(Par LeMasc)
Parution : | Format : | Label : | Univers : | Pays : |
6 février 2015 | LP | Klonosphere | Résolument Metal HardCore | France |
Line-up de l'album :
Emile Duputie : Vocaux. Adrien Joul : Batterie. David Govindin : Guitare/Chœurs. Anthony Mateus : Guitare. Yoann Cesar : Basse/Chœurs. |
Membres additionnels :
Aucun. |
Alors,
j’avoue, oui, quand j’ai ouvert l’enveloppe contenant le cd et que j’ai vu la
pochette de l’album, je me suis demandé qu’est-ce que j’avais encore à
chroniquer… malgré que j’ai sûrement dû dire ok au Boss quand il m’en a parlé… et
bien que j’avais dû jeter une oreille vite fait dessus. Bref, comme on sait bien
que l’habit ne fait pas le moine, j’enfourne la galette dans le lecteur et…
… intro,
on ne peut plus planante, riff de gratte qui scotche ma tronche dans le dossier
du canapé : ben merde, si j’avais su ! Ca ne fait que deux minutes et
je sens que ça va me plaire, c’est étrange ce pressentiment… Autop6gorgones m’empêche de me
redresser, la voix d’outre-tombe est juste mortelle, le plan s’allège et
devient saccadé, le chant se transforme : wahou, c’est terrible,
l’alternance des chants, les plans mélodiques, le double kick, quelle richesse
et ce n’est que le premier titre…
Echidna’h, mince j’ai changé de cd ?
Ah, ben non, ambiance HardCore dès le début du titre avec les fameux chœurs si
typiques au style ; mais non l’outre-tombe re-débarque, et le chant « deathchiré »
aussi. Les mélodies de grattes aussi speed soient-elles font leur effet, et
enfoncent le clou. Punaise comment qu’ça joue, et derrière Kyss the Abyss déboule pleine balle. La vache, je me dis que ça
fait quatre titres que j’en ramasse plein les étiquettes, passage basse/batterie
- Cloche de ride – Ding - et paf, rebelote ça martèle, j’adore…
Les
influences de différents styles se font ressentir, avec une grosse influence
HxC. Code : Orphan†age démontre
qu’ils savent alterner les plans saccadés et les blasts. Je ne suis pas au bout
et déjà conquis par l’effet procuré et ouf, Respect
Finem, impose un répit, qui me permet de m’extirper de mon canapé afin
d’attraper la pochette pour trouver quelques infos supplémentaires mais complètement
inexistantes sur ma version promo… mince, seule solution : Internet, on
verra plus tard…
… reprise
dans la dentelle et la tendresse avec SanctuarINK ;
non je rigole ! On reprend le chantier là où il en était avant la pause déjeuner,
et je me retrouve à me reprendre des uppercuts dans le menton, cherchant à me
renvoyer d’où je viens, dans le fond du canapé… Je me laisse donc happé, car LupUS
invite à le faire, le riff de gratte juste planant, le retour des chœurs
est à point nommé, l’outre-tombe se charge d’imprimer la lourdeur du passage,
le double kick revient avec le « deathchiré ». Je suis conquis de
chez conquis, l’ensemble tourne comme une horloge.
Et en
fait au fur et à mesure que les titres s’enchainent, VenOMEN (on !) ou Insurr@ction,
on arrive à vraiment comprendre ce qu’est le style de Beyond the Styx, et leur marque de fabrique se retrouve au fil de
morceaux, riffs HxC entrecoupés de parties mélodiques, chant double du même
chanteur, chapeau bas ceci dit en passant…
La fin
s’approche : 101 Demons, martèle, imprime, grave ce
qu’il reste à prendre qui ne l’a pas été fait. La mélodie de gratte est juste
sublime, la seconde gratte apporte le relief ; c’est du bonheur, franchement,
je suis aux anges…
Le mot
de la fin est porté par Ødy55eu5, qui
nous emmène directement dans un autre monde, pas encore abordé de cette
manière. Intro toute calme avec plein d’harmoniques, puis une rythmique un peu
plus soutenue fait son apparition avant de revenir vers la lourdeur et des
mélodies planantes. Un peu de double kick en arrière-plan soutenu par la
deuxième guitare, puis solo. La fin semble s’annoncer d’une manière pas forcement
attendue, car l’influence HxC se fait moins présente que sur les autres titres
et le morceau est sublimé par les guitares vous emmenant dans la rêverie d’un
dernier voyage… divin mais c’est la fin…
Bon voilà, le dernier plan de guitare encore en
tête, je retrouve un semblant d’énergie afin de me redresser et vous écrire ce
que j’en pense au final… Et bien, c’est une grosse surprise, j’avoue, je n’y
croyais pas au début et je ne l’aurai sûrement pas vu au milieu des nombreuses
sorties qui arrivent chaque mois. Mais il faut dire que si je n’y avais pas
prêté une oreille, je serai passé à côté d’un gros truc.
Le « vieux » metalleux que je suis,
vous le dit, cet album est une tuerie en tous points car il condense beaucoup
d’influences permettant d’enrichir un style déjà vu, revu et corrigé ici même
par Beyond the Styx. Les Tourangeaux
sont forts et cet album le prouve, donnant la suite au EP "Sloughing off the Shades" sorti en
2012, le niveau monte vraiment d’un cran, la production est puissante et la
track-list judicieuse colle à l’ambiance désirée. La pochette inspire un autre
style, tout pour se faire prendre à contrepied. C’est une grosse révélation
pour ma part et j’espère bien pouvoir leur dire à l’occasion d’un concert afin
de voir ce que cela donne sur scène.
Septembre 2015,
Rédigée par LeMasc.
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