Motocultor Festival - Seconde journée
On enchaîne du concert à un rythme effréné !
(par Mellie Valénat)
|
Motocultor Festival Open Air 2014.
Moment : 16/08/14.
Lieu : Kerboulard (Saint-Nolff, 56).
Informations : Cliquez-ici.
Interview : Yann Le Baraillec (organisateur).
Première journée : Live-report.
Troisième journée : Live-report.
Moment : 16/08/14.
Lieu : Kerboulard (Saint-Nolff, 56).
Informations : Cliquez-ici.
Interview : Yann Le Baraillec (organisateur).
Première journée : Live-report.
Troisième journée : Live-report.
Le
soleil se lève sur le terrain encore boueux de Saint Nolff, Motocultor phase 2, c’est parti !
Une
marée de tee-shirts noirs, des tatouages, un festivalier avec un pichet de
bière et en guise de main droite, un oiseau peluche bleu… Bien bien, il me
semble que je suis au bon endroit.
Les métalleux occupent la pelouse, allongés, au repos, ou en train de se
sustenter avec le choix varié de collations qu’offre le Motocultor Festival. On reprend des forces !
Groupes :
The Decline | Brother Dege | Carnival in Coal |
Benighted | Benediction | Tagada Jones |
Mumakil | Les Sheriff | GBH |
Behemoth |
Pour les accompagner dans cette tâche The Decline, groupe rennais, met son talent à contribution.
J’arrive en fin de bataille, mais ils laissent derrière eux un petit
goût de punk/rock qui met en bouche pour cette nouvelle journée festivalière.
Un petit interlude rugby s’improvise du côté du public du Motocultor… avec un ballon de plage,
bah oui après tout c’est les vacances ! Qu’ils sont joueurs ces
festivaliers, le hors scène offre décidément de belles surprises photographiques.
Une lumière diffusée par un reflet m’attire l’œil vers la scène Dave Mustage. C’est une magnifique
guitare folk, posée là, toute seule sur scène. Mais à qui appartiens-tu ma
jolie ? L’homme chevelu et barbu qui entre en scène la prend en main et
fait résonner un son étrangement psyché.
La voix se révèle, les cordes vibrent sous le touché sûr et précis du
barbu, c’est tout simplement « Wouah ». Sa musique nous transporte
dans les plaines américaines, au milieu des chevaux fougueux, on voyage
(d’ailleurs dans le public il y en a qui sont venus à licorne depuis le pays
des merveilles).
Un guitariste de talent à la voix prenante qui vient éveiller, avec une
énergie de toute beauté, les festivaliers. Son nom est Brother Dege, une queue leu leu en son honneur sera donnée.
Ce son de clavier qui parvient jusqu’à mes tympans m’évoque des flash
backs de fête foraine, ça raisonne comme la maison de l’étrange ou hantée.
C’est Carnival in Coal qui
joue ! Alternant entre chant mélodieux et chant guttural puissant, ils
entrainent le public dans une ambiance carnavalesque pas comme les autres.
Pour le Jésus du festival c’est du pain béni… Savourons Carnival in Coal !
Pour le Jésus du festival c’est du pain béni… Savourons Carnival in Coal !
Deux cornes pour boire, on est jamais assez prudent, armé et prêt pour
le prochain concert, prêt pour Benighted !
Le Grindcore du groupe déferle sur le public du Motocultor Festival. Brutal, puissant, une énergie de folie qui
prend possession des festivaliers.
Tous les corps sont en mouvement, se déchaînent à l’image de la
puissance de feu sur scène. Du slam à mort, le public est en totale harmonie
avec le groupe.
Benighted
envoie
du lourd, ça crache à fond ! En parlant de crachat, le chanteur de Shining vient en guesst pour un petit duo
impromptu, qui achèvera les métalleux vibrant d’excitation. Il en profitera,
entre deux fuck, pour leur cracher un bon Jack Daniels à la tronche en guise de
rafraichissement. Politiquement incorrect… on sait apprécier !
Benediction
enchaîne sur l’autre scène et ne dépréciera pas en énergie avec son Death
Metal.
La voix du chanteur semble venue d’outre tombe, la guitare, la basse et la batterie donne le ton pour le headbanging, Benediction envoie du cheveu et de la grosse voix.
Tout cela me paraît assez maléfique, c’est bien pour cela que des petits problèmes de son passagers ne les aura pas empêché de posséder la foule du Motocultor.
La voix du chanteur semble venue d’outre tombe, la guitare, la basse et la batterie donne le ton pour le headbanging, Benediction envoie du cheveu et de la grosse voix.
Tout cela me paraît assez maléfique, c’est bien pour cela que des petits problèmes de son passagers ne les aura pas empêché de posséder la foule du Motocultor.
Un cobra menaçant surgit de la batterie des Tagada Jones…
Une rythmique de folie, du punk/rock français teinté de métal, c’est puissant par le chant et la batterie, rapide par la guitare et la basse ; une musique qui transpire et qui fait transpirer. Du pur punk breton.
Une rythmique de folie, du punk/rock français teinté de métal, c’est puissant par le chant et la batterie, rapide par la guitare et la basse ; une musique qui transpire et qui fait transpirer. Du pur punk breton.
On passe à de la violence à l’état pur avec Mumakil. Féroce, musclé, leur Grindcore rapide porte au loin.
Groupe qui échange pas mal sur scène, et avec le public. Ils ont un penchant pour la dédicace de leurs morceaux, que ce soit pour les faux punks ou encore pour Johnny Optique 2000 !
Attention le chanteur pose une question… « Qui est ce qui a fini ma bière, enculé ?! ». Si j’étais lui ou elle (non promis ce n’est pas moi hein !) je n’en dirai rien, car si son crochet est aussi puissant que sa voix, il y a risque d’arrachage de tête !
Groupe qui échange pas mal sur scène, et avec le public. Ils ont un penchant pour la dédicace de leurs morceaux, que ce soit pour les faux punks ou encore pour Johnny Optique 2000 !
Attention le chanteur pose une question… « Qui est ce qui a fini ma bière, enculé ?! ». Si j’étais lui ou elle (non promis ce n’est pas moi hein !) je n’en dirai rien, car si son crochet est aussi puissant que sa voix, il y a risque d’arrachage de tête !
Ils avaient fait leurs adieux, mais ils remontent sur scène ce printemps 2014 pour les festivals ; leur dernière date de l’été sera au Motocultor Festival. C’est bien eux, ils ont là, Les Sheriff !
Très attendus, l’impatience se fait sentir dans la foule. Le show commence, le punk/rock du sud répand sa bonne parole sur les terres de Saint Nolff. Le vocaliste ne nous chante pas seulement ses paroles, mais il nous les fait vivre à travers sa gestuelle.
A grand coup de batte de base-ball Les
Sheriff nous offre un concert jouissif. Tu as aimé jeune Padawan Viking
?
Mais quelle est cette musique qui vient jusqu’à moi ? Mes instincts
de punkette sont en alerte… Une chevelure blonde platine m’attire vers la scène,
un groupe aux allures des Sex Pistols se tient là.
Ils ont l’air de connaitre leur affaire, c’est du punk/hardcore à l’état
pur, c’est du lourd ! Et effectivement formé depuis 1979, ces britanniques
ne sont pas des p’tis nouveaux du genre, ils transpirent le talent et
l’expérience. GBH c’est le sprint du
rock allié à l’irrévérence du punk, c’est fort bon !
L’équipe organisatrice vient prévenir la presse que Behemoth refuse les photos de devant de scène pour leur concert qui
va suivre. Que se trame-t-il ? Le groupe a été victime de quelques
déconvenues des compagnies aériennes, à moins que Satan ne soit dans le coup
aussi… Effectivement toutes leurs affaires (instruments, maquillage, décor,
etc…) ont été portée disparues ou bloquées dans un endroit autre que les terres
de Saint Nolff, peut-être une dimension parallèle. Au Motocultor on ne laisse pas les copains dans la panade, non
non ! Les autres groupes leur ont prêtés leur matos, Behemoth de nouveau sur les rails, avec capuche et lunettes noires,
le concert peut commencer !
Le public est présent en masse, surexcité et équipé. « The Satanist is magic. It’s dangerous. It’s
adventurous, and it’s organic » (Nergal).
Les fans sont en transe, possédés, hypnotisés par la performance
satanique. Sans poudre aux yeux leur talent emportera le tout, leur jeu de
scène conquerra le public du Motocultor
Festival, les entraînant dans une dimension parallèle obscure… Tiens, ce ne
serait pas la guitare de Desecrator ? Mais où ce concert nous a-t-il
emmené ?!
Après 10h de concerts enchaînés, de pur son, de photos, de pogos, et de
galettes bretonnes, le repos du guerrier se fait réclamer. Il me faut recharger
les batteries pour ma dernière journée au Motocultor
Festival, et tout augure que ce sera du lourd !
Octobre 2014,
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire