(Par Gwenn)
Parution : | Format : | Label : | Univers : | Pays : |
18 mars 2013 | LP | Code 666 | Black Metal Atmosphérique | Canada |
Line-up de l'album :
Mark R : Tous les instruments. |
Membres additionnels :
Aucun. |
Nouvel arrivage Code666, un "machin" du Canada actif depuis 2009, Ov Hollowness. A l’écoute du premier titre, j’ai trouvé ça affreux. Etrangement, le second est excellent et porte vers l’album entier ouf, cette chronique me sera plutôt agréable de ce fait. Ça, c’est dit.
Pour ce
qui est du bref descriptif de la chose sur Pdf, là j’avoue que ça a le mérite
d’aller à l’essentiel : « Un
chaos contrôlé de sons mélancoliques gardant intacte l’agressivité du Black
Metal », tout tient en une ligne, sans prise de tête.
Moi aussi en somme, je vais faire efficace et pas trop long car après tout, si cet album, le troisième que sort Mark R, mérite très largement qu’on se le procure, nul besoin d’en faire des tonnes ou de procéder en track by track, l’ensemble tient la route, en voici les principales caractéristiques (sans vouloir paraître trop froide, hein…) :
Moi aussi en somme, je vais faire efficace et pas trop long car après tout, si cet album, le troisième que sort Mark R, mérite très largement qu’on se le procure, nul besoin d’en faire des tonnes ou de procéder en track by track, l’ensemble tient la route, en voici les principales caractéristiques (sans vouloir paraître trop froide, hein…) :
Au
niveau de l’Artwork, on a une espèce de paysage apocalyptique sur fond rose
pâle, qui fait osciller l’imagination entre la SF et l’abstraction sans
symbolique particulière. Trois pyramides et des formes qui pourraient s’apparenter à des corps humains mais je ne m’avance pas dans des
propos justes, chacun aura son interprétation des choses. Vu le contenu musical
de l’album, on est dans les clous.
En
matière de Black metal atmosphérique, on ne sait plus trop vers quoi se
tourner. Le style s’est délié en une richesse de courants et chacun tente d’y
faire sa place ou, prenant le large d’un Black Metal qui assume sa liberté
d’aller ailleurs, d’autres construisent carrément de nouvelles sonorités. Dans
un premier temps l’auditeur est interloqué : soit par une longueur
incertaine, soit par des vocaux surprenants ou encore des passages répétitifs
qui déconstruisent la définition d’un Black Metal codifié. Il y a de quoi faire
retourner sieur Euronymous dans sa tombe quoi que malheureusement il n’ait pas
connu la faste période du genre.
Pour ce
qui est d’Ov Hollowness, on n’ira
pas dans un machin abstrait incompréhensible, inaccessible. Et c’est ça qui
fait justement la grande qualité de ce disque, ce pourquoi c’est bien de
l’avoir quelque part quand même dans sa disco… Mark R est à première écoute un excellentissime musicien. Déjà
vocalement, rien à dire, mais au niveau des compos on est à 200% dans quelque
chose de très travaillé, qui ne se fout pas de la gueule du monde déjà dans la
longueur, et surtout, on ne va pas dans la niaiserie atmosphérique qui irait
parfois un peu trop titiller le mauvais Dépressif BM. Auditeur prends garde, ne
t’arrêtes pas au premier titre, c’est selon moi (attention les goûts
personnels), le moins intéressant. A la limite le mieux encore est d’écouter
l’album d’un bout à l’autre, on a vraiment ici cette impression que l’un met en
valeur le suivant. Parfois quelques passages répétitifs mais ce qui est
vraiment flagrant chez Ov Hollowness
est cette parfaite justesse de quelques moments adroitement placés, qui font
souffler le black métalleux le plus puriste qui se dira « Ah ouais quand
même ».
Je ne décris pas les titres, sachez juste que
si vous voulez faire votre curieux mettez simplement ou même Hoarfrost
pour avoir une idée du talent de ce Monsieur R. J’espère que mon furtif avis
vous donnera envie de plonger dans la fin du monde d’Ov Hollowness. Ça vaut le détour, sérieusement.
Février 2013,
Rédigée par Gwenn.
Rédigée par Gwenn.
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