(Par LeMasc)
Parution : | Format : | Label : | Univers : | Pays : |
27 janvier 2015 | LP | Century Media Records | British Grindcore | Royaume-Uni |
Track-list :
1) Apex Predator-Easy Meat
3) Metaphorically Screw You
4) How The Years Condemn
5) Stubborn Stains
6) Timeless Flogging
7) Dear Slum Landlord
8) Cesspits
9) Bloodless
Coup
10) Beyond
The Pale
11) Stunt
Your Growth
12) Hierarchies
13) One-Eyed
14) What
Is Past Is Prologue
15 Oh
So Pseudo
16) Adversarial
/ Copulating Snakes
17) Clouds
Of Cancer / Victims Of Ignorance
|
Line-up de l'album :
Mark “Barney” Greenway : Chant. Danny Herrera : Batterie. Mitch Harris : Guitare. Shane Embury : Basse. |
Membres additionnels :
Aucun. |
Donc me
revoilà avec un groupe, si ce n’est pas LE groupe que je vénère le plus, le
groupe de mon adolescence, celui grâce à qui j’en suis là musicalement
aujourd’hui… NAPALM DEATH… créé en
1981 (oui, oui, vous lisez bien… 34 ans…) ça cause, hein ? Trente-quatre
ans de carrière dans l’extrême sans un seul baissage de froc, moi je dis
respect et c’est pour ça que j’ai choisi ce groupe pour mon retour et en guise
d’hommage pour GG de Zikannuaire.
Après
une intro éponyme au titre de l’album de trois minutes quarante-six toute en
ambiance malsaine comme il se doit, correspondant au malaise du message que
veut passer le groupe concernant cette société de surconsommation où nous
mangeons tout et n’importe quoi (peu importe la méthode de fabrication, nous
pourrions même être les prochains…).
Ceci
étant dit Smash A Single Digit vient
remettre de l’ordre dans nos têtes qui n’attendaient que cette explosion
d’énergie que seul Napalm Death sait
nous assener. Du coup, les titres s’enchainent comme si chacun était le tube de
l’album, les riffs martèlent à la méthode pur grind : court et efficace,
deux minutes par titre en moyenne, on flirte avec le doom là… tellement c’est
long… Non je rigole ! Le format idéal en fait, juste de quoi se mettre
dedans pour passer à la suivante.
En fait
Napalm Death, après seize albums,
sait exploiter toutes les voies qu’ils ont pu prendre au cours des décennies
pour en tirer le meilleur sans retomber dans la redondance et le déjà-vu. Un
titre comme Stubborn Stains est juste
une vraie tuerie, tout est à fond en permanence. Pourtant le morceau est long,
on est dans les trois minutes et dès que le riff de la minute quinze arrive (il
ne dure pourtant que 20 secondes) on a déjà envie qu’il revienne nous vriller
la nuque… pfff quel bonheur !!!
Je
parlais dans mon préambule de : "pas un baissage de froc", alors
quand on prend des titres comme Timeless
Flogging ou Metaphorically Screw You
on comprend tout de suite la signification de mes propos. Pas besoin d’avoir
fait de hautes études, juste une envie commune de partager une suée dans un pit
règlera le quiproquo s‘il a lieu…
Comme
ils ont toujours su le faire auparavant mais pas de façon constante, Napalm Death nous sert ici avec Dear Slum Landlord un titre lourd et
posé, qui aurait pu figurer dans la set-list qu’ils ont joués l’an passé en Hollande
au Roadburn avec leur concert intitulé "The slow, painful, dirgy elements of napalm", où ils n’ont
joué aucun titre rapide, juste des morceaux lourds et ambiants. Respect, il n’y
a qu’eux pour le faire et avoir toujours la classe.
Après
cette intermède revigorante, place à l’éjection des derniers membres qu’il me
reste... Cesspits et malgré le titre,
on est bien loin d’un morceau de merde : une tuerie d’un bout à l’autre,
je dirai presque l’hymne de l’album. Un riff qui m’a imprimé un plat sur le
front à force d’y recevoir ma table pendant la rédaction de ces lignes…
Punaise,
nous ne sommes qu’à la moitié de l’album et je suis déjà mort… quelle débauche de
violence, un régal auditif. Les blasts sont juste monstrueux sur Stunt Your Growth et Danny n’a jamais
été aussi à l’aise. Et que dire, des riffs qui au fur et à mesure mettent en
valeur la patte Napalm Death, Bloodless Coup celle que Mitch entretien
depuis plus de vingt-cinq ans. Sa présence étant mise en valeur encore un peu
plus derrière le micro sur Beyond The
Pale.
Quand
on parle de riff, on en prend un bien napalméen lorsque Hierarchies démarre. Simple, efficace et dans la gueule, voilà
tout !! Cerise sur le gâteau, un petit passage un peu planant nous permet
une reprise de souffle bien méritée.
Ce
n’était qu’un leurre, le marathon du blast a repris : One-Eyed et ça envoie encore du lourd, le chant est explosif à
souhait, je n’ose pas imaginer un titre tel que celui-là en live, un pit de
folie !!!
What Is Past Is Prologue et Oh So Pseudo font partie de la version
digipack dont je me suis fendu, (ben oui on est fan ou on ne l’est pas)
auxquels il faut aussi rajouter Clouds Of
Cancer / Victims Of Ignorance donc trois titres supplémentaires, pour une
version magnifique en digibook de vingt pages contenant les paroles ainsi que
des illustrations bien terribles sur le thème de l’album. Au passage ces trois
titres, comme bien entendu, sont absolument incontournables…
L’avant-dernier
titre de ma version et le dernier de la version cristal, Adversarial / Copulating Snakes, est un pur morceau de Napalm Death avec tous les ingrédients
nécessaires pour se péter les genoux à coup de front, s’allonger le coup de
trente centimètres et perdre ses globes oculaires à force de remuer la tête dans
tous les sens…
Voilà,
au risque de me répéter au fil des ans mais à chaque sortie d’album, j’ai
l’impression d’avoir entre les mains un des meilleurs albums de Napalm Death jamais réalisé. Alors soit
c’est vrai – mais quand j’écoute les autres, ils sont toujours aussi excellents
– soit Napalm Death arrive à me
faire oublier quelques instants qu’ils ont un gros passé, comme si c’était leur
premier disque.
Franchement,
ils sont toujours au top, rien n’est à jeter, pas une faute de goût, pas une
faute de style, pas une faute de riff, ils sont toujours chauffés à blanc sur
des charbons ardents. The
Code is Napalm Death, Long Live The Code !!!
A toi Gérard.
Mai 2015,
Rédigée
par LeMasc.
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