Paris Metal France Festival V
Phil le roi du Metal…
(par Metallic)
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PMFF V / Première journée.
Moment : 11/01/13.
Lieu : Le Divan du Monde (Paris 18ème).
Moment : 11/01/13.
Lieu : Le Divan du Monde (Paris 18ème).
Premier concert de l'année
et non pas des moindres, je dirais pour ma partie que c'est l'évènement du
Metal français cette année. Ce festival est organisé sur 3 jours. Le vendredi
c'est le Death/Thrash Metal, le samedi le Glam/Rock/Prog et le dimanche le Heavy
Metal/Hard Rock. La particularité de ce festival est qu'il regroupe quasiment
que des groupes issus des années 80 et 90, avec des reformations
exceptionnelles telles que le groupe Headline.
C'est la cinquième édition de ce prestigieux festival français, si rare de nos
jours. Il le sera d'autant plus car malheur c'est la dernière. Nous devons ce
festival à un homme surtout, Phil du Rock Fort Show. Il a su
monter au fil des années et ça n'a pas dû être simple, ce festival avec des
grands noms du Metal français qui ont plus ou moins fait notre jeunesse. Je
n'ai pas pu assister par exemple à la quatrième édition et là il était
primordial que je ne rate pas la dernière et surtout cette journée du vendredi.
En effet était regroupée en ces jour une grande partie des groupes français qui
m'ont bercé dans les années 90, c'est-à-dire Loudblast, Agressor, No Return, Mercyless et Aggressive
Agricultor. Seul 6H33 & Arno
Strobl sont de l'ère actuelle, même si Arno, ex-Carnival In Coal, a largement contribué à la scène Metal française
depuis la fin des années 90.
Groupes :
6H33 & Arno Strobl | Aggressive Agricultor | Mercyless |
No Return | Agressor | Loudblast |
Malheureusement cette
fameuse journée se déroule un vendredi avec une ouverture des portes à 16
heures. J'arrive donc avec un peu de retard en plein milieu du set de 6H33 & Arno Strobl. Et la surprise,
où est le public ? Personne devant la scène à part 2-3 photographes. Je suis
étonné mais vu que la plupart des gens travaillent encore, c'est normal je
pense.
Depuis le début je n'ai
jamais accroché à la musique de 6H33
et ce malgré la présence d'Arno Strobl. Ça ne changera pas aujourd'hui sur
scène. Mais je dois avouer qu'ils mettent l'ambiance et que leurs masques sont
attrayants, dignes de certains catcheurs ou d'Anonymous comme le claviériste.
Seul Arno n'a pas de masque, juste des lunettes noires et un des claviéristes
une casquette sous sa capuche. Arno est à côté d'un prétoire comme s'il faisait
un discours mais ici il chante, pendant que les musiciens de 6H33 se déhanchent comme des fous. Le
chanteur masqué descendra dans le public toujours parsemé, sans peu d'impact,
sauf pour un fan lui-même masqué. Au niveau du son, celui-ci n'était pas
extraordinaire, ce qui n'aide pas.
C'est une soirée qui
démarre très doucement pour moi et 6H33
était un peu l'ovni de la soirée.
L'organisation de ce
festival est très bien ficelée, au niveau du démontage et remontage du matériel
entre chaque groupe. Phil l'organisateur tient à présenter lui-même chacun des
groupes avant leur passage et ce toujours avec beaucoup d'émotions. Ce qu'on
peut comprendre aisément.
Peut-être un autre ovni de la soirée, c'est la présence d'Aggressive Agricultor, un groupe bien plus Punk que Thrash. Ça ne
sera pas au goût de tout le monde, peu importe des fans sont là. Phil a tenu à
les inviter et il a bien fait, j'aime le Punk et avec Aggressive Agricultor le ton est donné.
Avec leur tenue
d'agriculteurs et leur humour décalé, les musiciens ont encore de beaux restes,
scéniquement parlant. Je ne dis pas ça parce que Seb le chanteur est torse nu
avec un short à bretelles. Le groupe nous jouera ce soir beaucoup de tubes de
leur album de 1991 « Eructation
Agronomic », à commencer par J'ai
un beau bidet. L'humour est de mise ainsi que la dérision mais il y a
toujours un petit message rebelle et provocateur. C'est du Punk
humoristicorrosif ! Les vrais Punks présents dans la salle ne manquent pas ce
moment pour pogoter sur les simples mais efficaces riffs d'Aggressive Agricultor. C'est une véritable bouffée d'air frais de
voir (enfin) ce groupe sur scène. Les connaisseurs apprécieront, les autres ne
comprendront pas, sûrement dû au style très ou trop différent des autres
groupes présents ce soir, à tendance Thrash/Death. Peu importe, ce groupe donne
la banane et sévèrement envie de pogoter. Tout y passe même Léon le gros porc et le militant OGM lacrymogène.
Le groupe est vraiment ravi
d'être ici parmi nous et les musiciens ont envie de s'amuser. L'humour agricole
n'arrête pas, même entre chaque titre. Nous avons également droit à des
nouveaux titres tels que Consanguinité et One
Seven. Nous aurons le légendaire René le roi du métal et le concert se
terminera sur un titre non moins légendaire Ma
charrue n'avance plus où des fans n'hésitent pas à venir chanter avec Seb
l'homme aux lunettes noires.
Quel concert sympathique,
c'est agréable et ça met de bonne humeur. Aggressive
Agricultor n'en pas vraiment fini avec le public parisien puisque vous
pourrez les retrouver en show acoustique pendant l'after qui se déroulera
ensuite à la fin de la soirée, au bar du Black Dog. Et les filles, il va
falloir danser, car le bassiste Xabi l’a dit, il veut danser avec des
fifilles !
Ah ! Ces agriculteurs
sont un peu fous, cool mais pas agressifs.
Set-list Aggressive Agricultor :
1) J'ai un beau bidet
2) Je vais en ville
3) Je redescends au village
4) La voie lactée
5) Léon le gros porc
6) Mariage agricole
7) L'Amour rural
8) One Seven
9) Gélosia débile
10) René le roi du métal
11) Consanguinité
12) Longue vie au bétail
13) Ultra-def'
14) OGM lacrymogène
15) Ma charrue n'avance plus |
Les choses sérieuses vont
enfin pouvoir commencer pour ma part. Justement Phil annonce une perle rare du
Death Metal français des années 90 qui s’est reformé il y a deux ans, il s’agit
du groupe Nancéen Mercyless,
cultissime pour ma part, avec deux premiers albums prodigieux dans l’univers du
Death Metal. Groupe qui aurait mérité une bien meilleure reconnaissance dans le
passé je trouve. Je n’ai jamais eu la chance de les voir. Je suis donc vraiment
ravi.
Le temps d’une intro
inspirée, les musiciens arrivent sur scène prêt à en découdre. Premier titre et
première claque, Substance
of Purity, un de mes morceaux préférés du premier album
sorti en 1991 « Abject Offerings »
et joué avec puissance et intensité. La voix du chanteur est très gutturale et
nous l’entendons bien malgré le mur du son que nous nous prenons dans la tête.
C’est une véritable leçon de Death Metal qu’on nous joue ce soir. Pas de
fioritures, c’est simple et travaillé à la fois et surtout très carré. Quel bond
en arrière. Mercyless enchaîne avec A Message for All Those Who Died et l’incontournable Without Christ. C’est vraiment très bon et je vie un grand moment
de ma jeunesse. Mes premiers émois dans le Death Metal rejaillissent. Une
grande partie de l’album « Abject Offerings »
sera joué avec quelques titres de « Coloured
Funeral » le deuxième album sorti en 1992. Pas le temps de digérer ce
grandiose et copieux plat que Mercyless
nous propose un succulent digestif, une reprise du groupe légendaire Death le morceau Evil Dead.
Là à ce stade de la soirée
je peux vous dire que je suis ravi. J’ai enfin vu un de mes groupes de Death
Metal préférés. Le set de Mercyless
était monstrueux à tous points de vue. Le son était excellent. Nous entions
bien le chanteur et chaque instrument. Je ne peux que remercier le groupe d’une
telle prestation et Phil de les avoir invités.
Set-list Mercyless :
Intro
1) Substance of Purity Infamy
2) A Message for All Those Who Died
God is
Dreaming
3) Without Christ
4) Abject Offerings
Probably
Impure
5) Spiral of Flowers
6) Burned at the Stake
7) Evil Dead (Death cover)
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Petite intervention du
responsable de l’association Les Oreilles à titre préventif sur l’usage des
boules Quies et des risques encourus si on n’en porte pas. C’est important de
le signaler même si certains Metalleux, des « durs à cuire » ne
l’entendent pas de cette oreille : « Euh moi ça fait trente ans que
j’écoute du Metal à fond, m’en fout de tes boules Quies ! ». Encore
une fois nous sommes tous différents face à la musique, à la manière dont nos
oreilles vont la supporter. Certains n’en ont peut-être pas besoin, ce qu’ils
pensent, mais je vous assure si vous ne voulez finir sourd ou avoir des
acouphènes comme par exemple Lars Ulrich, le batteur de Metallica, portez des boules Quies. Comme on le dit si bien, mieux
vaut prévenir que guérir. Voilà, je pourrais faire un bon commercial chez
France audition !
Après cet interlude de
sourds, revenons à la musique.
Si tous les groupes de ce
soir jouent des vieux titres, là je serai comblé. Pourtant pour le prochain,
j’ai des doutes et je suis curieux de voir ce que pourraient donner des
morceaux de l’album « Contamination
Rises » de 1992 du groupe No
Return avec le line up actuel, tout en sachant que leur musique se veut
plus moderne aujourd’hui. Cet album de 1992 est pour moi capital dans la
carrière du groupe.
No return très en forme apparemment
va nous jouer de vieux morceaux de cet album et même encore de bien plus
anciens. Et mes doutes se réveillent, la sauce ne prend pas, pas assez old
school, pas assez rageur. Je me rappelle pourtant des headbangs monstrueux sur
des lives du site YouTube. La qualité est là malgré tout mais il manque l’état
d’esprit de l’époque. Le groupe a évolué depuis, voire peut-être trop. No Return nous offrira de bons moments,
par exemple en invitant Sibylle Colin-Tocquaine du groupe de Thrash/Death Witches, la sœur d’Alex Tocquaine le guitariste chanteur du groupe Agressor. C’est une belle surprise et je suis enfin content de la
voir sur une scène même si ce n’est pas son groupe, elle chantera sur le
morceau Fanatic Mind, titre de
l’album « Self Mutilation » sorti en 2000 chez Kodiak Records. No Return ne joue pas la performance
mais le bon esprit. Il se fait plaisir tout comme Sybille. Le chanteur occupe
bien la scène et les musiciens sont assez dynamiques. C’est un concert très
correct mais pour le coup je m’attendais à quelque chose de plus authentique et
old school dans la façon d’être. Puis le son aurait pu être mieux et je
n’entendais pas assez le chanteur, ce qui ne m’aide pas dans mon jugement.
Je suis malgré tout content
d’avoir réentendu de vieux morceaux et d’avoir enfin vu No Return pour la première fois, mais je n’ai pas eu le frisson
tant attendu.
Set-list No Return :
1) Borderline
2) Rising
3) Inquisitive Hegemony
4) News Item
5) Fanatic Mind (avec Sibylle
Colin-Tocquaine de Witches au chant)
6) Backdoor
7) Civil War
8) Vision of Decadence
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Maintenant c’est au tour d’Agressor, un autre grand groupe de la
scène Française des années 90 de monter sur scène. Aux rennes du groupe, c’est
le maître Alex Colin-Tocquaine. Je n’avais pas vu Agressor tout comme Loudblast,
également présent ce soir, depuis 2000 lors de l’hommage à Chuck Schuldiner (du
légendaire Death) au splendide de
Lille (http://www.psychopathia-melomania.com/2011/05/hommage-chuck-schuldiner-18112000.html). Et pour vous dire ça remonte à longtemps !
Courte intro et Agressor démarre son show avec un
excellent morceau Medieval Rites.
Première remarque que je me fais, je ne distingue pas distinctement toutes les
parties de guitares de ce titre pourtant superbe de l’album du même nom. Malgré
tout, la bande à Alex envoie du lourd. C’est puissant, brutal et technique, du
Death/Thrash comme j’en aimerai en entendre plus souvent. La qualité du son
fait un peu défaut sur ce titre comme sur le titre suivant The sorcerer. C’est très bon et très pro tout de même, ça ne change
rien à la qualité technique de chaque musicien. Nous aurons également droit à
trois titres d’affilés de leur dernier album en date « Deathreat » sorti en 2006 chez
Season Of Mist.
Ça joue vite et c’est très
bien exécuté, dommage que le son et les lumières ne soient pas à la hauteur. Je
sais je me répète mais c’est frustrant ! A noter la présence de
l’excellent bassiste Joël Guigou qui n’est vraiment pas là pour s’amuser. Et je
le comprends car quand il s’agit de respect de son matériel et de celui des
autres musiciens, il est d’autant plus intransigeant et un des spectateurs
l’apprendra à ses dépens. Joël l’a viré expressément ! Le slam ok mais pas
du slam où tu tombes sur scène comme une merde sur les pédales d’effets et le
micro. Le pire c’est que ce jeune n’en a rien à faire vu qu’il a recommencé
deux trois fois. Décidément, à chaque concert il y a toujours son lot de gros
lourds alcoolisés et irrespectueux.
Heureusement le set à ces
moments n’a pas été gâché et ces imprévus vite contrôlés. Agressor va reprendre de plus bel avec un titre paru en 1995 sur la
fameuse compilation française « brutale
generation », il s’agit de Someone
To Eat. Et le groupe finira son show en apothéose avec
un morceau également old school Bloodshed.
Malgré le son, sur scène
chez Agressor ça hurle dans les
graves, ça cogne sur les caisses, les cordes de la basse vibrent au possible et
les riffs de guitares sont destructeurs. Ce soir Agressor est un peu le rouleau compresseur de la soirée. Une bonne
prestation au son moyen certes, mais réécouter d’aussi vieux titre c’était une
réelle chance.
Set-list Agressor :
Intro
1) Medieval Rites
2) The Sorcerer
3) Hyaloid
4) Overloaded
5) Warrior Heart
6) When Darkness
7) Deathreat
8) Someone To Eat (morceau de la
compilation brutale generation sortie
en 1995)
9) Bloodshed
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Le dernier groupe que Phil
annonce ne se présente plus tellement il est connu et reconnu dans l’hexagone
et de plus en plus à l’étranger. Je veux parler bien évidemment de Loudblast. Il a récemment fait partie
du festival Barge to Hell qui se déroulait sur une croisière. Pareil, pas revu
depuis 2000 lors de leur reformation après une courte pause, Loudblast est sur tous les fronts
depuis la sortie de leur dernier album « Frozen Moments Between Life and Death » sorti chez XIII Records en 2011. Le groupe enchaîne les concerts et
festivals. C’est surtout Stéphane Buriez, le guitariste chanteur qui est le
plus exposé à l’heure d’aujourd’hui car en parallèle il anime une émission « Une
dose 2 Metal » sur la chaîne de télévision Enorme TV.
Le Metal pointe réellement son
nez à la télévision et ça ne peut être que bénéfique et positif.
Revenons donc au concert de
Loudblast ce soir et à la prestation
de celui-ci. C’est juste un détail mais de voir un leader d’un groupe
c’est-à-dire Stéphane Buriez qui prépare tout son matériel sur scène et le
règle, je trouve cela assez remarquable car j’ai l’impression que cela se fait
rare à notre époque. Mais comme le proverbe le dit : « On est jamais
mieux servi que par soi-même ». Une fois la scène prête, le show de Loudblast démarre avec un public plus
qu’enthousiaste sur le titre Flesh de
l’excellentissime « Fragments ».
Un de leurs meilleurs morceaux, je ne pouvais pas rêver mieux pour mes
retrouvailles avec le groupe.
Après ce moment très
nostalgique, nous attaquons avec le titre Emptiness
Crushes My Soul tiré du dernier album en date. Très efficace,
très dans l’air du temps, enfin ça aide d’avoir Peter Tägtgren comme producteur
et mixeur de l’album « Frozen Moments Between Life and Death ». Sauf que moi j’ai
encore du mal à rentrer réellement dans la musique de cet album, sûrement que
je suis trop nostalgique. Oui en 1990, j’écoutais déjà Loudblast et ce groupe m’a marqué. Et là ce nouvel album est
plaisant certes mais pas au point d’en faire mon album de chevet pour être
honnête. Neverending Blast tiré du
même album ne m’aidera pas dans mon jugement justement.
Et c’est déjà avec ces trois premiers
morceaux que je commence à déchanter. Je ne sais pas, je me sens au fur et à
mesure du concert qui avance, déçu. Oui déçu de la prestation de Loudblast. J’ai l’impression que les
musiciens même s’ils sont toujours très pros ne jouent pas avec toutes leurs
tripes. Je me trompe peut-être mais je m’attendais ce soir à un niveau plus
élevé. Même les grands standards tels que Cross
the Threshold et My Last Journey ne
me donnent guère plus de satisfactions.
Avec The
Horror Within, vu le bond en
arrière dans le passé, en 1991 avec l’album « Disincarnate » j’espère de nouveau. Et là surprise pour le
public, il y a un invité sur scène à la basse, Deviant Von Blakk du groupe Arkhon Infaustus rejoint le groupe sur
le devant de la scène. La musique se veut du coup plus brutale et malsaine avec
son incorporation. Ça me rassure mais je continue de pester car le son n’est
pas à la hauteur depuis le début du show.
Loudblast n’a
pas l’air décidé de vouloir jouer trop de morceaux du dernier album en date et
tant mieux. Quelles bonnes vieilleries allons-nous encore avoir par la suite.
Que nenni, le groupe va à contrepied puisqu’il va finir la soirée avec trois
reprises : Orgasmatron de Motörhead, Mandatory Suicide de Slayer
et Bark at the Moon d’Ozzy Osbourne et le tout avec du beau monde : Deviant Von Blakk, Sibylle Colin-Tocquaine du groupe Witches et l’excellent guitariste Christophe Godin sur la
première ; Arno Strobl ex-Carnival
in Coal au chant et encore Christophe Godin à la guitare pour la deuxième
et encore Arno et Sibylle au chant puis Christophe pour la dernière.
Le
tout sera un peu bâclé mais il était fort agréable de voir tout ce beau monde
réunis sur scène. Et c’est que vers la fin de la soirée que je compris l’état
d’esprit de Loudblast ce soir. Il
était là au Paris Metal France Festival pour fêter le Metal français et ce
entre amis de longue date. Ils ont tapé le bœuf.
Loudblast n’a
rien à prouver je pense. J’aurai du garder mon trop grand enthousiaste dans les
vestiaires et de toute manière, je reverrai le groupe avec grand plaisir pour
un vraie date de concert.
Set-list Loudblast :
1) Flesh
2) Emptiness Crushes My Soul
3) Neverending Blast
4) Cross the Threshold
5) My Last Journey
6) The Horror Within
7) Orgasmatron (Motörhead cover)
8) Mandatory Suicide (Slayer cover)
9) Bark at the Moon (Ozzy Osbourne cover)
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Je suis
globalement satisfait de cette journée au Divan du Monde. Voir et (re)voir des
groupes qui ont fait toute ma jeunesse de Metalleux est une joie
indescriptible. C’est comme si j’avais revu des amis tellement je les écoute
depuis des années. Malheureusement, c’est la dernière édition du Paris Metal
France Festival mais Phil a tapé très fort avec cette journée spéciale
Death/Thrash et je ne peux que le remercier pour cet immense revival et pour
cette excellente organisation. Merci donc à ce grand Monsieur et au Metal
français pour ces moments de pur bonheur auditif et visuel.
Janvier/Février
2013 & Mai/Juin 2015,
Rédigé
par Metallic.
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