vendredi 31 janvier 2014

The Black Noodle Project - "Ghosts & Memories" (2013)


(Par LeMasc)


Parution : Format : Label : Univers : Pays :
Septembre 2013 LP Progressive Promotion Records Rock progressif nuancé de Metal France


The Black Noodle Project - Ghosts & Memories (2013)
Track-list :

1)  The Wanderer of Lost Moments
2) They Live, We Sleep YouTube
3) The Owls (Are Not What They Seem)
4) Shades of Tomorrow
5) Voices from Yesterday
6) Ghosts
7) A Purple Memory


Line-up de l'album :

Jérémie Grima : Chant, Guitare, Basse, Programmation.
Sébastien Bourdeix : Guitare.
Fabrice Berger : Batterie.

Musiciens additionnels :

Aucun.






Parfois le hasard fait bien les choses…
J’ai rencontré Jérémie lors de la présentation de "Trace Ecrite", le livre consacré à Supuration/S.U.P. dont il est l’auteur. Le feeling est plutôt bien passé entre nous et comme tout jeune (quoi ? ben oui, on est jeune presque quarantenaire, ce n’est pas vieux…), donc comme tout jeune un petit échange de lien via le livre des figures, et hop, on se met à communiquer en message privé (s’il vous plait), quelques trocs de BD’s plus tard, j’apprends qu’il joue dans un groupe et qu’ils sortent un disque. Alors comme tout bon chroniqueur, j’en fais la demande et trois ou quatre jours plus tard le colis arrive dans la boite aux lettres (la vraie pas celle des mails) et là, une fois dans la platine….et bien vous saurez plus tard… d’abord je vais présenter le groupe…

Alors The Black Noodle Project a vu le jour en 2001 initié par Jérémie Grima, à l’époque ce n’est que sous forme de démos, puis un premier album voit le jour en 2004, puis un second en 2005 avec l’arrivée de Sébastien Bourdeix, et le groupe est lancé.
Un troisième puis un quatrième voient le jour en 2006 et 2008, ce qui leur permet de partir en tournée en tête d’affiche en Pologne d’où naitra un album live et un DVD signé chez Oskar, qui produira l’album suivant en 2010 et la réédition de démos en 2011.
En 2012, un split 45 tours avec Eyes Front North voit le jour, et en même temps ils travaillent sur l’album suivant, à savoir celui que j’ai entre les mains et les oreilles, qui leur prendra deux ans à réaliser, mais le résultat  vaut le détour. Vous aurez compris que l’on n’a pas à faire à des manchots, ni à des débutants (aussi jeunes soient-ils….)

Donc, nous y voilà… alors qu’est-ce que ça donne ?


The Black Noodle Project

L’ambiance monte de manière lourde tel un film, puis la puissance arrive avec cette nappe en arrière, le changement d’octave amplifie la mélodie, The Wanderer of Lost Moments est un pur moment de bonheur de plus de onze minutes. Le piano s’en mêle, le chant est splendide et les textes imprègnent votre être tout entier. On sent bien une influence des Pink Floyd dans la voix mais ce n’est qu’une influence car le reste est propre à The Black Noodle Project. Je n’avais pas encore été confronté à une telle magie musicale dans ce style en particulier. Sur la durée tout s’enchaine parfaitement, les solos, les passages plus brut voir speed, c’est un régal auditif.

They Live, We Sleep enchaine parfaitement la précédente, ne laissant pas s’apercevoir que la plage a changé tellement cela est bien fait, trahit par un coup d’œil à la platine. L’ambiance se veut légèrement plus oppressante ou plus malsaine durant ces presque quatre minutes qui alternent les passages en clair ainsi que des moments plus intenses.

Sur la fin du morceau l’intensité redescend et laisse place à un passage calme ouvrant magistralement la porte à The Owls (Are Not What They Seem) qui me renvoie directement dans mes songes grâce à une sorte de voix-off faisant office de raconter un fait d’une manière mélancolique. Puis l’ensemble batterie/basse & piano/guitare refait surface renforçant encore plus la sensation de rêve, la montée se fait crescendo, le thème de guitare imparable vous restera en tête c’est certain. Puis, tout retombe dans une atmosphère terriblement triste et glauque, avant de reprendre en douceur avec toujours ce plan de guitare, splendide.


Jérémie Grima (The Black Noodle Project)

Après ces trois premiers titres n’en faisant qu’un pour moi, c’est Shades of Tomorrow qui prend le relais par un énorme contrepied, car elle démarre de manière beaucoup plus pop, non pas pop, mais folk. Guitare en clair, puis le chant de Jérémie revient, et moi je repars, je plane, c’est vraiment une pure sensation. Et comme chaque morceau cache toujours un côté toujours surprenant, à mi-morceau tout retombe pour reposer une ambiance plus tranquille mais avec le même thème derrière remis en avant par la guitare en électrique cette fois, pour retomber et enchainer.

Voices from Yesterday poursuit donc entre guitare et piano, puis nappe de clavier avant que ces derniers se mettent légèrement en retrait afin de laisser s’exprimer les six cordes se lançant même dans un solo ; pourtant je ne suis pas friand de ça, mais là j’adore. Puis accélération de la rythmique laissant place à un plan façon Pink Floyd (encore...) mais plus musclé, terrible.

On s’était habitué avec les trois premières, les trois suivantes planifient un peu le même schéma avec encore un enchainement ajusté de Ghosts et laissant la place aux lamentations d’une guitare me faisant presque tirer une larme tellement je voyage depuis le début de cet album.




Mais l’enchainement  se fait aussi avec A Purple Memory, et là mes amis ce n’est pas une claque mais une raclée qui vous attend. Ce morceau est à la quintessence de mes émotions. Le plan de guitare d’intro commence par être entêtant à mesure que le morceau progresse et que la montée se fasse, je me retrouve presque en transe. Une fois que le chant arrive, la basse se fait plus ronde, la guitare passe en clair, le texte est simplement beau, me rappelant de par le titre un sujet de discussion que j’ai eu : à savoir la signification de la couleur violette, celle-ci étant effectivement celle de la mort, tout comme le noir mais pas celle du deuil contrairement à cette dernière… Bref, que disais-je ? Ah  oui, les paroles correspondent à ce qui se dégage des instruments et permettent au thème de départ de revenir autour des quatre minutes trente avant que tout s’arrête pour ce qui n’est qu’une fausse fin. La guitare reprend gentiment, la basse aussi, donnant tout le relief pour atteindre les sommets. Le riff me vrille le cervelet, les petits poils se dressent sur mes bras au fur et à mesure qu’un frisson m’envahit de part en part, mes yeux sont fermés, les paysages défilent ; c’est voluptueux, c’est divin avant que tout ne stoppe brutalement, dommage. Je sais qu’il faut savoir mettre fin aux choses mais j’en aurais bien repris une demi-heure de plus…

Alors quoi dire ? Avant tout merci Jérémie et The Black Noodle Project : j’ai découvert et j’ai été conquis, je ne sais même plus quoi dire tellement les mots élogieux manquent dans mon vocabulaire de synonymes. Cet album est une de mes plus grosses baffes de fin d’année 2013 et A Purple Memory un de mes morceaux de chevet qui mouille (et pas nouille) les yeux régulièrement suivant mes humeurs, vraiment fantastique. Merci, merci et merci.


Janvier 2014, 
Rédigée par LeMasc.


The Black Noodle Project


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