(Par LeMasc)
Parution : | Format : | Label : | Univers : | Pays : |
Juin 2013 | LP | Comatose Music | Whiskey & Weed Induced Grind | Ohio (Etats-Unis) |
Track-list :
1)
Intronitiation
2)
Pincushion Pussy
3)
Conceived for Incest
4)
Postmortem Fluid Evacuation
5) Crack Whore Compost
6) Anal Trauma
7) Icepick Ear Sodomy
8) Grotesque Skeletal Reconstruction
9) Defecation Delicacy
10) He Wears the Flesh |
Line-up de l'album :
Ben Deskins : Guitare et vocaux. Jimmy Javins : Vocaux. Jason Trecazzi : Batterie. Tony Tipton : Première guitare. Phil Good : Basse. |
Membres additionnels :
Aucun. |
Voilà, je me lance pour
ma première chronique parmi vous mes amis, celle-ci en laissant présager bien
d’autres… Il me semblait vraiment opportun de débuter par un album qui m’a
vraiment retourné les neurones ces derniers temps et qui en est même devenu un
album de chevet…
Necrotic Disgorgement,
jusque-là inconnu au bataillon pour ma part, mais formé depuis dix ans déjà
mais avec seulement un album enregistré en 2004, "Suffoctaed
In Shrinkwarp", suivi
d’un split en 2009 et d’une démo en 2012. Les voilà de retour en 2013 avec "Documentaries
Of Dementia" et
quelques changements de line-up depuis la création ; mais qu’importe le
résultat est là et ça va faire mal…….
Dès l’intro, l’ambiance
macabre prend place et le goût de la terreur plane durant trois minutes pendant
lesquelles l’auditeur se demande ce qui va lui tomber dessus…
Pincushion Pussy… et en effet, c’est la
grosse, grosse attaque, blasts de folie et voix d’outre-tombe sont les fers de
lance des Américains. Mais ils ne font pas qu’aller vite, car les solos sont
plutôt techniques et les mélodies des riffs entêtent ; quant aux paroles
je vous laisse deviner, rien que par les titres des morceaux, de quoi il en
retourne… on se croirait plonger dans les descriptions des méfaits d’un
psychokiller…
Conceived For Incest
enfonce le clou, ma chemise est trempée, je me suis pété les deux genoux à coup
de front, j’ai les bras tétanisés…. et le combo ne cesse d’aller plus vite et
d’enchaîner les titres avec une grosse tendance : le démontage des cages à
miel pour ne citer personne…
Ce qu’on appelle être au
taquet est justifié sur Crack Whore
Compost : punaise mon cou s’est allongé de dix centimètres, je me
transforme en tornade, tout vole autour de moi, mon nez n’est plus, la salive
déborde, je frôle l’agonie et commence à sentir la fin approcher… je suis
persécuté par le matraquage intense, les growls me perforent le crane et les
solos me déchirent les tympans… c’est divin.
La
débauche de violence et de brutalité continue, Icepick Ear Sodomy, au rythme d’une mitraillette,
tacatacatacatacatacata… et même la mélodie vient hanter mon esprit avant de me
porter l’estocade… une merveille, sans conteste le sublime de l’album.
Les trois derniers
titres suffiront à m’anéantir complètement, je suis usé, à bout de forces, la
tête pendante, sur les rotules… quel déchaînement de puissance et de technique,
franchement une de mes grosses calottes de ce milieu d’année.
He Wears the Flesh, et tout redevient
calme, ou du moins macabre, mais ce n’est qu’un leurre, ce n’est pas fini, ce
n’était que l’intro avant de réduire ce qu’il reste de moi à néant. L’ambiance
à mi-morceau devient plus lourde, solo d’enfer, puis gros riff puissant, je me
recroqueville, et le tempo ralenti suivant mon rythme cardiaque afin de ne
donner qu’un dernier soubresaut en guise d’adieu… titanesque.
Voilà,
Necrotic Disgorgement nous offre un
deuxième album quasiment dix ans après le premier, et pas des moindres, juste
une tuerie, la quintessence de la violence, j’adore. On est dans l’esprit de Cannibal Corpse, Suffocation mais le tout en survitaminé. Une pochette, bien
entendu, digne de ce nom, choquant la plupart de mes collègues novices voir
incultes du genre, mais ce n’est qu’un détail qui ne m’impressionne plus depuis
longtemps. Voilà donc ce que j’avais à dire… Necrotic Disgorgement, c’est comme qui dirait une révélation…
Octobre
2013,
Rédigée
par LeMasc.
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