Magoa / In The Guise Of Men / Idensity
In the guise of goodbye…
(par LeMasc)
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Moment : 08/02/14.
Lieu : La Luciole (Herblay, 95).
Lieu : La Luciole (Herblay, 95).
Nous voilà samedi, fin d’après-midi, je prends la route vers la
capitale, du moins la banlieue ouest/nord-ouest, direction Argenteuil
exactement histoire de récupérer mon pote Fanfan, afin de se faire un petit
concert ensemble, comme d’hab quoi, et en se faisant, au passage, un petit
couscous au palais de Souss avant d’entamer les hostilités.
Quelques
minutes après notre entrée en salle, le premier groupe Idensity ouvre le bal. Formation parisienne tout comme les trois
qui joueront ce soir, Idensity marque
la différence avec une présence féminine au violon, et il faut reconnaitre que le
côté charme fait toujours son effet… Mayline violin……. wahou……
Le
groupe nous fera un petit set de sept titres introduit par Chronicles dont l’intro sur sample est entièrement jouée par le
batteur, et ça, ça le fait. Ensuite, je ne noterai que l’excellent Sekhme, non pas que ce ne soit pas bon,
mais plutôt que je découvrais le groupe, du coup, mon ressenti est un peu
faussé. Idensity impose un metal
planant et prenant mais qui malheureusement manquera de son, du moins de
puissance, afin d’en apprécier toutes les subtilités. Sur disque leur musique
est envoutante, par ses mélodies rehaussées par le violon et les alternances de
chants growl et clair.
Dommage,
ça m’aura un peu gâché le plaisir de la découverte et la vengeance du houblon
aura raison de moi, j’avoue je suis faible….. Ceci dit, cela reste un groupe à
surveiller de près.
Set-list Idensity :
1)
Chronicles
2)
Over
The Abyss
3)
New Year
Eve
4)
The
Seven Seals
5)
Sekhmet
6)
Typhon
Annunaki
C’est
au tour d’In The Guise Of Men de
monter sur scène. Après l’intro, Blue
Lethe vient tout de suite mettre les choses en place. Le son est bien là,
mais quelque chose me chiffonne dans la prestation, comme si un truc ne
tournait pas rond… même si le mélange de style n’est pas forcement évident, la
dernière fois à Argenteuil ou sur disque le phénomène ne me sautait pas au
visage comme ça… Bref Violent Overthrow
et Suicide Shop mènent la danse comme
il se doit, le guitariste comme à son habitude tourne en rond comme si il était
habité par une sorte de crise… Puis vient Drowner,
j’adore, quel chant sur celle-ci, elle me colle direct les petits poils des
bras debout, comme diraient les jeunes : « c’est ça que c’est
bon !! »
Sale Paradise
prendra le relais, je me demande encore comment le bassiste fait pour encore se
tenir debout tellement il descend bas par moment… pas au niveau des notes mais
au niveau de la basse vers le sol, limite il la pose sur scène… Avant de lancer
Dog Man Transposition, Krys, le
chanteur annonce qu’il quitte le groupe. Ah, c’était donc ça le truc qui me
tarabustait, en plus qu’après réflexion, on voyait bien qu’il manquait de
présence, physique bien entendu, car la voix, elle, était bien là, et ce Dog Man Transposition fut donc la conclusion
de Krys avec ce groupe. Mais à suivre car connaissant le bonhomme……………. hein
Michel ?
Set-list In The
Guise Of Men :
1)
Intro
2)
Blue
Lethe
3)
Violent
Overthrow
4)
Suicide
Shop
5)
Drowner
6)
Sale
Paradise
Dog Man Transposition
Une
tartine de houblon supplémentaire, offerte cette fois par Lilith, les
discussions fusent sur pas mal de sujets car le petit groupe ne s’est pas vu
depuis un moment… Bref, on ne patientera pas longtemps avant que Magoa prenne le dernier relais…
C’est
donc une formation en grande forme que je découvre, car à part un ou deux titres
sur la toile, je ne possède pas encore l’album et donc découvre au fur et à mesure
leurs différents morceaux. Et je peux vous dire Messieurs, Dames, que ça dépote
sévère… et donc Eat You Alive suivi
d’Estamos Locos – celle-là je la
connais – impriment tout de suite les règles de base du groupe.
J’en
connais pas mal qui pourraient prendre deux ou trois leçons car malgré une
salle pas forcément très remplie, le groupe se donne comme si elle était
comble, chapeau. Tout est carré, ou presque mais j’y reviendrais, le son est
nickel, un peu normal c’est Ed derrière la table… les titres s’enchainent. BN
(Lolo) fait le show dans le pit, avec toutes les « Hard-Core et graphie »
qui vont bien… Party Time d’enfer, Max Bet énorme avec le petit passage
planant, Cyd (chant) est en forme et c’est bien cool de voir un groupe se donner
comme ça surtout quand c’est mérité.
Betraying Grace
introduit le dernier tiers du concert, et quel morceau, un tube
interplanétaire, une tuerie diraient mes enfants dont ce morceau est presque un
hymne et qu’on écoute régulièrement ensemble… Ailleurs enchaine, suivi de Broken
Record et de There Is No Tomorrow.
Et voilà, le dernier album aura été joué en entier ; ils concluront avec Animal d’un précédent EP. Ce fut
vraiment excellent et je crois pouvoir dire que c’est un groupe à suivre car
c’est carré, ça envoie. Il manque plus qu’un petit backdrop en fond de scène et
le tour est joué…..
Set-list Magoa :
1)
Eat You
Alive
2)
Estamos
Locos
3)
Wall Of
The Damned
4)
Party
Time
5)
Max Bet
6)
Forgotten
Saints
7)
Betraying
Grace
8)
Ailleurs
9)
Broken
Record
10) There Is No Tomorrow
11)
Animal
Bon je
déconne pour le backdrop, en fait le lighteux, malgré l’insistance d’Ed, ne
captera pas qu’il faut aller décrocher le drap qui est devant afin que le
groupe puisse jouir de tous ses moyens. Mais rien n’y fera et la prestation ne
s’en sentira pas non plus. Du coup on fera une petite photo tous ensemble une
fois la salle vidée, histoire de rigoler encore une fois. Merci les gars
c’était cool, et un grand merci à Seb de la Luciole.
Après
tout ça, et bien on est rentré chez Fanfan, dormir du sommeil du juste bien
mérité. La suite au prochain épisode……. à suivre.
Mars
2014,
Rédigé par LeMasc.
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