour leur prochain concert, sur une tournée en tête d'affiche bien évidemment.
Le groupe va une nouvelle fois nous démontrer qu'ils sont là pour tout donner et s'éclater sur scène. On pourra juste regretter que le groupe ne prenne pas de risque car il joue ce soir les 3/4 des morceaux de leur premier album (Nola, sorti en 1995). Mais qui va s'en plaindre ? Pas moi en tous les cas car cet album est culte et indispensable dans sa CDthèque pour tout fan du genre. Trois morceaux du deuxième album Down II - A Bustle in Your Hedgerow..., et un seul morceau "The Path" du dernier en date Down III - Over the Under (sorti en 2007). Le public sera aux anges et répondra présent aux différentes interventions de Phil Anselmo.
Phil ne manquera pas de remercier le public d'être aussi présent et nombreux malgré les intempéries. Il est en très grande forme, chante, hurle, parle, crie, boit, jette des canettes de bière de la station du coin par terre. Il n'arrête pas, égal à lui-même. Je remarque qu'il porte un tee-shirt plutôt sympa. Je remarque un logo d'un groupe, Warbeast ? Oui après vérification c'est bien ce nom. C'est un groupe américain originaire du Texas qui officie dans le Thrash Metal. Ce groupe a sorti un album chez Housecore Records en 2010, qui n'est autre que produit par Phil Anselmo lui-même. Donc je comprends maintenant ce tee-shirt, une manière plutôt sympa de faire de la pub pour le groupe qu'il a produit. Ca a suffisamment éveillé ma curiosité pour que je vous en parle et que j'aille jeter un coup d’œil au Myspace du groupe.
Revenons à Down car Phil n'est pas le seul à s'amuser sur scène. Tout le groupe est en effervescence et même le remplaçant du bassiste Rex Brown : Pat Bruders est de la partie. Jim Bower n'est pas en reste car même derrière sa batterie il sait mettre le feu et se montrer sexy en mettant difficilement mais sûrement un soutien-gorge qui vient d'être jeté sur scène. Et comment finir en apothéose ?
Down n'est autre qu'une bande de potes jouant dans différents groupes et qui sont là pour s'éclater sans prises de têtes. Tout débordement est possible tout comme sur le morceau "Bury Me in Smoke" où les musiciens seront remplacés par ceux d'EyeHateGod et Corrosion of Conformity. Vraiment fun !
J'ai assisté à un excellent concert donné ce soir par les membres de Down. Mon seul souhait, les voir prendre des risques au niveau de la set-list pour leur prochain concert, sur une tournée en tête d'affiche bien évidemment.
Set-list Down : (1)
1) Lysergic funeral procession
2) The path
3) Lifer
4) New Orleans is a dying whore
5) Pillars of eternity
6) Ghosts along the Mississippi
7) Temptation’s wings
8) Hail the leaf
9) Eyes of the south
10) Stone the crow
11) Bury me in smoke
1) Lysergic funeral procession
2) The path
3) Lifer
4) New Orleans is a dying whore
5) Pillars of eternity
6) Ghosts along the Mississippi
7) Temptation’s wings
8) Hail the leaf
9) Eyes of the south
10) Stone the crow
11) Bury me in smoke
Je repasse à droite sur la Main stage 2 pour assister à un des concerts que j'attendais le plus, celui d'un des groupes les plus novateurs en matière de Thrash Metal depuis une vingtaine d'années, Meshuggah. Le groupe venu de Suède va nous scotcher sur place pendant une cinquantaine de minutes avec un rythme soutenu et saccadé. Une base Metal est ici la pièce-maitresse qui ensuite s'articule autour d'éléments Thrash modernes et d’une technicité sans faille.
Nous n'avons pas à faire ici au Thrash old-school de la Bay Area mais au style avant-gardiste de Meshuggah qui a su au fil des années créer son propre son et style personnel. Je comprends aisément que pour certains la musique du groupe ne passe pas forcément bien. J'avoue qu'il peut être difficile de rentrer pleinement dans leur musique futuriste qui lorgne parfois vers le Néo Metal. Mais ce dernier fait reste de l'avis de certaines personnes que je ne citerai pas.
Les musiciens sont tous très bons et la rythmique du groupe est implacable. Le chanteur Jens Kidman a une présence certaine sur scène. Son chant est unique et caractéristique. Il est tout simplement charismatique.
Au niveau des morceaux joués, Meshuggah va me laisser sur ma faim car trois albums seront oubliés, Contradictions Collapse, Chaosphere et Catch Thirtythree. La priorité est donnée au dernier album en date ObZen sorti en 2008, et également Nothing de 2002. Donc je m’attendais ce soir à davantage voyager dans le temps pour un groupe qui a une carrière aussi riche que celle du groupe suédois.
Bref je chipote mais le concert est très bon. Le public est présent même s'il reste assez statique. Ici la musique ne se prête pas forcément au slamming. La musique est ici technique et glaciale, voir organique avec ses riffs saccadés. Et la soirée s’est terminée sur le mythique morceau « Future Breed Machine », tiré de l’album Destroy Erase Improve (sorti en 1995) avec lequel j’ai découvert le groupe.
Un bon moment pour ma part.
En grand curieux, j’étais également présent à la Main stage 2 pour enfin entendre ce groupe dont tant de gens m’ont vanté les mérites jusqu’alors. Le son est bien entendu massif, avec un light-show superbe. Ce dernier tendait manifestement à évoquer l’éruption d’un volcan, ce qui à mon sens fut pleinement réussi.
Toutefois, musicalement je suis resté totalement impassible devant ce son beaucoup trop chargé en basses pour moi. Car ce type de sonorités me renvoie effectivement toujours vers le néo-métal (et j’entends déjà les amateurs du groupe préparer leurs couteaux… on se calme jeunes gens !). N’est-ce pas, cher Metallic ? Le tout apparaît effectivement complexe, avec des rythmiques sans cesse brisées. Je ne rechigne jamais devant les prises de risque musicales, à partir du moment où l’émotion arrive à se frayer un chemin jusqu’à ce pauvre cœur qui est le mien. Mais là je suis au regret de constater que ce dernier sera resté inerte, à mon grand désespoir. Dommage !
Nous n'avons pas à faire ici au Thrash old-school de la Bay Area mais au style avant-gardiste de Meshuggah qui a su au fil des années créer son propre son et style personnel. Je comprends aisément que pour certains la musique du groupe ne passe pas forcément bien. J'avoue qu'il peut être difficile de rentrer pleinement dans leur musique futuriste qui lorgne parfois vers le Néo Metal. Mais ce dernier fait reste de l'avis de certaines personnes que je ne citerai pas.
Les musiciens sont tous très bons et la rythmique du groupe est implacable. Le chanteur Jens Kidman a une présence certaine sur scène. Son chant est unique et caractéristique. Il est tout simplement charismatique.
Au niveau des morceaux joués, Meshuggah va me laisser sur ma faim car trois albums seront oubliés, Contradictions Collapse, Chaosphere et Catch Thirtythree. La priorité est donnée au dernier album en date ObZen sorti en 2008, et également Nothing de 2002. Donc je m’attendais ce soir à davantage voyager dans le temps pour un groupe qui a une carrière aussi riche que celle du groupe suédois.
Bref je chipote mais le concert est très bon. Le public est présent même s'il reste assez statique. Ici la musique ne se prête pas forcément au slamming. La musique est ici technique et glaciale, voir organique avec ses riffs saccadés. Et la soirée s’est terminée sur le mythique morceau « Future Breed Machine », tiré de l’album Destroy Erase Improve (sorti en 1995) avec lequel j’ai découvert le groupe.
Un bon moment pour ma part.
En grand curieux, j’étais également présent à la Main stage 2 pour enfin entendre ce groupe dont tant de gens m’ont vanté les mérites jusqu’alors. Le son est bien entendu massif, avec un light-show superbe. Ce dernier tendait manifestement à évoquer l’éruption d’un volcan, ce qui à mon sens fut pleinement réussi.
Toutefois, musicalement je suis resté totalement impassible devant ce son beaucoup trop chargé en basses pour moi. Car ce type de sonorités me renvoie effectivement toujours vers le néo-métal (et j’entends déjà les amateurs du groupe préparer leurs couteaux… on se calme jeunes gens !). N’est-ce pas, cher Metallic ? Le tout apparaît effectivement complexe, avec des rythmiques sans cesse brisées. Je ne rechigne jamais devant les prises de risque musicales, à partir du moment où l’émotion arrive à se frayer un chemin jusqu’à ce pauvre cœur qui est le mien. Mais là je suis au regret de constater que ce dernier sera resté inerte, à mon grand désespoir. Dommage !
Set-list Meshuggah : (1)
1) Rational gaze
2) Pravus
3) Combustion
4) Lethargica
5) Bleed
6) Perpetual black second
7) Straws pulled at random
8) Future breed machine
1) Rational gaze
2) Pravus
3) Combustion
4) Lethargica
5) Bleed
6) Perpetual black second
7) Straws pulled at random
8) Future breed machine
Changement total d’ambiance sur la Main stage 1, qui s’apprête à recevoir une légende vivante du rock : Mr Iggy Pop s’il-vous-plait ! N’oublions pas évidemment ses petites mains en la qualité des Stooges. Bien placé au tout devant de la fosse, j’attends la légende arriver…
Dans une ambiance survoltée, Iggy Pop va tout donner ce soir, rendant hommage à une audience toute aussi électrique. Ne connaissant pas assez le répertoire de l’entité, j’aurais malgré tout pu constater une audience de fans transis, chantant toutes les paroles d’un seul homme. Ainsi, le plaisir aura été aussi bien sur scène qu’ici bas !
Ce concert aura bien entendu mis en valeur un Iggy Pop s’incarnant comme une véritable rock-star. En effet, le Mr s’énerve contre son batteur ne jouant pas assez fort, claque régulièrement son pied de micro au sol… ou exige que lui soit apportée dans la seconde une bouteille d’eau bien fraiche. Et pour cela, on sent bien que le staff de notre ami Iggy fut aux aguets durant tout le concert, pour répondre à la moindre sollicitation de la rock-star. Cela me rappelle la prestation de Marilyn Manson au Hellfest 2009, montrant que le sieur Iggy a dû être une influence certaine sur ce dernier dans cette attitude de rock-star !
On sent bien un Iggy heureux d’être là, interpellant la fosse aussi souvent que possible. Il ira jusqu’à mobiliser les gens présents en coulisses pour une danse improvisée, comme vous pouvez le voir ici avec Shake appeal :
L’énergie dégagée par le Mr (au travers de ses petites danses mythiques !) force le respect. Et d’ailleurs bon nombre de formations plus contemporaines pourraient aisément en prendre de la graine (ce que sait également montrer Metallica dans un tout autre registre musical).
Sans pouvoir entrer plus en avant dans les détails de la set-list, elle m’est apparue à la hauteur de ce que je pouvais en attendre : à la fois catchy et variée. Après, je ne sais ce que les puristes en ont pensé, et je serais d’ailleurs curieux de le savoir. Le final sera absolument incontrôlable dans la fosse, dont un I wanna be your dog en apogée. Il s’agira d’un des meilleurs moments de cette première journée de Hellfest !
Je n’ai qu’une seule chose à déclarer concernant ce concert : merci Mr Iggy pour l’héritage et l’empreinte laissés sur le rock contemporain, ainsi que de continuer à le faire vivre ! Bravo !!
Rien à ajouter à cela si ce n’est un respect absolu à la Rock Star chantant torse poil, alors que moi, pourtant bien couvert, je me les gelais en plein vent sous la pluie ! C’est là qu’on comprend ce qui différencie l’être supérieur du commun des mortels…
Dans une ambiance survoltée, Iggy Pop va tout donner ce soir, rendant hommage à une audience toute aussi électrique. Ne connaissant pas assez le répertoire de l’entité, j’aurais malgré tout pu constater une audience de fans transis, chantant toutes les paroles d’un seul homme. Ainsi, le plaisir aura été aussi bien sur scène qu’ici bas !
Ce concert aura bien entendu mis en valeur un Iggy Pop s’incarnant comme une véritable rock-star. En effet, le Mr s’énerve contre son batteur ne jouant pas assez fort, claque régulièrement son pied de micro au sol… ou exige que lui soit apportée dans la seconde une bouteille d’eau bien fraiche. Et pour cela, on sent bien que le staff de notre ami Iggy fut aux aguets durant tout le concert, pour répondre à la moindre sollicitation de la rock-star. Cela me rappelle la prestation de Marilyn Manson au Hellfest 2009, montrant que le sieur Iggy a dû être une influence certaine sur ce dernier dans cette attitude de rock-star !
On sent bien un Iggy heureux d’être là, interpellant la fosse aussi souvent que possible. Il ira jusqu’à mobiliser les gens présents en coulisses pour une danse improvisée, comme vous pouvez le voir ici avec Shake appeal :
L’énergie dégagée par le Mr (au travers de ses petites danses mythiques !) force le respect. Et d’ailleurs bon nombre de formations plus contemporaines pourraient aisément en prendre de la graine (ce que sait également montrer Metallica dans un tout autre registre musical).
Sans pouvoir entrer plus en avant dans les détails de la set-list, elle m’est apparue à la hauteur de ce que je pouvais en attendre : à la fois catchy et variée. Après, je ne sais ce que les puristes en ont pensé, et je serais d’ailleurs curieux de le savoir. Le final sera absolument incontrôlable dans la fosse, dont un I wanna be your dog en apogée. Il s’agira d’un des meilleurs moments de cette première journée de Hellfest !
Je n’ai qu’une seule chose à déclarer concernant ce concert : merci Mr Iggy pour l’héritage et l’empreinte laissés sur le rock contemporain, ainsi que de continuer à le faire vivre ! Bravo !!
Rien à ajouter à cela si ce n’est un respect absolu à la Rock Star chantant torse poil, alors que moi, pourtant bien couvert, je me les gelais en plein vent sous la pluie ! C’est là qu’on comprend ce qui différencie l’être supérieur du commun des mortels…
Set-list Iggy Pop & The Stooges : (1)
1) Raw power
2) Search and destroy
3) Gimme danger
4) Shake appeal
5) 1970
6) Fun house
7) Open up and bleed
8) L.A. blues
9) Beyond the law
10) Penetration
11) I got a right
12) I wanna be your dog
13) No fun
1) Raw power
2) Search and destroy
3) Gimme danger
4) Shake appeal
5) 1970
6) Fun house
7) Open up and bleed
8) L.A. blues
9) Beyond the law
10) Penetration
11) I got a right
12) I wanna be your dog
13) No fun
Là je change littéralement d’atmosphère, et suis revenu sous la Rock Hard tent pour un moment qui s’annonce extrême. En effet, c’est au tour des autrichiens Belphegor de nous donner une bonne leçon de Death/Black Metal pervers et malsain avec des mecs tout ensanglantés et cloutés. Ah ça fait rêver, non ? Sur le papier oui, mais en réalité le groupe n’est extrême qu’en surface. Pourtant ils vont faire tous les efforts possibles pour nous faire peur et nous cracher leur anti-christianisme à la figure : croix renversées sur le devant de la scène fabriquées avec des os (euh, c’est du plastique ?). Je crois reconnaitre un lapin avec des cornes. Les lumières sont rouges tout comme le maquillage Gore Black d’Helmuth. Tout est réuni ici pour assister à un vrai déluge de violence et de paroles blasphématoires.
Je vais assister pendant une cinquantaine de minutes à un set carré, puissant et très professionnel, mais où est passé le côté malsain du groupe ? J’adore la musique de Belphegor mais il manque cette étincelle noire. Le groupe à vouloir trop bien faire en oublie l’atmosphère et les émotions que le public peut recevoir et avoir en retour. Avec les années, les morceaux du groupe, même s’ils sont efficaces, restent trop classiques et ne sont pas originaux. Je sens une influence majeure de la scène polonaise dans leur musique (je pense principalement à Vader). Mais le groupe n’arrive pas à sortir du lot et se commercialise je trouve. Il joue sur une image bestiale qu’il a en partie perdue. Pourtant avant 2000, les albums The Last Supper (1995) et Blutsabbath (1997) nous proposaient un contenu vraiment bestial tant musicalement que par l’imagerie satanique du groupe.
Aujourd’hui je ne retrouve pas cette atmosphère sombre malgré le fait que je passe un bon moment avec le groupe autrichien. Car leur musique est très bien exécutée et efficace comme je l’ai déjà dit. Par contre il est dommage que les musiciens soient aussi statiques sur scène. C’est un ensemble de points comme ceux-ci qui vont me laisser sur une impression finale de déception.
La cagoule cloutée en cuir d’Helmuth à la fin du set n’y changera rien. La puissance est là mais pas la brutalité. Je ne parle pas de la set-list car le groupe a voulu s’axer pleinement sur leur nouvel album sorti cette année, Blood Magick Necromance. Leur signature chez Nuclear Blast Records ne leur a pas été bénéfique depuis 2006 (avec la sortie de Pestapokalypse VI). Le groupe nous aura gratifié d’un morceau de chaque album, mais pas au-delà de l’album Lucifer Incestus sorti en 2003.
Au final je suis mitigé émotionnellement mais je m’arrête là car la douleur persiste encore aujourd’hui.
Je vais assister pendant une cinquantaine de minutes à un set carré, puissant et très professionnel, mais où est passé le côté malsain du groupe ? J’adore la musique de Belphegor mais il manque cette étincelle noire. Le groupe à vouloir trop bien faire en oublie l’atmosphère et les émotions que le public peut recevoir et avoir en retour. Avec les années, les morceaux du groupe, même s’ils sont efficaces, restent trop classiques et ne sont pas originaux. Je sens une influence majeure de la scène polonaise dans leur musique (je pense principalement à Vader). Mais le groupe n’arrive pas à sortir du lot et se commercialise je trouve. Il joue sur une image bestiale qu’il a en partie perdue. Pourtant avant 2000, les albums The Last Supper (1995) et Blutsabbath (1997) nous proposaient un contenu vraiment bestial tant musicalement que par l’imagerie satanique du groupe.
Aujourd’hui je ne retrouve pas cette atmosphère sombre malgré le fait que je passe un bon moment avec le groupe autrichien. Car leur musique est très bien exécutée et efficace comme je l’ai déjà dit. Par contre il est dommage que les musiciens soient aussi statiques sur scène. C’est un ensemble de points comme ceux-ci qui vont me laisser sur une impression finale de déception.
La cagoule cloutée en cuir d’Helmuth à la fin du set n’y changera rien. La puissance est là mais pas la brutalité. Je ne parle pas de la set-list car le groupe a voulu s’axer pleinement sur leur nouvel album sorti cette année, Blood Magick Necromance. Leur signature chez Nuclear Blast Records ne leur a pas été bénéfique depuis 2006 (avec la sortie de Pestapokalypse VI). Le groupe nous aura gratifié d’un morceau de chaque album, mais pas au-delà de l’album Lucifer Incestus sorti en 2003.
Au final je suis mitigé émotionnellement mais je m’arrête là car la douleur persiste encore aujourd’hui.
Set-list Belphegor : (1)
1) In blood - Devour this sanctity
2) Belphegor - Hell's ambassador
3) Angeli Morti De Profundis
4) Impaled upon the tongue of Satan
5) Stigma Diabolicum
6) Lucifer Incestus
7) Rise to fall and fall to rise
8) Bondage goat zombie
1) In blood - Devour this sanctity
2) Belphegor - Hell's ambassador
3) Angeli Morti De Profundis
4) Impaled upon the tongue of Satan
5) Stigma Diabolicum
6) Lucifer Incestus
7) Rise to fall and fall to rise
8) Bondage goat zombie
Après de très nombreuses hésitations, je me suis malgré tout décidé à aller voir ces légendes du death métal que sont Morbid Angel. Le motif de cette longue hésitation est bien entendu la qualité du dernier opus en date, Illud Divinum Insanus, ayant provoqué chez moi une nette réaction de rejet. Je décide malgré tout de passer outre ce soir-là.
Dès les premières notes d’Immortal rites, j’avoue avoir oublié durant un instant mes récents griefs envers le groupe, tellement cette rythmique demeure imparable. Et ce n’est pas l’excellente surprise de Fall from grace qui viendra amenuiser cette petite fiesta death métallique. Le clou sera ensuite enfoncé grâce à Rapture et l’hymne Maze of torment. Mais je ferais un bref aparté sur ce fameux Rapture, constituant pour moi le plus grand morceau de la première période de Morbid Angel. Car un seul élément s’est avéré quelque peu gênant, à savoir la batterie. Sans être mal exécutée (loin de là), l’absence de Pete Sandoval s’est alors fait ressentir, le jeu de Tim Yeung demeurant quelque peu scolaire (manquant de ce feeling indispensable à une bonne interprétation de Rapture).
Les choses commencèrent évidemment à se gâter lorsque Morbid Angel décida de s’attaquer au dernier opus en date. A ma grande surprise, Existo Vulgoré et Nevermore seront plutôt bien passés dans mes esgourdes, même si étant loin d’être des pièces inoubliables.
Puis arrive le moment prévisible de I am Morbid, qui constitue justement le morceau qui m’insupporte le plus sur le dernier opus. Malgré tout, je prends ma patience à deux mains et tolère la tentative désespérée de David Vincent de rendre le public euphorique à coups de « Morbid ! ». Et au vu du peu de réponses obtenues, l’échec s’avère cuisant. Après cette triste introduction, la rythmique se met en place et provoqua chez moi la même répulsion qu’en studio. En effet, sa trop grande efficacité s’accompagne d’un groove abominable (que je place non loin du métal fusion à la Rage Against The Machine, c’est dire !), que porte le phrasé alors ridicule de Mr Vincent. C’en est trop et je quittai alors la fosse. En effet, après le « black FM » de Dimmu Borgir (pour reprendre l’expression consacrée de Manuel Rabasse dans le défunt Hard’n’Heavy concernant Spiritual black dimensions ; 1999), Morbid Angel a inventé selon moi avec I am Morbid le « death FM ». Bien triste invention…
Je ne peux donc me prononcer sur la fin de ce concert, que je n’aurais qu’entendu de très loin alors que je me trouvais sous la Terrorizer tent. Au final, le concert aura été moins catastrophique que ce que je pouvais redouter (même si les grands classiques manquent d’une batterie d’un meilleur niveau), mais il a possédé assez d’éléments rédhibitoires pour que je continue à tourner le dos à l’Ange Morbide qui a définitivement perdu de sa superbe. Cela confirme au plus haut mes craintes suite au retour de David Vincent en 2005, où je pensais que le groupe allait se contenter de servir une soupe au classicisme outrancier. Mais ils ont choisi la voie d’une pseudo-expérimentation dont je ne suis pas dupe. Car autant Gateways to annihilation et Formulas fatal to the flesh apportaient justement une touche nouvelle et clairement expérimentale, autant le dernier opus s’embourbe dans la facilité et la laideur.
Aurais-je assisté au décès d’un mythe ? Seul l’avenir me le dira…
Retour sur la Main stage 2 pour un des évènements de ce vendredi, le concert d’un des pères du Death Metal, Morbid Angel. La foule est massivement présente. La scène a été sobrement préparée et restera dans des teintes principalement rouges tout au long du concert. Pour un effet sanguinaire ?
C’est le grand retour de Morbid Angel avec l’album Illud Divinum Insanus sorti ce mois-ci chez Season Of Mist, après 8 ans d’absence. C’est un évènement dans le monde du Death Metal et de la scène Metal toute entière car ils ont tellement influencé de groupes et des générations de musiciens que ce nouvel album était attendu comme le messie. A force d’avoir trop attendu et espéré leur retour, la grande majorité des fans a été bien déçue par ce nouvel album qui se veut expérimental et inhabituel pour Morbid Angel.
Autant vous le dire, je ne l’ai ni écouté ni acheté, juste survolé. Ce que j’ai lu par-ci par-là est qu’il y aurait même des éléments Electro. Car quand l’on sait qu’il y a un morceau (« Destructos vs. The Earth ») remixé par le groupe Combichrist, on a raison d’être septique sur la voie empruntée par le groupe américain. Alors ce soir, à quelle sauce allions-nous être mangés ?
Et bien surprise, le groupe, contrairement à Belphegor, va jouer la carte de la prudence et reste sur ses acquis d’antan. Morbid Angel ne jouera à la suite que trois morceaux du nouvel album subtilement placés au milieu de la set-list dont « Existo Vulgoré », « Nevermore » et le très dansant « I am Morbid » Allez vas-y bouge ton anatomie !
Le groupe n’est pas dupe, il sait où il met les pieds, c'est-à-dire dans un des plus grands festivals d’Europe devant des milliers de fans. Les américains connaissent les critiques de certains de ces fans sur leur album Illud Divinum Insanus. Ils n’ont pas pris de risques ce soir, en tous les cas très peu. La set-list sera principalement old-school pour le plaisir du public venu nombreux devant la Main stage 2. De quoi headbanger, non ?
Je reste cependant mitigé et déçu car il faut le dire, Morbid Angel n’est plus ce qu’il était, un dieu dans les années 90. Le groupe avait déjà connu une période expérimentale en 1998 avec la sortie du controversé Formulas Fatal to the Flesh, mais à l’époque la force créatrice et la flamme extrême du groupe étaient intactes, et le déluge de riffs dévastateurs bien présent.
Aujourd’hui que reste-il de ce patrimoine ? Tout comme Belphegor la musique est toujours brutale mais elle est devenue trop lisse, trop propre. Morbid Angel a tout de même sorti des albums parmi les plus sombres de l’histoire du Death Metal. Il émanait vraiment d’eux une sorte d’aura malsaine. Aujourd’hui quand je vois le chanteur David Vincent dans sa tenue moulante ridicule digne d’une soirée BDSM, je me pose vraiment des questions. Oui Trey Azagthoth est toujours un des meilleurs guitaristes au monde mais pourquoi revenir sur le devant de la scène pour nous présenter un show sans âme, où l’absence du batteur Pete Sandoval se fait réellement sentir ?
Pour conclure, je dirais que j’ai du mal à digérer ce retour et je ne comprends pas pourquoi Morbid Angel n’assume pas son nouvel album et sa prise de risque face au public du Hellfest. Dommage…
Tempérons, jeunes gens, tempérons ! Oui, le dernier album est particulièrement déconcertant (mi-classique style « je fais des morceaux old-school où j’me foule pas la rate », mi avant-gardiste style « je vais faire un truc tellement-jamais-fait-avant qu’on va crier au génie »). Mais de là à dire que I Am Morbid en est le plus mauvais morceau… non ! Parce qu’il y a pire (à mon sens en tout cas) que ce morceau (auquel, au passage, on arrive finalement à s’accoutumer, sans pour autant le trouver génial : ne me faites pas dire ce que je n’ai pas écrit), en fait j’en comptabilise très exactement trois : Too Extreme !, Destructos vs the Earth & Radikult. Bref, en vieux fan que je suis, encore tout émoustillé d’avoir serré la main de Mister Vincent quelques heures plus tôt, j’étais devant la scène, prêt à l’offrande sonore, faisant fi de mes cruels à priori sur le petit dernier. Fort heureusement, le show est plutôt axé « hymnes » que prise de risque et, perso, ça me va très bien. Un best-of en règle donc (car, môa, je ne suis pas fan de la période Tucker, mais alors pas du tout) qui a répondu à mes attentes, et je n’en demandais pas plus. Petit bravo également au sieur Destructhor (surpris que personne n’en ai parlé avant moi), ancien Zyklon, qui s’est fort bien intégré dans le groupe. Parce contre, j’aimerais quand même bien qu’on m’explique pourquoi Pete Sandoval est remplacé parce que « physiquement incapable d’assurer de telles rythmiques » alors qu’on apprenait quelques jours plus tôt qu’il allait faire partie de la reformation de Terrorizer… si ça c’est pas nous prendre pour des cons…. Enfin c’est une autre histoire…
Dès les premières notes d’Immortal rites, j’avoue avoir oublié durant un instant mes récents griefs envers le groupe, tellement cette rythmique demeure imparable. Et ce n’est pas l’excellente surprise de Fall from grace qui viendra amenuiser cette petite fiesta death métallique. Le clou sera ensuite enfoncé grâce à Rapture et l’hymne Maze of torment. Mais je ferais un bref aparté sur ce fameux Rapture, constituant pour moi le plus grand morceau de la première période de Morbid Angel. Car un seul élément s’est avéré quelque peu gênant, à savoir la batterie. Sans être mal exécutée (loin de là), l’absence de Pete Sandoval s’est alors fait ressentir, le jeu de Tim Yeung demeurant quelque peu scolaire (manquant de ce feeling indispensable à une bonne interprétation de Rapture).
Les choses commencèrent évidemment à se gâter lorsque Morbid Angel décida de s’attaquer au dernier opus en date. A ma grande surprise, Existo Vulgoré et Nevermore seront plutôt bien passés dans mes esgourdes, même si étant loin d’être des pièces inoubliables.
Puis arrive le moment prévisible de I am Morbid, qui constitue justement le morceau qui m’insupporte le plus sur le dernier opus. Malgré tout, je prends ma patience à deux mains et tolère la tentative désespérée de David Vincent de rendre le public euphorique à coups de « Morbid ! ». Et au vu du peu de réponses obtenues, l’échec s’avère cuisant. Après cette triste introduction, la rythmique se met en place et provoqua chez moi la même répulsion qu’en studio. En effet, sa trop grande efficacité s’accompagne d’un groove abominable (que je place non loin du métal fusion à la Rage Against The Machine, c’est dire !), que porte le phrasé alors ridicule de Mr Vincent. C’en est trop et je quittai alors la fosse. En effet, après le « black FM » de Dimmu Borgir (pour reprendre l’expression consacrée de Manuel Rabasse dans le défunt Hard’n’Heavy concernant Spiritual black dimensions ; 1999), Morbid Angel a inventé selon moi avec I am Morbid le « death FM ». Bien triste invention…
Je ne peux donc me prononcer sur la fin de ce concert, que je n’aurais qu’entendu de très loin alors que je me trouvais sous la Terrorizer tent. Au final, le concert aura été moins catastrophique que ce que je pouvais redouter (même si les grands classiques manquent d’une batterie d’un meilleur niveau), mais il a possédé assez d’éléments rédhibitoires pour que je continue à tourner le dos à l’Ange Morbide qui a définitivement perdu de sa superbe. Cela confirme au plus haut mes craintes suite au retour de David Vincent en 2005, où je pensais que le groupe allait se contenter de servir une soupe au classicisme outrancier. Mais ils ont choisi la voie d’une pseudo-expérimentation dont je ne suis pas dupe. Car autant Gateways to annihilation et Formulas fatal to the flesh apportaient justement une touche nouvelle et clairement expérimentale, autant le dernier opus s’embourbe dans la facilité et la laideur.
Aurais-je assisté au décès d’un mythe ? Seul l’avenir me le dira…
Retour sur la Main stage 2 pour un des évènements de ce vendredi, le concert d’un des pères du Death Metal, Morbid Angel. La foule est massivement présente. La scène a été sobrement préparée et restera dans des teintes principalement rouges tout au long du concert. Pour un effet sanguinaire ?
C’est le grand retour de Morbid Angel avec l’album Illud Divinum Insanus sorti ce mois-ci chez Season Of Mist, après 8 ans d’absence. C’est un évènement dans le monde du Death Metal et de la scène Metal toute entière car ils ont tellement influencé de groupes et des générations de musiciens que ce nouvel album était attendu comme le messie. A force d’avoir trop attendu et espéré leur retour, la grande majorité des fans a été bien déçue par ce nouvel album qui se veut expérimental et inhabituel pour Morbid Angel.
Autant vous le dire, je ne l’ai ni écouté ni acheté, juste survolé. Ce que j’ai lu par-ci par-là est qu’il y aurait même des éléments Electro. Car quand l’on sait qu’il y a un morceau (« Destructos vs. The Earth ») remixé par le groupe Combichrist, on a raison d’être septique sur la voie empruntée par le groupe américain. Alors ce soir, à quelle sauce allions-nous être mangés ?
Et bien surprise, le groupe, contrairement à Belphegor, va jouer la carte de la prudence et reste sur ses acquis d’antan. Morbid Angel ne jouera à la suite que trois morceaux du nouvel album subtilement placés au milieu de la set-list dont « Existo Vulgoré », « Nevermore » et le très dansant « I am Morbid » Allez vas-y bouge ton anatomie !
Le groupe n’est pas dupe, il sait où il met les pieds, c'est-à-dire dans un des plus grands festivals d’Europe devant des milliers de fans. Les américains connaissent les critiques de certains de ces fans sur leur album Illud Divinum Insanus. Ils n’ont pas pris de risques ce soir, en tous les cas très peu. La set-list sera principalement old-school pour le plaisir du public venu nombreux devant la Main stage 2. De quoi headbanger, non ?
Je reste cependant mitigé et déçu car il faut le dire, Morbid Angel n’est plus ce qu’il était, un dieu dans les années 90. Le groupe avait déjà connu une période expérimentale en 1998 avec la sortie du controversé Formulas Fatal to the Flesh, mais à l’époque la force créatrice et la flamme extrême du groupe étaient intactes, et le déluge de riffs dévastateurs bien présent.
Aujourd’hui que reste-il de ce patrimoine ? Tout comme Belphegor la musique est toujours brutale mais elle est devenue trop lisse, trop propre. Morbid Angel a tout de même sorti des albums parmi les plus sombres de l’histoire du Death Metal. Il émanait vraiment d’eux une sorte d’aura malsaine. Aujourd’hui quand je vois le chanteur David Vincent dans sa tenue moulante ridicule digne d’une soirée BDSM, je me pose vraiment des questions. Oui Trey Azagthoth est toujours un des meilleurs guitaristes au monde mais pourquoi revenir sur le devant de la scène pour nous présenter un show sans âme, où l’absence du batteur Pete Sandoval se fait réellement sentir ?
Pour conclure, je dirais que j’ai du mal à digérer ce retour et je ne comprends pas pourquoi Morbid Angel n’assume pas son nouvel album et sa prise de risque face au public du Hellfest. Dommage…
Tempérons, jeunes gens, tempérons ! Oui, le dernier album est particulièrement déconcertant (mi-classique style « je fais des morceaux old-school où j’me foule pas la rate », mi avant-gardiste style « je vais faire un truc tellement-jamais-fait-avant qu’on va crier au génie »). Mais de là à dire que I Am Morbid en est le plus mauvais morceau… non ! Parce qu’il y a pire (à mon sens en tout cas) que ce morceau (auquel, au passage, on arrive finalement à s’accoutumer, sans pour autant le trouver génial : ne me faites pas dire ce que je n’ai pas écrit), en fait j’en comptabilise très exactement trois : Too Extreme !, Destructos vs the Earth & Radikult. Bref, en vieux fan que je suis, encore tout émoustillé d’avoir serré la main de Mister Vincent quelques heures plus tôt, j’étais devant la scène, prêt à l’offrande sonore, faisant fi de mes cruels à priori sur le petit dernier. Fort heureusement, le show est plutôt axé « hymnes » que prise de risque et, perso, ça me va très bien. Un best-of en règle donc (car, môa, je ne suis pas fan de la période Tucker, mais alors pas du tout) qui a répondu à mes attentes, et je n’en demandais pas plus. Petit bravo également au sieur Destructhor (surpris que personne n’en ai parlé avant moi), ancien Zyklon, qui s’est fort bien intégré dans le groupe. Parce contre, j’aimerais quand même bien qu’on m’explique pourquoi Pete Sandoval est remplacé parce que « physiquement incapable d’assurer de telles rythmiques » alors qu’on apprenait quelques jours plus tôt qu’il allait faire partie de la reformation de Terrorizer… si ça c’est pas nous prendre pour des cons…. Enfin c’est une autre histoire…
Set-list Morbid Angel : (2)
1) Immortal rites
2) Fall from grace
3) Rapture
4) Maze of torment
5) Existo vulgoré
6) Nevermore
7) I am Morbid
8) Angel of disease
9) Chapel of ghouls
10) Where the slime live
11) God of emptiness
12) World of shit (the promised land)
1) Immortal rites
2) Fall from grace
3) Rapture
4) Maze of torment
5) Existo vulgoré
6) Nevermore
7) I am Morbid
8) Angel of disease
9) Chapel of ghouls
10) Where the slime live
11) God of emptiness
12) World of shit (the promised land)
Plusieurs mois avant l'annonce officielle, quand la rumeur de la venue de Rob Zombie au Hellfest se faisait sentir, je n'y croyais pas car Rob n'est pas du genre à aimer la France. Il n'a pas joué dans notre pays depuis le split de White Zombie dans le milieu des années 90, alors que Rob Zombie existe depuis 1998.
C'est peu dire : c'est un évènement national de voir enfin Rob Zombie en concert.
Le jour J est enfin arrivé, je suis au centre de cette foule immense, fatigué de ma première journée marathon mais impatient. La scène de la Main stage 1 est immense. De grandes images apparaissent à nos yeux, reprenant des héros de films tels que par exemple King Kong et Frankenstein. Trois petites scènes surélevées et séparées se retrouvent sur le devant de la scène principale, sûrement pour accueillir le guitariste, le bassiste et le chanteur.
Après s'être fait désirer, Rob arrive et monte sur la petite scène centrale devant un micro comportant un squelette à plusieurs bras, tel Shiva mais façon squelettique. Rob n'est pas en reste puisqu'il porte un casque et un immense bras articulé. Nous allons assister un show à l'américaine et nous sentons que le groupe veut vraiment nous en mettre plein la vue.
Rob saute énergiquement de scène en scène. C'est un vrai frontman et il a besoin apparemment de se défouler. John 5 le guitariste (ex-Marilyn Manson) est dans son élément et concentré sur sa guitare, tout comme Piggy D (ex-Wednesday 13). Ginger Fish le batteur (ex-Marilyn Manson) avec une croix renversée noire sur son visage blanc, est en retrait derrière et au centre de deux grandes images. Chacun tient son rôle comme il se doit. Un poil trop millimétré ?
Tout va très vite, les morceaux s'enchainent à une vitesse folle comme si le groupe voulait vite en découdre. La set-list se veut plutôt old-school puisque nous aurons la chance d'avoir pas moins de cinq morceaux tirés du premier album Hellbilly Deluxe (1998). Les autres morceaux seront éparpillés sur le restant de la discographie du groupe dont deux morceaux du nouvel album Hellbilly Deluxe 2 : Noble Jackals, Penny Dreadfuls and the Systematic Dehumanization of Cool (2010). Le public du Hellfest aura la chance d'avoir trois titres de l'époque White Zombie et de terminer avec un rappel, le morceau "Dragula".
Je ne saurais vous raconter ce final car j'ai dû m'éclipser avant la fin pour me placer convenablement pour le dernier concert de cette journée, Mayhem ! Puis pour tout vous dire, la fatigue ne m'a vraiment pas aidé à apprécier comme il se doit le concert de Rob Zombie. C'est pourquoi mes souvenirs sont aussi légers et je m'en excuse.
Pour conclure, j'ai assisté à de très bons moments comme les pin-up se faisant kidnapper par de faux agents de sécurité, et John 5 nous délivrant un solo de folie. Puis que dire de Rob volant de scène en scène. La décoration était sympa tout comme le jeu de lumières. Mais ensuite que reste-il du show, que retenons-nous par la suite ? Pas grand chose car pour une première en France je m'attendais à un show monstrueux tout comme les organisateurs du Hellfest. Rob Zombie avait sorti l'artillerie lourde pour d'autres festivals. Mais apparemment ce soir c'était le strict minium. Le groupe devait jouer 1h30 mais a zappé 30 minutes. Je reste satisfait dans l'ensemble mais j'ai tout de même l'impression de m'être fait avoir. J'aurais dû aller voir Possessed ou encore The Melvins.
C'est peu dire : c'est un évènement national de voir enfin Rob Zombie en concert.
Le jour J est enfin arrivé, je suis au centre de cette foule immense, fatigué de ma première journée marathon mais impatient. La scène de la Main stage 1 est immense. De grandes images apparaissent à nos yeux, reprenant des héros de films tels que par exemple King Kong et Frankenstein. Trois petites scènes surélevées et séparées se retrouvent sur le devant de la scène principale, sûrement pour accueillir le guitariste, le bassiste et le chanteur.
Après s'être fait désirer, Rob arrive et monte sur la petite scène centrale devant un micro comportant un squelette à plusieurs bras, tel Shiva mais façon squelettique. Rob n'est pas en reste puisqu'il porte un casque et un immense bras articulé. Nous allons assister un show à l'américaine et nous sentons que le groupe veut vraiment nous en mettre plein la vue.
Rob saute énergiquement de scène en scène. C'est un vrai frontman et il a besoin apparemment de se défouler. John 5 le guitariste (ex-Marilyn Manson) est dans son élément et concentré sur sa guitare, tout comme Piggy D (ex-Wednesday 13). Ginger Fish le batteur (ex-Marilyn Manson) avec une croix renversée noire sur son visage blanc, est en retrait derrière et au centre de deux grandes images. Chacun tient son rôle comme il se doit. Un poil trop millimétré ?
Tout va très vite, les morceaux s'enchainent à une vitesse folle comme si le groupe voulait vite en découdre. La set-list se veut plutôt old-school puisque nous aurons la chance d'avoir pas moins de cinq morceaux tirés du premier album Hellbilly Deluxe (1998). Les autres morceaux seront éparpillés sur le restant de la discographie du groupe dont deux morceaux du nouvel album Hellbilly Deluxe 2 : Noble Jackals, Penny Dreadfuls and the Systematic Dehumanization of Cool (2010). Le public du Hellfest aura la chance d'avoir trois titres de l'époque White Zombie et de terminer avec un rappel, le morceau "Dragula".
Je ne saurais vous raconter ce final car j'ai dû m'éclipser avant la fin pour me placer convenablement pour le dernier concert de cette journée, Mayhem ! Puis pour tout vous dire, la fatigue ne m'a vraiment pas aidé à apprécier comme il se doit le concert de Rob Zombie. C'est pourquoi mes souvenirs sont aussi légers et je m'en excuse.
Pour conclure, j'ai assisté à de très bons moments comme les pin-up se faisant kidnapper par de faux agents de sécurité, et John 5 nous délivrant un solo de folie. Puis que dire de Rob volant de scène en scène. La décoration était sympa tout comme le jeu de lumières. Mais ensuite que reste-il du show, que retenons-nous par la suite ? Pas grand chose car pour une première en France je m'attendais à un show monstrueux tout comme les organisateurs du Hellfest. Rob Zombie avait sorti l'artillerie lourde pour d'autres festivals. Mais apparemment ce soir c'était le strict minium. Le groupe devait jouer 1h30 mais a zappé 30 minutes. Je reste satisfait dans l'ensemble mais j'ai tout de même l'impression de m'être fait avoir. J'aurais dû aller voir Possessed ou encore The Melvins.
Set-list Rob Zombie : (2)
1) What lurks on channel X ?
2) Superbeast
3) Scum of the earth
4) Living dead girl
5) More human than human (White Zombie cover)
6) Sick bubble-gum
7) Pussy liquor
8) Demonoid phenomenon
9) Mars needs woman
10) Never gonna stop (the red, red kroovy)
11) Super-charger heaven (White Zombie cover)
12) Thunder kiss’ 65 (White Zombie cover)
Encore :
13) Dragula
1) What lurks on channel X ?
2) Superbeast
3) Scum of the earth
4) Living dead girl
5) More human than human (White Zombie cover)
6) Sick bubble-gum
7) Pussy liquor
8) Demonoid phenomenon
9) Mars needs woman
10) Never gonna stop (the red, red kroovy)
11) Super-charger heaven (White Zombie cover)
12) Thunder kiss’ 65 (White Zombie cover)
Encore :
13) Dragula
Contrairement à mes chers collègues je boude avec aisance Rob Zombie et ses rythmiques simplistes pour affronter un groupe culte en la qualité des Melvins. C’est par le biais de Fantômas (et le label de Mike Patton, Ipecac Recordings) que j’ai découvert ce groupe pourtant mythique depuis fort longtemps. C’est avec autant de curiosité que d’impatience que j’attends leur arrivée sous la Terrorizer tent…
Le concert commence de manière étrange et obscure, avec un Hung bunny aux allures foncièrement mystiques (suivi de l’effrayant Roman bird dog). Et c’est bien la notion essentielle pour rendre compte du concert donné ce soir-là : hypnotique ! Car c’est dans une optique expérimentale que ce show se déroulera, avec un ensemble de passages des plus énigmatiques, laissant en suspens notre ouïe comme pour mieux s’en emparer : nous pouvons ainsi parler de véritable performance (tout comme Fantômas d’ailleurs, même si se situant à deux niveaux bien différents en termes d’expérimentation). The Melvins ne pratique pas une musique extrêmement technique, mais brille néanmoins par une créativité sans bornes. Par ailleurs, chaque note dégage un feeling qui ne s’invente pas, mais ne peut que se vivre.
Parallèlement à ces moments expérimentaux, The Melvins n’hésitera pas à interpréter un ensemble de brûlots captant nécessairement une attention soutenue de la part de l’auditeur (Hooch, Queen, Revolve, Night goat). Même s’il demeure difficile d’headbanguer de manière continue et régulière (car The Melvins se plait continuellement à changer de rythme), notre nuque ne peut s’empêcher de tenter l’impossible (Evil new war god, ou pire comme sur Honey bucket) !
Il m’est difficile de mettre en mots un tel concert, car The Melvins sur planches s’appréhende comme une expérience à part entière. Il faut pouvoir la traverser pour comprendre de quoi il s’agit précisément. Mais ce qui peut aider à comprendre et à retranscrire ce moment très stylé, c’est cette alliance parfaite entre efficacité et avant-gardisme. The Melvins montre une profonde obstination à repousser constamment les limites prédéfinies de la musique, caractéristique que l’entité partage avec son label ainsi qu’avec Mike Patton.
Il y avait également du beau monde en coulisses ce soir-là, avec toute l’équipe de "Down and friends" se prosternant littéralement devant les Melvins. A tel point que Phil Anselmo semblait presque vouloir voler la vedette au King Buzzo, investissant même physiquement la scène en fin de show.
Même si je ne me suis pas étendu sur le sujet et que le thème de la technicité ne demeure pas forcément le premier auquel nous pensons concernant The Melvins, il n’en reste pas moins que le groupe ne demeure pas pauvre sur le sujet. La meilleure preuve en est l’utilisation de deux batteries, trônant au centre de la scène. Plutôt que d’exécuter des parties toujours différenciées, celles-ci recherchèrent plutôt la visée de la puissance sonore, additionnant leurs sonorités. Et c’est bien là que la chose devient fascinante : malgré des parties de batterie sans cesse découpées, les deux musiciens demeuraient parfaitement à l’unisson et aucun décalage (même minime) ne se fit entendre. Magistral !
A tous les curieux de bizarrerie musicale, j’aurais aimé vous donner rendez-vous au Glaz’Art de Paris le 31 octobre prochain, car The Melvins récidive sur nos terres françaises, et cette fois-ci dans un cadre plus underground donc plus adapté. A vos agendas, mesdames et messieurs (pour ceux qui contrairement à moi s’y seront pris suffisamment tôt pour acheter leurs places !!).
Le concert commence de manière étrange et obscure, avec un Hung bunny aux allures foncièrement mystiques (suivi de l’effrayant Roman bird dog). Et c’est bien la notion essentielle pour rendre compte du concert donné ce soir-là : hypnotique ! Car c’est dans une optique expérimentale que ce show se déroulera, avec un ensemble de passages des plus énigmatiques, laissant en suspens notre ouïe comme pour mieux s’en emparer : nous pouvons ainsi parler de véritable performance (tout comme Fantômas d’ailleurs, même si se situant à deux niveaux bien différents en termes d’expérimentation). The Melvins ne pratique pas une musique extrêmement technique, mais brille néanmoins par une créativité sans bornes. Par ailleurs, chaque note dégage un feeling qui ne s’invente pas, mais ne peut que se vivre.
Parallèlement à ces moments expérimentaux, The Melvins n’hésitera pas à interpréter un ensemble de brûlots captant nécessairement une attention soutenue de la part de l’auditeur (Hooch, Queen, Revolve, Night goat). Même s’il demeure difficile d’headbanguer de manière continue et régulière (car The Melvins se plait continuellement à changer de rythme), notre nuque ne peut s’empêcher de tenter l’impossible (Evil new war god, ou pire comme sur Honey bucket) !
Il m’est difficile de mettre en mots un tel concert, car The Melvins sur planches s’appréhende comme une expérience à part entière. Il faut pouvoir la traverser pour comprendre de quoi il s’agit précisément. Mais ce qui peut aider à comprendre et à retranscrire ce moment très stylé, c’est cette alliance parfaite entre efficacité et avant-gardisme. The Melvins montre une profonde obstination à repousser constamment les limites prédéfinies de la musique, caractéristique que l’entité partage avec son label ainsi qu’avec Mike Patton.
Il y avait également du beau monde en coulisses ce soir-là, avec toute l’équipe de "Down and friends" se prosternant littéralement devant les Melvins. A tel point que Phil Anselmo semblait presque vouloir voler la vedette au King Buzzo, investissant même physiquement la scène en fin de show.
Même si je ne me suis pas étendu sur le sujet et que le thème de la technicité ne demeure pas forcément le premier auquel nous pensons concernant The Melvins, il n’en reste pas moins que le groupe ne demeure pas pauvre sur le sujet. La meilleure preuve en est l’utilisation de deux batteries, trônant au centre de la scène. Plutôt que d’exécuter des parties toujours différenciées, celles-ci recherchèrent plutôt la visée de la puissance sonore, additionnant leurs sonorités. Et c’est bien là que la chose devient fascinante : malgré des parties de batterie sans cesse découpées, les deux musiciens demeuraient parfaitement à l’unisson et aucun décalage (même minime) ne se fit entendre. Magistral !
A tous les curieux de bizarrerie musicale, j’aurais aimé vous donner rendez-vous au Glaz’Art de Paris le 31 octobre prochain, car The Melvins récidive sur nos terres françaises, et cette fois-ci dans un cadre plus underground donc plus adapté. A vos agendas, mesdames et messieurs (pour ceux qui contrairement à moi s’y seront pris suffisamment tôt pour acheter leurs places !!).
Set-list The Melvins : (2)
1) Hung bunny
2) Roman bird dog
3) The water glass
4) Evil new war god
5) It’s shoved
6) Anaconda
7) Queen
8) Second coming (Alice Cooper cover)
9) Ballad of Dwight Fry (Alice Cooper cover)
10) Sacrifice (Flipper cover)
11) Hooch
12) Honey bucket
13) With teeth
14) Sweet Willy rollbar
15) Revolve
16) Night goat
1) Hung bunny
2) Roman bird dog
3) The water glass
4) Evil new war god
5) It’s shoved
6) Anaconda
7) Queen
8) Second coming (Alice Cooper cover)
9) Ballad of Dwight Fry (Alice Cooper cover)
10) Sacrifice (Flipper cover)
11) Hooch
12) Honey bucket
13) With teeth
14) Sweet Willy rollbar
15) Revolve
16) Night goat
Désireux de bien me placer pour Mayhem, je fuis très rapidement le show made in America du talentueux réalisateur de The Devil’s Reject et en profite donc pour faire d’une pierre deux coups : assister aussi à la prestation du cultissime groupe Possessed. Possessed est, pour ceux qui tétaient encore le sein maternel à l’époque, avec Death, le père fondateur du Thrash extrême qui deviendra bientôt le Death Metal. Donc culte, disais-je. Alors que résonne les Tubular Bells de Mike Oldfield (bande originale de L’Exorciste) annonçant le morceau… The Exorcist (suivez un peu !) tiré de l’album culte Seven Churches, la foule entre en transe, transe qui ne la quittera pas jusqu’à la fin du set. L’ambiance est survoltée, emmenée par le chanteur Jeff Becerra headbangant de plus belle… car malgré son handicap (il est cloué dans un fauteuil roulant depuis qu’un « fan » (désolé je n’ai pas trouvé de terme approprié) a eu la bonne idée de lui tirer dessus, le privant de l’usage de ses jambes). Malgré sa mobilité réduite, l’individu sait encore tenir une scène. Mais déjà la fin du show approche et je tente de gagner du terrain histoire de bien me placer pour la très attendue suite…
Set-list Possessed : (1)
1) The exorcist
2) Seance
3) Evil warriors
4) Phantasm
5) Swing of the axe
6) Pentagram
7) The eyes of horror
8) My belief
9) Fallen angel
10) Burning in hell
11) Tribulation
12) Intro (Beyond the gates)
13) The heretic
14) Confessions
15) Death metal
1) The exorcist
2) Seance
3) Evil warriors
4) Phantasm
5) Swing of the axe
6) Pentagram
7) The eyes of horror
8) My belief
9) Fallen angel
10) Burning in hell
11) Tribulation
12) Intro (Beyond the gates)
13) The heretic
14) Confessions
15) Death metal
Pour ma part, la tête d'affiche pour cette première journée est Mayhem sous la Rock Hard tent. Je n'ai pas encore eu la chance de les voir en concert. De plus ce soir est annoncé un show spécial et unique. Le meilleur est donc à venir, ce qui ne peut que me combler.
La scène est longue à être installée, nécessitant plusieurs personnes au vu de tous les éléments. Nous pouvons voir le logo du groupe au fond de la scène avec la batterie juste devant celui-ci. Plus en avant un panneau de tissu de chaque côté de la scène cachant les enceintes représente une image diabolique. Devant ces longs drapés, un ensemble de croix renversées et de chaines avec des os suspendus s'entremêlent. Le plus impressionnant est l'autel placé sur le devant et au centre de la scène avec des couches de clous, de têtes de morts, beaucoup d'os sur chaque partie de l'autel et un gros symbole dans un cercle d'aluminium. Le problème est que je trouve que le tout fait vraiment plastique. Mais je me dis "Pourquoi pas !".
Attention la grand-messe va débuter. Les musiciens arrivent sans fioritures sur scène sauf le chanteur Attila Csihar qui arrive de façon théâtrale. Nous ne verrons pas le batteur Hellhammer de tout le concert, ce qui est fort regrettable.
La musique de Mayhem se veut subversive, malsaine et froide mais là j'ai devant moi des musiciens qui jouent sans grande conviction. Teloch, l'ex-Gorgoroth fait le mieux de ce qu'il peut, tout comme Morpheus l'ex-Limbonic Art. Ne parlons pas du pauvre français Silmaeth qui après s'être fait remercier du groupe cette année revient sur scène le temps d'un morceau. Trois guitares sur scène n'y changeront rien. Que dire de Necrobutcher qui derrière les coups de flamme a dû vraiment avoir chaud et surtout soif au point de se pochtronner derrière l'autel pendant certains interludes. Celui qui s'en sort le mieux est Attila. Il joue son rôle de prêtre démoniaque à la perfection. Il est très théâtral comme s’il prônait le culte du diable face au public du Hellfest afin de le rallier à sa cause. Il joue avec une tête de mort et c'est comme s'il faisait l'amour avec celle-ci. Attila en devient ridicule derrière son autel et surtout il y a un immense décalage entre ce que lui dégage et les autres musiciens.
Au niveau set-list, l'ensemble discographique du groupe est plus ou moins représenté, et tout le long du show je me dis "C'est ça leur show spécial ?". Pour une première fois, je suis totalement déçu et frustré. Comment peut-on se moquer à ce point-là des fans qui se sont massés devant la scène ? Mayhem pourra toujours tenter de donner une explication vaseuse après le concert dans un communiqué, en nous indiquant que le show était unique dans le sens où les os se trouvant sur scène étaient des restes d'os humains, puisque la prestation d'Attila se voulait ésotérique. Quel foutage de gueule et encore je pèse mes mots tellement je suis dégouté. La Déception de cette journée et de tout le week-end.
Le show de Mayhem aurait pu être unique et spécial si le groupe nous avait proposé un show brutal et complètement old-school. Les anciens morceaux étaient là mais pas l'ambiance. J'espère qu'ils vont vite rectifier le tir lors de la dernière édition du Hole In The Sky au mois d'août prochain à Bergen (avec entre autres Immortal, Enslaved, Satyricon).
Concert complètement raté qui me laissera un goût très amer pour cette première journée.
Tout comme Metallic, j’attendais ce show spécial de Mayhem tel un noir messie. Et après la prestation quasi parfaite des Melvins, tout se présentait sous les meilleurs auspices. Je ne reviendrais pas sur le décor carton-pâte servi ce soir-là, ridicule et indigne d’un groupe de cette stature. Mais le pire proviendra d’un son infâme, ne dégageant absolument aucune puissance. D’ailleurs, même lorsque Silmaeth joindra Mayhem pour interpréter Freezing moon, nous avions grand peine à entendre qu’il y a avait objectivement trois guitares face à nous ! Ce son immonde empêchera l’audience de reconnaître les morceaux joués, à tel point que je ne réussirais qu’à identifier Ancient skin durant ses trente dernières secondes (un comble, alors qu’il s’agit d’un de mes morceaux cultes).
Comme à son habitude, Hellhammer apparaitra aussi insignifiant que possible, se réduisant lui-même à un vulgaire son de boite à rythmes. Quel intérêt dans ce cas d’installer un si complexe kit de batterie pour ne rien en faire ? Parallèlement à lui, les deux guitaristes m’auront paru insignifiants et sans personnalité, au même titre que Necrobutcher ce soir-là d’ailleurs.
Seul Attila s’en tirera comme à son habitude avec les honneurs, même si ses vocaux demeuraient trop peu audibles. Malgré cela, il développa ce jeu théâtral dont lui seul a le secret, communiant avec un crâne shakespearien (ce que j’ai trouvé très convaincant contrairement à Metallic).
La set-list aura été comme à son habitude une sorte de best-of, piochant dans l’intégralité de la discographie de Mayhem, mais demeurant trop similaire à celle jouée à Méan l’année passée. La seule réelle surprise proviendra de Crystalized pain in deconstruction, que je n’avais pas entendu depuis la tournée de Grand declaration of war (2000). Ce manque d’audace allié à un manque de conviction de l’ensemble du groupe (à l’exception d’Attila) donnera à ce concert une allure d’échec cuisant.
Quand l’on connaît comme moi tout le potentiel nihiliste de Mayhem sur scène, cela fait mal au cœur d’assister à une telle farce. D’ailleurs, le concert donné lors du Hellfest 2008 demeurait lui aussi d’un tout autre niveau, sans aucune commune mesure d’ailleurs.
L’aura de Mayhem se serait-elle envolée avec le départ de Blasphemer ? Seul l’avenir nous le dira…
Je n’ai rien à ajouter à ce que viennent de vomir mes confrères. Je suis profondément dégoutté et ma foi en ce groupe vient d’en prendre un méchant coup… Seul mon respect aveugle pour Attila reste intact, quant aux autres… mais quels autres en fait ? Mayhem n’est plus depuis fort longtemps (1993 en fait) et malgré le massage cardiaque insufflé par le passage salvateur de Blasphemer, le groupe s’en retourne tout doucement à la tombe, ombre de lui-même, réduit à de la vulgaire provoc pour attirer l’attention : Qu’est-ce que c’est que ces T-shirts vendus au merch officiel scandant un « Burn Your Local Church » du plus mauvais goût ? Quand on sait qu’aucun des membres n’a participé aux incendies qui illuminèrent jadis le ciel Nordique (même feu (désolé, j’ai pas pu m’en empêcher) Euronymous n’était qu’un commanditaire passif)… Quoi ? C’était un Tribute à Mayhem qui a joué ce soir ? ah, pardon…
Grishnack, réveille toi : ils sont devenus fous…
La scène est longue à être installée, nécessitant plusieurs personnes au vu de tous les éléments. Nous pouvons voir le logo du groupe au fond de la scène avec la batterie juste devant celui-ci. Plus en avant un panneau de tissu de chaque côté de la scène cachant les enceintes représente une image diabolique. Devant ces longs drapés, un ensemble de croix renversées et de chaines avec des os suspendus s'entremêlent. Le plus impressionnant est l'autel placé sur le devant et au centre de la scène avec des couches de clous, de têtes de morts, beaucoup d'os sur chaque partie de l'autel et un gros symbole dans un cercle d'aluminium. Le problème est que je trouve que le tout fait vraiment plastique. Mais je me dis "Pourquoi pas !".
Attention la grand-messe va débuter. Les musiciens arrivent sans fioritures sur scène sauf le chanteur Attila Csihar qui arrive de façon théâtrale. Nous ne verrons pas le batteur Hellhammer de tout le concert, ce qui est fort regrettable.
La musique de Mayhem se veut subversive, malsaine et froide mais là j'ai devant moi des musiciens qui jouent sans grande conviction. Teloch, l'ex-Gorgoroth fait le mieux de ce qu'il peut, tout comme Morpheus l'ex-Limbonic Art. Ne parlons pas du pauvre français Silmaeth qui après s'être fait remercier du groupe cette année revient sur scène le temps d'un morceau. Trois guitares sur scène n'y changeront rien. Que dire de Necrobutcher qui derrière les coups de flamme a dû vraiment avoir chaud et surtout soif au point de se pochtronner derrière l'autel pendant certains interludes. Celui qui s'en sort le mieux est Attila. Il joue son rôle de prêtre démoniaque à la perfection. Il est très théâtral comme s’il prônait le culte du diable face au public du Hellfest afin de le rallier à sa cause. Il joue avec une tête de mort et c'est comme s'il faisait l'amour avec celle-ci. Attila en devient ridicule derrière son autel et surtout il y a un immense décalage entre ce que lui dégage et les autres musiciens.
Au niveau set-list, l'ensemble discographique du groupe est plus ou moins représenté, et tout le long du show je me dis "C'est ça leur show spécial ?". Pour une première fois, je suis totalement déçu et frustré. Comment peut-on se moquer à ce point-là des fans qui se sont massés devant la scène ? Mayhem pourra toujours tenter de donner une explication vaseuse après le concert dans un communiqué, en nous indiquant que le show était unique dans le sens où les os se trouvant sur scène étaient des restes d'os humains, puisque la prestation d'Attila se voulait ésotérique. Quel foutage de gueule et encore je pèse mes mots tellement je suis dégouté. La Déception de cette journée et de tout le week-end.
Le show de Mayhem aurait pu être unique et spécial si le groupe nous avait proposé un show brutal et complètement old-school. Les anciens morceaux étaient là mais pas l'ambiance. J'espère qu'ils vont vite rectifier le tir lors de la dernière édition du Hole In The Sky au mois d'août prochain à Bergen (avec entre autres Immortal, Enslaved, Satyricon).
Concert complètement raté qui me laissera un goût très amer pour cette première journée.
Tout comme Metallic, j’attendais ce show spécial de Mayhem tel un noir messie. Et après la prestation quasi parfaite des Melvins, tout se présentait sous les meilleurs auspices. Je ne reviendrais pas sur le décor carton-pâte servi ce soir-là, ridicule et indigne d’un groupe de cette stature. Mais le pire proviendra d’un son infâme, ne dégageant absolument aucune puissance. D’ailleurs, même lorsque Silmaeth joindra Mayhem pour interpréter Freezing moon, nous avions grand peine à entendre qu’il y a avait objectivement trois guitares face à nous ! Ce son immonde empêchera l’audience de reconnaître les morceaux joués, à tel point que je ne réussirais qu’à identifier Ancient skin durant ses trente dernières secondes (un comble, alors qu’il s’agit d’un de mes morceaux cultes).
Comme à son habitude, Hellhammer apparaitra aussi insignifiant que possible, se réduisant lui-même à un vulgaire son de boite à rythmes. Quel intérêt dans ce cas d’installer un si complexe kit de batterie pour ne rien en faire ? Parallèlement à lui, les deux guitaristes m’auront paru insignifiants et sans personnalité, au même titre que Necrobutcher ce soir-là d’ailleurs.
Seul Attila s’en tirera comme à son habitude avec les honneurs, même si ses vocaux demeuraient trop peu audibles. Malgré cela, il développa ce jeu théâtral dont lui seul a le secret, communiant avec un crâne shakespearien (ce que j’ai trouvé très convaincant contrairement à Metallic).
La set-list aura été comme à son habitude une sorte de best-of, piochant dans l’intégralité de la discographie de Mayhem, mais demeurant trop similaire à celle jouée à Méan l’année passée. La seule réelle surprise proviendra de Crystalized pain in deconstruction, que je n’avais pas entendu depuis la tournée de Grand declaration of war (2000). Ce manque d’audace allié à un manque de conviction de l’ensemble du groupe (à l’exception d’Attila) donnera à ce concert une allure d’échec cuisant.
Quand l’on connaît comme moi tout le potentiel nihiliste de Mayhem sur scène, cela fait mal au cœur d’assister à une telle farce. D’ailleurs, le concert donné lors du Hellfest 2008 demeurait lui aussi d’un tout autre niveau, sans aucune commune mesure d’ailleurs.
L’aura de Mayhem se serait-elle envolée avec le départ de Blasphemer ? Seul l’avenir nous le dira…
Je n’ai rien à ajouter à ce que viennent de vomir mes confrères. Je suis profondément dégoutté et ma foi en ce groupe vient d’en prendre un méchant coup… Seul mon respect aveugle pour Attila reste intact, quant aux autres… mais quels autres en fait ? Mayhem n’est plus depuis fort longtemps (1993 en fait) et malgré le massage cardiaque insufflé par le passage salvateur de Blasphemer, le groupe s’en retourne tout doucement à la tombe, ombre de lui-même, réduit à de la vulgaire provoc pour attirer l’attention : Qu’est-ce que c’est que ces T-shirts vendus au merch officiel scandant un « Burn Your Local Church » du plus mauvais goût ? Quand on sait qu’aucun des membres n’a participé aux incendies qui illuminèrent jadis le ciel Nordique (même feu (désolé, j’ai pas pu m’en empêcher) Euronymous n’était qu’un commanditaire passif)… Quoi ? C’était un Tribute à Mayhem qui a joué ce soir ? ah, pardon…
Grishnack, réveille toi : ils sont devenus fous…
Set-list Mayhem : (3)
1) Pagan fears
2) Ancient skin
3) A time to die
4) View from nihil
5) Illuminate eliminate
6) Anti
7) Freezing moon
8) Crystalized pain in deconstruction
9) Silvester anfang
10) Deathcrush
11) De mysteriis Dom Sathanas
12) Buried by time and dust
13) Carnage
14) Pure fucking armageddon
1) Pagan fears
2) Ancient skin
3) A time to die
4) View from nihil
5) Illuminate eliminate
6) Anti
7) Freezing moon
8) Crystalized pain in deconstruction
9) Silvester anfang
10) Deathcrush
11) De mysteriis Dom Sathanas
12) Buried by time and dust
13) Carnage
14) Pure fucking armageddon
Il est temps d'aller se reposer un peu, de retrouver ses esprits et de faire le bilan de cette première journée. Une journée vraiment en demi-teinte. Je retiendrai les déceptions suivantes : Belphegor, Morbid Angel, Rob Zombie et Mayhem. Pour les grands moments : Primordial, Down et Meshuggah. Et pour les surprises : Suicide Silence.
Comme toute journée de Hellfest (et comme le précise mon cher collègue), nous avons toujours droit à de sérieux contrastes. Et je me suis vu valser entre la chute grotesque de Mayhem, la suprématie des Melvins, le respect imposé par Iggy Pop, et l’aura de Primordial.
A demain pour de nouvelles aventures !
Oui, un sommeil réparateur s’impose car d’énormes moments semblent se préparer pour les deux jours à venir…
Vos gueules les mouettes !! Y en a qui voudraient bien dormir…
Comme toute journée de Hellfest (et comme le précise mon cher collègue), nous avons toujours droit à de sérieux contrastes. Et je me suis vu valser entre la chute grotesque de Mayhem, la suprématie des Melvins, le respect imposé par Iggy Pop, et l’aura de Primordial.
A demain pour de nouvelles aventures !
Oui, un sommeil réparateur s’impose car d’énormes moments semblent se préparer pour les deux jours à venir…
Vos gueules les mouettes !! Y en a qui voudraient bien dormir…
Notes :
(1) Set-list non-établie par nos soins.
(2) Set-list vérifiée par nos soins.
(3) Set-list complète, mais potentiellement dans le désordre (à partir de Silvester anfang)
(2) Set-list vérifiée par nos soins.
(3) Set-list complète, mais potentiellement dans le désordre (à partir de Silvester anfang)
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